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    C'est pas moi
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    Nathalie C.
    Nathalie C.

    3 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juillet 2024
    Prétentieux, nombriliste et décousu . Le film est traversé par quelques auto citations qui rendent nostalgique du Léon Carax des années 80.
    mo3d42
    mo3d42

    4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juillet 2024
    Une affiche et un synopsis très prometteurs, surtout quand on connaît le talent de Leos Carax qui sait très bien poser une ambiance forte en émotions. Ce film de commande n’est qu’un montage d’une succession de plans dont on peine à comprendre le fil. Beaucoup sont inappropriés pour la taille d’un écran de cinéma, on a donc même pas la possibilité d’être transporté par de belles images. Expérience très frustrante et très décevante.
    PSG
    PSG

    11 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juillet 2024
    Alternance de psychédélique chatoyant avec du noir et blanc, voix off de l’auteur. Hermétique comme du Godard, on peut y voir une interprétation philosophique de l’instantanéité des clichés qui produit l’intemporalité des concepts abordés. Je regrette que cet exercice élitiste d’intellectuel donne lieu à un parti-pris politique et sociétal. Certains politiques contemporains sont mis d’emblée dans le même sac que les nazis, les tyrans marxistes sont passés sous silence, le plaidoyer pro-migration est univoque. Une impression inconfortable d’être manipulé pour un supposé camp du bien.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2024
    Leos Carax se questionne, s’interroge. Le monde, lui, l’art… Avec ce moyen métrage, l’artiste dresse un état des lieux acide, acerbe, engagé, profond de notre époque. C’est brillant.
    pseudo 34
    pseudo 34

    1 abonné 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2024
    Le cinéma c'est de l'art mais qu'est ce que l'art ? l'art est pour moi un outil pour douter de soit douter de ce que l'on sait et douter de ce que l'on ressent peut de film ont remarqué cela aujourd'hui il n'y as eu que Le livre d'image et C'est pas moi qui ont su être du véritable cinéma
    Leretardataire
    Leretardataire

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2024
    Du très beau Carax. Un bel objet, qui fait réfléchir, mille idées formelles à la seconde… une envie de pleurer par moments sans vraiment savoir pourquoi.
    Corinne76100
    Corinne76100

    43 abonnés 287 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2024
    Un film qui part dans tous les sens, saute du coq à l'âne avec un certain humour dans la narration. De bonnes référence ciné, musique...
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    66 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2024
    Une critique courte pour un film court puisque la nouvelle oeuvre du grand Leos Carax est en fait un moyen-métrage d'une quarantaine de minutes.

    Exercice libre proche de l'essai expérimental, montage d'images, de sons, d'incrustations de texte, de musique... qui n'est pas sans rappeler les dernières oeuvres de Jean-Luc Godard, que le cinéaste a toujours considéré comme son Maître.

    L'appréciation du film dépendra pour chacun de deux facteurs majeurs :
    - la capacité à adhérer à ce montage quasi épileptique qui part un peu dans tous les sens ;
    - une certaine connaissance de l'oeuvre de Leos Carax qui permet de mieux comprendre et de se repérer dans ce patchwork composé des temps forts de la filmographie et de la vie du réalisateur.

    Cette plongée dans les réflexions et les souvenirs du réalisateur reste néanmoins tout à fait fascinante, même si, entre poésie et discours engagé, ses commentaires sur le monde qui l'entoure semblent parfois assez désespérés et pas toujours très nuancés, notamment lorsqu'il se frotte à la politique.

    Une oeuvre découverte pendant mon marathon cannois au milieu de 22 autres films et qui mériterait sans doute un nouveau visionnage pour être mieux appréhendée.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Séverine Boulant
    Séverine Boulant

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2024
    Un florilège d’images choisies qui dressent SON portrait
    Poétique
    Dramatique
    Provocateur
    Utile
    Le destinataire initial du film en donne la forme qui aurait fini par me lasser si Annette n’avait pas fait cette apparition si impromptue qui bien sûr fait pleurer
    Sacré coquin de Leos tu nous attends toujours au tournant …
    J31frites
    J31frites

    9 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juin 2024
    Bon le message moral est bon et le montage est original, mais on peut pas tout mélanger, le film est court et pourtant archi long tant c'est atroce à regarder, ce mélange de couleurs, de plans randoms, de références, de scènes recyclées, de musiques sans rapport, de jeux de mots mauvais, de design de mauvais goût, le tout ficelé par un ego surdimensioné (ce qui reste drôle). Mais offrir quelque chose d'aussi bizarre a un public qui n'a pas forcément les clés pour le comprendre... il faudrait peut être contextualiser un peu plus.
    Leniod
    Leniod

    4 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2024
    "C'est pas moi" est une œuvre mineure de Leos Carax, une imitation du cinéma de Jean-Luc Godard dernière période, comme si le disciple avait hérité du matériel du 2, rue des Petites Buttes.

    Ce long "Où en êtes-vous ?", au départ commande du Centre Pompidou pour une expo qui n'a finalement pas eu lieu, est aussi un prétexte pour revisiter ses propres films.

    À noter quelques nouvelles scènes avec Denis Lavant en "Monsieur Merde" sur une photographie de Caroline Champetier.

    Du mouvement et des musiques, dont forcément Bowie, particulièrement dans le beau et émouvant post-générique, moment de grâce.

    Carax est un formidable formaliste, mais n'est qu'un formaliste, aux éclats romantiques, parfois naïvement grotesque.
    Ici il propage lourdement un point de vue bobo convenu sur la politique, s'attaquant aux nazis, à Poutine, Marine Le Pen et Trump ( spoiler: les méchants
    ) et s'apitoyant sur les sans-papiers ( spoiler: les gentils
    ) et se révèle même lâche en spoiler: revenant gratuitement sur l'affaire Polanski vieille de cinquante ans, datant d'une époque qui avait d'autres valeurs
    .
    Il m'a déçu le Carax.
    pat4poufzouz
    pat4poufzouz

    7 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 juin 2024
    Pas de cohérence, derrière un assemblage qui se veut l'incohérence d'un génie artistique, du vide. Le film est nombriliste, parisien. De la masturbation intellectuelle - ou bien, peut-être, ce film s'adresse-y-il aux 0,001% de la population les plus cultivés, et je suis passée à côté ?
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 juin 2024
    Égo surdimensionné. Déjà "Annette" avait terriblement déçu. Dans ce dernier film, Carax recycle péniblement ses vieilles images et ses souvenirs avariés. Il agrémente le tout de blagues pourries et de citations ringardes. Le problème de Carax, c'est que son seul et unique horizon, c'est Godard. Parfois brillant, souvent pathétique, toujours fatiguant, Carax signe un film vertigineux d'ennui et de vide
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 479 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2024
    « Il se trouve, chose assez rare, que le distributeur Les Films du losange nous propose d’aller découvrir un film de quarante et une minutes et dix-neuf secondes dans lequel Carax – qui n’a rien fait pour le mettre en conformité avec la durée d’une séance – bricole cette chose à la fois bâtarde et ourlée, ouvertement intime, qui, ordinaire caraxien, saigne et rit en même temps. » Cette phrase, de Jacques Mandelbaum, dans Le Monde, compte parmi les plus élégamment tournées, les plus intelligentes, les plus synthétiques que j’aie jamais lues pour présenter et résumer un film. Je me damnerais pour être capable d’en écrire d’aussi belles. J’ai bien failli me borner à la recopier ; car tout ce que j’y ajouterai sera un vain bavardage.

    Que rajouter sinon quelques éléments de contexte sur Alex Dupont, alias Leos Carax, figure mystérieuse du cinéma français, mélange de Rimbaud et de Godard, qui déboule dans le cinéma à vingt-quatre ans à peine, signe deux films d’une éclatante jeunesse ("Boy Meets Girl" et "Mauvais Sang"), manque entraîner toute l’industrie dans une faillite industrielle avec "Les Amants du Pont-Neuf", ne réussit pas à rebondir avec "Pola X", et finit, la cinquantaine bien entamée par signer deux films aussi beaux que déroutants qui lui valent une admiration révérencieuse : "Holy Motors" et "Annette".

    Le Musée Georges-Pompidou lui a passé commande d’une exposition, qui ne s’est jamais montée, en lui posant une unique question : « Où en êtes-vous, Leos Carax ? ». Avec une étonnante franchise, le réalisateur y répond avec ce moyen métrage hors normes, une autobiographie constituée quasi exclusivement d’images d’archives, de vieilles photos, d’extraits de ses films…

    Ce patchwork aurait pu tourner au clip vidéo narcissique. Grâce au génie de Carax – car je lui reconnais volontiers une forme de génie même si je ne le place pas au panthéon de mes auteurs préférés – le piège est évité. L’ensemble est noyé dans une musique omniprésente. Elle pourrait être envahissante si elle n’était pas aussi excellente : Benjamin Britten, Maurice Ravel, Barbara, Miles Davis, Nina Simone, David Bowie bien sûr (dont Zaho de Sagazan vient de reprendre "Modern Love" durant la cérémonie d’ouverture d’un Cannes pâmé) et les Sparks qui ont signé la B.O. de "Annette".

    "C’est pas moi" est frappé au sceau de la nostalgie, une corde à laquelle je suis hyper-sensible. On y retrouve Juliette Binoche et Denis Lavant, le double fictionnel de Carax, quarante plus tôt, les traits encore à peine sortis de l’enfance, débordant d’énergie juvénile. Je ne suis plus sûr d’avoir aimé "Mauvais Sang" ; je sais que je n’ai pas aimé "Annette" ; mais j’adore l’idée qu’existe un réalisateur comme Leos Carax capable, sa vie durant, de vivre aussi entièrement son art et de tourner des films aussi originaux.
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    36 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 juin 2024
    Film relativement court (40 min), on dirait que Leos Carax a manqué d'inspiration pour son nouveau film. En effet, il reprend des extraits de ses films précédents en ajoutant des mots en énorme sur l'écran. Film très autocentré ne présentant pas grand intérêt. La bande son est très bien choisie cependant (notamment le concerto en g mineur mouvement 2 de Ravel, "four women" de Nina Simone).
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