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    Tant que le soleil frappe
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Tant que le soleil frappe" et de son tournage !

    Les prémices du projet

    Avant ses études de cinéma entre l’ENSAV de Toulouse et l’INSAS à Bruxelles, Philippe Petit a fait une licence d’histoire-géographie. À l’époque, il travaillait dans un cabinet d’études d’impact sur l’environnement à Toulouse (d’où il est originaire). Le metteur en scène se rappelle :

    "J’ai donc été au contact de professionnels qui étudiaient les arbres, le vivant et, moi qui ai toujours été citadin, je me suis senti attiré par la nature. Des années plus tard, il m’est venu cette idée de personnage entre deux mondes. Je voulais parler de la ténacité nécessaire pour mener à bien un projet."

    "J’ai écrit un traitement et l’ai proposé au concours de la Villa Médicis, où j’ai été retenu. J’ai eu envie de tourner pendant ma résidence, j’ai donc réalisé Antérieur à Rome. Ce furent, oui, les prémices de Tant que le soleil frappe."

    De précieux conseillers

    Pour comprendre le métier, Philippe Petit a dû se rapprocher de paysagistes. Le cinéaste a ainsi été accompagné par le collectif Coloco, proche de Gilles Clément, le créateur du « jardin en mouvement ». Il a aussi fait la connaissance du botaniste Patrick Blanc, qui conçoit des murs végétaux à Paris. Il se rappelle :

    "Comme nous tournions à Marseille, je voulais collaborer avec quelqu’un du cru et l'on m’a présenté Nicolas Faure, qui a une agence là-bas. Nous avons croisé nos sensibilités pour imaginer les plans du projet de jardin de Max à partir d’une place « délaissée » achetée à la Ville par un hôtel japonais qui allait être construit, sur laquelle nous avons pu tourner. L’endroit où la fiction s’inspire de la réalité ou l’inverse."

    Le titre selon Philippe Petit

    "Ce fut un long processus. Chemin faisant, je suis arrivé à Tant que le soleil frappe, qui évoquait la lumière et un certain allant. On est là pour faire des choses dans un laps de temps limité : allons-y, de manière sincère, mais ensemble en prenant soin des uns et des autres, et considérons que rien n’est jamais perdu."

    Quel style de réalisation ?

    Pour filmer ces espaces végétaux, Philippe Petit a alterné les plans fixes et les plans en mouvement : "Comme Tant que le soleil frappe est un portrait, un film chevillé à une personnalité et au point de vue de Max, je souhaitais que la mise en scène s’adapte à son tempérament, à ce qu’il traverse."

    "Max est dans une situation de blocage mais il tente de redessiner son paysage intérieur afin de ne pas abandonner ses ambitions. Il n’est pas buté, il cherche, et je voulais donc que la caméra ait la liberté d’accompagner les différents états liés à sa recherche", note le metteur en scène, en ajoutant :

    "Le spectateur devait être tantôt extérieur à ses émotions, tantôt au plus près, et là j’ai parfois tourné caméra à l’épaule. J’ai voulu travailler la frontière entre l’acteur et le spectateur, l’endroit d’où je regarde et celui où je deviens le personnage."

    Le choix Swann Arlaud

    Pour le personnage de Max, Philippe Petit a rapidement pensé à Swann Arlaud : "J’apprécie ses choix précis, son jeu à la fois incisif et décalé. Il est simple et généreux. Je le savais capable d’une grande liberté de jeu."

    Un film ancré dans le réel

    Philippe Petit ne voulait pas jouer avec plusieurs focales et souhaitait obtenir un rendu assez proche de la réalité, pour inscrire les enjeux de la vie de Max dans la ville d'aujourd'hui. Le réalisateur explique : "Il fallait se rapprocher de Max au fur et à mesure qu’on le rencontre et que le film avance."

    "Par le choix de la caméra, des optiques, des décors, du positionnement des comédiens en fonction du soleil, nous cherchions toujours à composer une image vive, contrastée, colorée, avec une certaine profondeur de champ, avec le souci permanent de rendre compte de l’horizontalité de l’espace."

    Des non professionnels

    Philippe Petit a sollicité plusieurs comédiens non professionnels pour Tant que le soleil frappe : une constante dans la filmographie du cinéaste : "C’était très important pour moi de caster, pour les citoyens sur cette place, des gens du quartier où nous tournions. Le chef jardinier du parc où travaille Max, Michel Nabet, est aussi quelqu’un du cru, qui joue son propre rôle."

    "Il a permis à Swann de comprendre l’espace du parc, la technicité des machines, l’allumage du barbecue ! Quant à l’idée de Djibril Cissé, elle s’est imposée. Il a tout de suite accepté de jouer son propre rôle et l’a fait avec un grand naturel."

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