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traversay1
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2,5
Publiée le 13 juin 2024
Le plaisir du cinéma, ce n'est pas seulement le moment de la projection, c'est aussi l'avant, avant ce que l'on anticipe, et surtout l'après, ce qu'il en reste. Dans le cas de C'est pas moi, à l'attente justifiée (ce n'est pas n'importe qui, Leos Carax) correspond un moyen-métrage à base de collage d'images (celles du réalisateur ou d'autres) et d'écriture sur l'écran, qui interpellent, amusent et agacent parfois mais n'ennuient jamais, du fait de la brièveté de l'ouvrage mais aussi d'un rythme qui ne permet pas la distraction de l'esprit. Carax y rend hommage à quelques artistes de sa vie : Hitchcock, Chaplin, Bowie et, évidemment, Godard. L'ombre du cinéaste franco-suisse est tellement présente qu'elle en devient quand même sacrément encombrante. Pour le reste, on voit dans le film un gallinacé braire et un ongulé "cocoriquer", sans doute pour illustrer l'expression Passer du coq à l'âne qui correspond parfaitement à ce fourre-tout.expérimental, ludique et très personnel. Dommage que Carax,,pertinent quand il reste dans le domaine de l'art et émouvant dans l'intime, s'égare quelque peu quand son propos devient politique, avec une galerie de dictateurs dans sa besace, s'aventurant peu ou prou dans la vocation de donneur de leçons d'inhumanité. Cet aspect-là n'était franchement pas nécessaire.
Ce film m'a touchée surtout qu'on y entend "Depuis trois jours la France pleure"...Ce mercredi 12 juin coïncidence ça fait trois jours qu'on a le blues. Les images s'entrechoquent pour dire la folie de notre monde, l'intolérance, les guerres, mais des moments de pure beauté viennent nous consoler. Merci Leos !
Vu en avant-première, c,’est un film expérimental qui se distingue par un jeu sur les images et le montage qui ne peut laisser indifférent. Une certaine poésie abstraite et absurde s’en dégage et en créer tout le charme.
L’approche ressemble au film « Les plages d’Agnès » par son récit autobiographique, et son travail sur les différentes références concernant sa carrière.
Je recommande néanmoins ce film aux connaisseurs du cinéma de Carax, car il peut être déstabilisant pour ceux qui ne sont pas familiers avec l'univers de ce grand cinéaste.
C’est un film étrange et à part qui nous plonge dans l’univers habituel de Léos CARAX. On n’aime ou on n’aime pas. Il faut cependant bien reconnaître les qualités cinématographiques de ce cinéaste à travers ce court film même si on a parfois du mal à comprendre ses intentions.
Bernard CORIC
Vu en projection de presse le 28/05/2024 au Studio Marbeuf à PARIS
Film vu lors du festival de Cannes. Le film est à la fois un essai cinématographique, une autobiographie, une autodérision, ainsi qu'un one man show. Absolument génial.
Un bel OVNI de Leos Carax, comme si on inspectait sa vie et son art via un regard à l'intérieur de son cerveau, où les idées se télescopent d'une manière foutraque avec une surprenante cohérence. De plus, le final renvoyant à Annette justifie à lui seul le visionnage