C'est pas moi
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TUTUR29
TUTUR29

37 abonnés 1 156 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 30 décembre 2024
Ce film de Léos Carax constitue plus des bribes de pensées de ce dernier et un certain hommage et nombrilisme à sa carrière. Ceux qui sont fan de lui pourront adorer, ceux comme moi aimant bien son style seront envoûtés devant la mise en scène et les couleurs. Mais C’est pas moi reste évidemment une expérimentation, dont l’appréciation dépendra beaucoup de votre relation avec les œuvres de Carax. Petite curiosité !
Alolfer
Alolfer

142 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 décembre 2024
j'aurai jamais pensé, qu'un des meilleurs films de l'année 2024, soit un court métrage expérimental de 40 minutes. Leos Carax nous fait un mélange de plein de style, en s'inspirant grandement de Jean Luc Godard (comme si il était le fils spirituel ?) avec un mélange de ses films, suivis de scènes incroyables. Le montage est extraordinaire. 40 minutes ne m'ont pas suffit : j'en voulais plus ! Mais finalement, le travail de ce petit film est grandiose. Clairement pas un film destiné à tout le monde, mais le cinéma expérimental est le meilleur moyen, pour créer autant de créativité et d'un désir précis ! Une belle claque !
Cinéphiles 44
Cinéphiles 44

1 427 abonnés 4 285 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 3 décembre 2024
Leos Carax propose un essai introspectif de 40 minutes qui revisite sa carrière et son univers. Commandé initialement pour une exposition du Centre Pompidou, ce film est une œuvre fragmentée, entre poésie visuelle et montage expérimental. À la manière de Godard dans ses dernières œuvres, Carax mêle des archives personnelles et des références à ses films précédents. Si le montage brut et les jeux de mots apportent une certaine vitalité, l'ensemble manque parfois de cohérence.
B_Will
B_Will

17 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 29 novembre 2024
Cryptique, imperméable si on ne connait pas la vie de Leos Carax sur le bout des doigts. En terme de sensations pures c’est un peu du Godard mais qui arrive après Godard donc c’est moins fort et moins poétique. C’était destiné à une expo sur lui, peut-être que ça aurait été plus juste dans ce cadre qu’au cinéma...
Pierre P.
Pierre P.

5 abonnés 30 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 28 novembre 2024
Quand on voit ce dont est capable Carax on regrette d'autant plus ce geste de mauvais fils. À son âge, idolâtrer le père (Godard) pour le singer comme un petit maitre maniériste n'a guère d’intérêt. D'autant qu'il va abuser jusqu'au plagiat de toutes les références plastiques de JLG mais sans parvenir à sa hauteur (ou son obscurité). C'est frappant dans les "réflexions" autour de l'histoire avec les images d'archives, l'évocation de Polanski, des dictateurs etc... De tout ce malheur du monde dont Carax nous parle avec beaucoup moins de verve qu'un pauvre alcoolique à l'autre bout du comptoir dans un rade perdu.Idem pour la pensée sur les images et la "beauté du monde" qui ne clignote plus, là c'est du Wenders sous tisane qui nous assène ses banalités. Bref, on oublie
Lokyss
Lokyss

1 critique Suivre son activité

5,0
Publiée le 27 novembre 2024
Voilà. J’ai regardé ce film pour la sixième fois au cinéma. je suis ému. Comment, en entrant dans la salle de C’est pas moi au mk2 d’odéon, le 18 juin 2024, j’aurai pu me dire que ma vision du cinéma allait changer à tout jamais, et que j’allais découvrir mon réalisateur préféré à l’heure actuelle. comment j’aurai pu me dire ça, à partir de cet image verte étrange, qui m’a au premier abord fait rire, j’aurai pu m’imaginer ça.

À la fin de c’est pas moi, je me suis instantanément dit que j’avais affaire à un homme passionnant, et que j’allais dévorer sa filmographie par la suite. en commençant par Les Amants Du Pont neuf, puis par Annette, puis par Pola X, ensuite par Holy Motors et par Boy Meets Girl. je peux véritablement dire que je suis tombé amoureux de son cinéma, d’un amour passionnel. Tout ces films m’ont marqués, pas un ne m’est pas resté dans la tête après leur visionnage, chaque film était comme une claque en pleine face, me rappelant les milliards de façon de faire du cinéma, même avec un petit budget. Le rapport à la poésie dans le cinema a pris une place encore plus grande chez moi, la façon de filmer des femmes, de montrer la beauté, que nos sens s’exaltent, que notre âme chavire. Carax est un poète, et il me donne une envie incommensurable de faire de la poésie, de montrer d’une certaine façon les rapports humains, de faire du cinéma.

Ce réalisateur ne nous laisse jamais le temps d’être passif face à son œuvre, il explore la grâce dans la crasse, la beauté et la laideur de l’homme comme jamais j’aurai cru le voir un jour.

Leos Carax est aussi un réalisateur en lequel je me reconnais, sa façon de filmer Paris, le Pont Neuf, le 6eme arrondissement, prendre les yeux d’un poète, c’est cette impression que j’ai.
Puis par cet amour du rock, de David Bowie cette rébellion envers toute choses que j’aime tant.

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Jamais une phrase n’a autant résumé l’œil que porte Carax sur les femmes qu’il filme, j’ai aussi cette impression quand à Jean Luc Godard.
Au fond ce réalisateur est un amoureux et un antipathique de l’homme, ses actes.
nos sens durant ses films s’élèvent, à travers l’écran, il nous fait ressentir au plus profond de nous la chose qu’il veut transmettre, son cinéma peut sentir, avoir une odeur, être auditif, avec des paroles ravissantes, la vue, avec des plans qui stimulent l’œil et expriment l’inexprimable, le toucher car chaque image est tangible et le goût qu’il transmet.
quelle puissance sensorielle.

Puis ses films sentent l’introspection, à chaque film, on met voir ce que ressent le réalisateur lui même, c’est ce qui est le plus intéressant au cinéma selon moi, de voir quelque chose de vivant, pour transmettre quelque chose, il faut l’avoir vécu même sans l’avoir expérimenté.
Aussi cette impression de mise en mot, ou de mise en image, d’une communication par la beauté et inversement, non presque toujours de la beauté, ou du lyrisme, de l’onirisme, les trois à la fois.


Son cinéma c’est une passion, puissante une lettre d’amour à tant de choses, une liberté qui s’en dégage, une liberté unique, puissante qui hurle.
en regardant ses films j’ai l’impression que quelque chose s'opère, comme un déploiement de l’âme, quelque chose de ce style, avec un récit qui me pénètre à chaque fois et inversement dans lequel je pénètre toujours. Le cinéma de Leos Carax est presque indescriptible, c’est une atmosphère, une sensation, quelque chose comme coupé du monde mais paradoxalement d’autant plus proche de la réalité, qui frappe.

Et ce film, C’est pas moi, au language godardien, cher à mon cœur, réunit tout ce que j’ai énuméré précédemment, je dois le revoir, je veux le revoir, qu’est ce que j’aime son cinéma.
Ô cinéma de Leos Carax tu resteras à tout jamais dans mon cœur.
Je n’avais presque pas les mots pour décrire son cinéma et j’ai finis par écrire une lettre d’amour.
je vais pleurer.
je vais tout re regarder, c’est presque un besoin, pour approfondir mon ressenti.
pour vivre encore plus ses œuvres
Merci Carax.
Nathalie C.
Nathalie C.

3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 14 juillet 2024
Prétentieux, nombriliste et décousu . Le film est traversé par quelques auto citations qui rendent nostalgique du Léon Carax des années 80.
mo3d42
mo3d42

4 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 14 juillet 2024
Une affiche et un synopsis très prometteurs, surtout quand on connaît le talent de Leos Carax qui sait très bien poser une ambiance forte en émotions. Ce film de commande n’est qu’un montage d’une succession de plans dont on peine à comprendre le fil. Beaucoup sont inappropriés pour la taille d’un écran de cinéma, on a donc même pas la possibilité d’être transporté par de belles images. Expérience très frustrante et très décevante.
PSG
PSG

18 abonnés 43 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 14 juillet 2024
Alternance de psychédélique chatoyant avec du noir et blanc, voix off de l’auteur. Hermétique comme du Godard, on peut y voir une interprétation philosophique de l’instantanéité des clichés qui produit l’intemporalité des concepts abordés. Je regrette que cet exercice élitiste d’intellectuel donne lieu à un parti-pris politique et sociétal. Certains politiques contemporains sont mis d’emblée dans le même sac que les nazis, les tyrans marxistes sont passés sous silence, le plaidoyer pro-migration est univoque. Une impression inconfortable d’être manipulé pour un supposé camp du bien.
Arthur Brondy
Arthur Brondy

237 abonnés 1 037 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 13 juillet 2024
Leos Carax se questionne, s’interroge. Le monde, lui, l’art… Avec ce moyen métrage, l’artiste dresse un état des lieux acide, acerbe, engagé, profond de notre époque. C’est brillant.
pseudo 34
pseudo 34

1 abonné 22 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 5 juillet 2024
Le cinéma c'est de l'art mais qu'est ce que l'art ? l'art est pour moi un outil pour douter de soit douter de ce que l'on sait et douter de ce que l'on ressent peut de film ont remarqué cela aujourd'hui il n'y as eu que Le livre d'image et C'est pas moi qui ont su être du véritable cinéma
Leretardataire
Leretardataire

5 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 3 juillet 2024
Du très beau Carax. Un bel objet, qui fait réfléchir, mille idées formelles à la seconde… une envie de pleurer par moments sans vraiment savoir pourquoi.
Corinne76100
Corinne76100

56 abonnés 353 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 juillet 2024
Un film qui part dans tous les sens, saute du coq à l'âne avec un certain humour dans la narration. De bonnes référence ciné, musique...
Fenêtre sur salle
Fenêtre sur salle

82 abonnés 252 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 2 juillet 2024
Une critique courte pour un film court puisque la nouvelle oeuvre du grand Leos Carax est en fait un moyen-métrage d'une quarantaine de minutes.

Exercice libre proche de l'essai expérimental, montage d'images, de sons, d'incrustations de texte, de musique... qui n'est pas sans rappeler les dernières oeuvres de Jean-Luc Godard, que le cinéaste a toujours considéré comme son Maître.

L'appréciation du film dépendra pour chacun de deux facteurs majeurs :
- la capacité à adhérer à ce montage quasi épileptique qui part un peu dans tous les sens ;
- une certaine connaissance de l'oeuvre de Leos Carax qui permet de mieux comprendre et de se repérer dans ce patchwork composé des temps forts de la filmographie et de la vie du réalisateur.

Cette plongée dans les réflexions et les souvenirs du réalisateur reste néanmoins tout à fait fascinante, même si, entre poésie et discours engagé, ses commentaires sur le monde qui l'entoure semblent parfois assez désespérés et pas toujours très nuancés, notamment lorsqu'il se frotte à la politique.

Une oeuvre découverte pendant mon marathon cannois au milieu de 22 autres films et qui mériterait sans doute un nouveau visionnage pour être mieux appréhendée.

Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
Séverine Boulant
Séverine Boulant

1 abonné 29 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 29 juin 2024
Un florilège d’images choisies qui dressent SON portrait
Poétique
Dramatique
Provocateur
Utile
Le destinataire initial du film en donne la forme qui aurait fini par me lasser si Annette n’avait pas fait cette apparition si impromptue qui bien sûr fait pleurer
Sacré coquin de Leos tu nous attends toujours au tournant …
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