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Votre avis sur La Cour des miracles ?
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Ce n’est pas parce que Carine May et Hakim Zouhani ont de l’expérience sur le terrain, professeur des écoles pour l’une et animateur de quartier pour l’autre, que le film est réussi.
Pourtant, les deux réalisateurs touchent du doigt trois points sensibles : recrutement laborieux des professeurs des écoles à peine formés, divergences des instituteurs sur un projet pédagogique et mixité.
Pour attirer le plus de parents il faut séduire les enfants. Les deux réalisateurs passent par le projet de Marion (Anaïde Rozam), ancienne fermière avec son tout écologique comme support pédagogique.
Pourquoi pas.
Comme l’écrivaient les frères Bogdanov « Tout est géométrique et mathématique dans la nature ».
Evidemment, j'imagine que Marion s’applique à suivre partiellement le programme de l’Education nationale (j’espère).
Ça n’intéresse pas les deux réalisateurs.
Selon eux, il faut se focaliser sur une autre méthode pédagogique pour séduire les élèves et par voie de conséquences attirer des parents pour garantir la mixité.
Le programme classique mené par Jean-Pierre (Gilbert Melki) et Fabrice (Dizis) est suggéré. Mal suggéré. Un sentiment de ridiculiser cet enseignement pour promouvoir une autre méthode.
A l’heure où le rapport Pisa pointe du doigt les insuffisances de nos élèves de CM et de 4ème qui ont peine à lire et écrire correctement, sans compter la matière mathématique abordée superficiellement, et le système de notation soi-disant valorisant, le projet de Marion ne m’incite pas à la suivre.
Les deux réalisateurs s’en rendent compte spoiler: avec une pluie de dérogations où des parents réclament non seulement la mixité et un enseignement de qualité.
A travailler dans une école REP+ où la population écolière est à 99,99% musulmane, je peux vous assurer que des parents demandent des dérogations pour l’entrée en 6ème car le collège de la cité n’est pas un exemple de mixité au delà de sa réputation peu flatteuse.
La mixité participe à l’éveil de l’élève.
Et un enseignement rigoureux aussi.
Qu’appelle-t-on rigoureux ? Et qu'appelle-t-on mixité ?!
Bref, le traitement de cette cour des miracles est assez superficiel.
Pourtant, les deux réalisateurs touchent du doigt trois points sensibles : recrutement laborieux des professeurs des écoles à peine formés, divergences des instituteurs sur un projet pédagogique et mixité.
Pour attirer le plus de parents il faut séduire les enfants. Les deux réalisateurs passent par le projet de Marion (Anaïde Rozam), ancienne fermière avec son tout écologique comme support pédagogique.
Pourquoi pas.
Comme l’écrivaient les frères Bogdanov « Tout est géométrique et mathématique dans la nature ».
Evidemment, j'imagine que Marion s’applique à suivre partiellement le programme de l’Education nationale (j’espère).
Ça n’intéresse pas les deux réalisateurs.
Selon eux, il faut se focaliser sur une autre méthode pédagogique pour séduire les élèves et par voie de conséquences attirer des parents pour garantir la mixité.
Le programme classique mené par Jean-Pierre (Gilbert Melki) et Fabrice (Dizis) est suggéré. Mal suggéré. Un sentiment de ridiculiser cet enseignement pour promouvoir une autre méthode.
A l’heure où le rapport Pisa pointe du doigt les insuffisances de nos élèves de CM et de 4ème qui ont peine à lire et écrire correctement, sans compter la matière mathématique abordée superficiellement, et le système de notation soi-disant valorisant, le projet de Marion ne m’incite pas à la suivre.
Les deux réalisateurs s’en rendent compte spoiler: avec une pluie de dérogations où des parents réclament non seulement la mixité et un enseignement de qualité.
A travailler dans une école REP+ où la population écolière est à 99,99% musulmane, je peux vous assurer que des parents demandent des dérogations pour l’entrée en 6ème car le collège de la cité n’est pas un exemple de mixité au delà de sa réputation peu flatteuse.
La mixité participe à l’éveil de l’élève.
Et un enseignement rigoureux aussi.
Qu’appelle-t-on rigoureux ? Et qu'appelle-t-on mixité ?!
Bref, le traitement de cette cour des miracles est assez superficiel.
Excellent moment devant ce film, clairement un film du dimanche soir pour passer du bon temps, même si le sujet est alarmant !
GyzmoCA
C'est rafraichissant de participer au quotidien d'une salle de classe qui essaie de dynamiser un quartier. L'histoire est peu travaillée, avec des raccourcis et de la bonne humeur à chaque plan mais on passe un agréable moment. Le jeu des acteurs est parfois bons et parfois mauvais, à l'image de Gilbert Melki. On les sent peu dirigé. Dommage.
Film traitant de plein de sujets d'actualité (mixité sociale en banlieues, projets pédagogiques autour de l'écologie, recrutement et désertion dans l'education nationale) avec une équipe d'acteurs remarquable, Rachida Brakni en tête. J'en attendais pas autant d'un film comme celui-ci mais j'ai passé une excellente soirée.
Une comédie sociale généreuse et pleine de bonnes intentions avec un casting attachant, mais sans éclats. 1,75
C'est parfois cliché, il y a de gros raccourcis mais c'est aussi bien joué, souvent drôle et ça touche des vérités. Pas un chef d'œuvre mais une comédie gentiment politique qui laisse un petit goût d'optimisme malgré tout et c'est déjà très cool.
C'est une très bonne surprise, elle est de bon ton, très bien jouée. On n'en demande pas plus ! Pourquoi se prendre la tête avec des scenarii compliqués, des fins du monde apocalyptiques quand la simplicité et la vérité vous émeuvent tellement.
J'adhère.
J'adhère.
Simple et généreux , on y retrouve une super équipe menée par Rachida Brakni en directrice investie.
Les portraits des profs et des parents crédibles.
On y voit ce qui manque à l'institution, les héros du quotidien, tant du côté des enseignants que des élèves.On observe aussi les limites posées par l'institution .
Les portraits des profs et des parents crédibles.
On y voit ce qui manque à l'institution, les héros du quotidien, tant du côté des enseignants que des élèves.On observe aussi les limites posées par l'institution .
Un film très sympathique. J'ai apprécié les idées mises en avant dans le film sur notamment une éducation parallèle en lien avec la nature et sur la transmission aux nouvelles générations.
Un beau film à la Française qui ne tombe pas dans les clichés habituels de ce type de production.
C'est assez drôle, bien interprété dans l'ensemble qui refuse le total spoiler: happy
end.
Les acteurs sont d'origines diverses et le film plaide pour une réelle mixité si difficile à obtenir dans l'ecole d'aujourd'hui.
Il est dommage que celui-ci ai fait si peu de spectateurs.
C'est assez drôle, bien interprété dans l'ensemble qui refuse le total spoiler: happy
end.
Les acteurs sont d'origines diverses et le film plaide pour une réelle mixité si difficile à obtenir dans l'ecole d'aujourd'hui.
Il est dommage que celui-ci ai fait si peu de spectateurs.
Quel beau film plein de joie et d'espérance ! Une vraie connaissance des écoles de banlieue et des parents de ces familles issues de l'émigration en grande majorité. Les enfants jouent à merveille, ils sont peut-être un peu plus "sages" que dans la réalité. Sinon tout est juste, la coupure entre le vivant et les enfants dans ces barres HLM, le rapport entre les instits, les efforts pour maintenir à flot une école publique sans moyens d'où les enfants plus privilégiés fuient dans le privé. L'attractivité par ce projet d'école verte porté par une actrice aussi intelligente que charmante Anaïde Rozam est très bien montrée, c'est la chance qui se présente pour l'école d'aujourd'hui obsédée du numérique et de l'obsession "lire écrire compter" des exercices à la pelle dans des classes confinées même par temps de canicule, renouer avec la nature, le potager, la forêt, connaître et nommer les plantes et les espèces, jusqu'à 1950 les écoles normales avaient des jardins potagers d'application, des vergers, les maîtres savaient jardiner et avaient la main verte, tout a été oublié au profit de la fascination des ordinateurs et maintenant des smartphones en attendant les gadgets du transhumanisme. Merci à ce grand film joué avec pudeur et émotion qui mériterait plus de succès.
"La Cour des miracles", comédie sociale française réalisée par Hakim Zouhani et Carine May, sortie en 2022.
Une comédie très sympathique, au sein d'une école de banlieue qui fait face à la gentrification du quartier.
Une équipe enseignante composée de personnages attachants, avec Rachida Brakni, Anaïde Rozam et Gilbert Melki.
Un film bien réalisé.
Une comédie très sympathique, au sein d'une école de banlieue qui fait face à la gentrification du quartier.
Une équipe enseignante composée de personnages attachants, avec Rachida Brakni, Anaïde Rozam et Gilbert Melki.
Un film bien réalisé.
Une école maternelle est en danger , peu de moyens et diversité et surtout nouvelle école dernière génération va ouvrir juste à côté , la directrice va se battre et tout faire pour que son école survive … Pas vraiment un feel good movie, pas vraiment une comédie, bon on est gentil on met la moyenne mais ça s’arrête là.
"La Cour des miracles" est le dernier petit projet qui vient nous présenter le quotidien scolaire d'une école de banlieue. Ce genre d'histoires, nous en avons déjà beaucoup vu dans le cinéma français. Si certains projets de ce type sont assez moyens, d'autres ont réussi à bien s'en sortir et à offrir une vraie version intéressante. Ce long-métrage-ci est globalement un entre-deux, il est assez bien fait, mais il n'est pas parfait pour autant. Décrivant de manière assez posée son histoire, le film nous montre dès le début que, s'il propose une part de réalité, il est loin d'être porté par un réalisme à tout prix. On le ressent notamment au niveau de la mise en scène, qui ne se veut pas du tout proche d'un documentaire (comme on le voit souvent dans ce genre de production). Ou même au niveau du ton avec pas mal d'humour bien senti et assez efficace durant la totalité du film. J'aime notamment beaucoup le personnage de Jean-Pierre sur ce point, il déborde tellement d'innocences qu'il en devient très attachant et très drôle. On est donc sur quelque chose d'assez léger, qui explore quelques thématiques d'actualités, mais sans entrer dans un esprit trop moralisateur. On s'attache donc assez vite à toute cette bande de personnages, eux qui seront le centre du film. On ne s'attarde pas trop sur les enfants, mais je ne trouve pas que ce choix soit une mauvaise chose pour autant, j'aime l'idée de les traiter dans un principe de groupe. Par conséquent, toute l'idée du film est de traiter ces thématiques de manière assez directe, mais sans jamais se vouloir trop moralisateur. Mais c'est peut-être là que le film pêche un peu quand même malgré tout. En effet, on montre certaines choses, on dénonce et ces problèmes sont assez intéressants et parfois dans le vrai. Mais quand on ressort du film, on ne voit pas forcément la finalité du film. On comprend que le message est de mettre la lumière sur le milieu scolaire en banlieue, mais la conclusion laisse trop de flous. Qu'est que l'on est censé en retenir ? Qu'il faut ouvrir la banlieue au monde extérieur ? Que les bobos parisiens ne sont pas forcément une mauvaise chose ? Que la mixité, c'est bien ? En bref, le film ne sait pas forcément sur quel pied dansé, et c'est son plus gros problème. Mais dans l'ensemble, je reste quand même satisfaisait de mon visionnage. C'est plutôt très léger et assez agréable à regarder, on s'attache vite aux personnages et on passe un bon moment. Donc bien que sa conclusion soit bancale, le film réussit à être de bonne facture dans son ensemble. Pour conclure, une petite production assez sympathique.
Quel film extraordinaire !! Engagé, drôle, émouvant, subtile, bien joué et si actuel !!
Un chef d'œuvre sans aucun doute...
Un chef d'œuvre sans aucun doute...
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