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    Quitter la nuit
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    48 critiques spectateurs

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    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2024
    C’est un film haletant difficile à décrire. Une femme appelle police secours. Elle se trouve dans une voiture, conduite par un homme et parvient à faire comprendre qu’elle se sent en danger. Le reste est passionnant avec une intrigue merveilleusement construite et solide et un casting réussi.
    Ciné-13
    Ciné-13

    117 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2024
    Le traitement intimiste de la psychologie de 3 êtres embourbés dans les zones grises de l'agression sexuelle est l'atout principal de ce beau film. La trame est habile qui navigue sinueusement entre ces 3 trajectoires : l'agresseur perdant le contrôle et rongé par le remords, l'opératrice policière bouleversée par son passé qui resurgit, et l'agressée qui, par sidération classique, est en proie en plein doute de culpabilisation. On espère que les flash-backs nous dévoilent ce qui s'est vraiment passé, et cela maintient une attention angoissée. Très belle justesse de ton!
    Abus Dangereux
    Abus Dangereux

    49 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2024
    Il n’y aurait rien à redire si « Quitter la nuit » s’appelait Le consentement car tel est le sujet principal du film. Et ne pas prendre parti entre agresseur et victime est sa principale préoccupation. Delphine Girard parvient parfaitement à tenir ce pari en étant constamment sur le fil. Sa mise en scène tout en plans rapprochés ou moyens, et ses cadrages pratiquement tout le temps très équilibrés l’aident dans sa tâche. « Quitter la nuit » est un premier film très maitrisé qui commence comme un thriller (on pense beaucoup à The Guilty), se poursuit en drame psychologique (peut-être un peu long par endroits) pour nous offrir une fin poignante et réussie. L’humain et les choses humaines n’en sortent ni grandis, ni dépréciés, et le film met vraiment en lumière leur complexité. Le casting est en cela bien à la hauteur. A découvrir et à voir.
    Laurent Vermont
    Laurent Vermont

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mars 2024
    Si le comédiens sont justes et la lumière est belle, le propos du film est vide. Si le sujet, un fait divers méritait un intérêt dans un premier court-métrage, mais le long ne tient pas la distance. Une flic capte un appel d'une femme qui dit avoir été violée et tente de faire comprendre à son interlocutrice que son agresseur la détient en otage.

    La réalisatrice place dans son film tous les clichés possibles.

    Le film est vendu comme ayant obtenu le prix du public à La Mostra, mais en réalité une section indépendante du prestigieux festival.
    Alain
    Alain

    23 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 avril 2024
    Si le jeu des comédiens n’est pas à remettre en cause, côté scénario c’est un film sans intérêt. Ce film, un court-métrage a l’origine, est tiré en longueur avec une succession de clichés.
    FaRem
    FaRem

    8 631 abonnés 9 521 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2024
    Généralement, les adaptations de courts-métrages sont simplement des versions longues avec en plus des éléments ou des personnages plus ou moins importants. Ici, c'est bien plus que ça... Delphine Girard commence par les événements de son court-métrage nommé aux Oscars, "Une sœur", avec des scènes qui ont été retournées si mes souvenirs sont bons, puis propose une suite à cette situation haletante. On retrouve les trois personnages clés, qui sont toujours incarnés par les mêmes acteurs, alors qu'on les suit dans leur quotidien après coup où chacun doit vivre avec cette vérité. On quitte donc le thriller anxiogène pour plonger dans un drame qui évoque le consentement, la complexité d'un traumatisme ainsi que le sentiment de culpabilité. Une approche très réaliste et juste en ce qui concerne le découragement face à la justice ou encore le déni de culpabilité. C'est fort, bien écrit et remarquablement incarné par Selma Alaoui et Veerle Baetens. Bon film.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2024
    Dans Quitter la nuit, il existe un écart important entre un premier quart d'heure haletant, dans lequel l'on ignore encore si un drame a eu lieu ou va arriver, et le restant du film, au rythme lancinant. Comme Rodrigo Sorogoyen avec Madre, Delphine Girard a transformé son court en long, exercice excitant par essence mais truffé de pièges. On ne peut dénier en tous cas à la réalisatrice la précision de son écriture même si le récit se complaît parfois trop dans ses portraits psychologiques, avec la frustration de ne pas avoir davantage d'interactions entre ses trois personnages principaux. Reste que sur le sujet qui est le sien, le film définit assez bien le contexte sociétal et judiciaire d'une telle affaire où la recherche de vérité passe par la confrontation de témoignages opposés. Par rapport à Les choses humaines, qui explorait les zones grises d'une agression, Quitter la nuit laisse également planer le doute, mais pas jusqu'au bout, préférant in fine la lumière à l'incertitude. Des personnages de cette affaire, le plus en retrait et peut-être le plus intéressant est celui de la femme à l'écoute (formidable Veerle Baetens), qui aurait gagné à être développé mais qui vient cependant donner une chaleur et une bienveillance qui contraste avec le caractère assez uniformément sombre d'un film auquel il ne manque qu'un peu plus de moelle pour convaincre encore davantage.
    PLR
    PLR

    465 abonnés 1 558 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2024
    Un drame, adaptation d’un court métrage lui-même inspiré d’un fait divers. Mais avec la mémoire du cinéphile, c’est plutôt à « Une sirène dans la nuit » (1999) que j’ai d’emblée pensé. Un téléfilm belge. Difficile de ne pas penser que la scénariste réalisatrice, Belge aussi (même si née au Québec), n’ait pas subi une certaine influence dans son écriture. Et puis à lire les autres critiques me revient bien évidemment « The guilty » - Sans appel – (2021). Même trame scénaristique de départ. Un appel dans la nuit. A l’autre bout du fil, une permanence de secours. Et de là commence la quête pour porter assistance. C’est assez prenant. On se situe dans le thriller, en attente de rebondissements. Cela dit, ici l’arrestation viendra vite et somme toute assez facilement, vidant le scénario de toute cette partie-là qui tenait en haleine le spectateur. La suite sera plus terne. Que s’est-il passé ? Est-ce que d’ailleurs il s’est passé quelque chose ? Si vous avez lu les secrets de tournage, vous avez déjà la réponse. Difficulté manifeste à tenir la mise en situation sur la longueur en substituant la réflexion à l’action sur ce qu’est ou n’est pas un viol. Ou tout simplement fil conducteur difficile à renouveler, puisque ce scénario-ci en rappelle déjà trois autres.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2024
    "Chacun possède son petit monstre à nourrir et ses traumatismes à surmonter. Mais alors, comment sortir d’un mauvais rêve si nous sommes déjà réveillés ? Dans son premier film vertigineux, Delphine Girard fait en sorte que ses personnages puissent enfin trouve le moyen de quitter la nuit, de restaurer une dignité volée en l’absence d’un système judiciaire pertinent dans son processus impartial."

    "Sans détour, le film ouvre sur une voiture qui avance dans les ténèbres. À son bord, un conducteur s’agace de voir la femme qui l’accompagne au téléphone. Ce qu’il ignore, c’est qu’elle simule un appel avec une proche afin de joindre les urgences de la police. Cette situation semble, de prime abord, offrir le contrechamp du redoutable thriller danois, The Guilty, mais la comparaison s’arrête là. En réalité, le film de Delphine Girard souhaite explorer les mécanismes du déni dans l’après-coup, tout en redéfinissant la nature du monstre au masculin. [...] Loin de correspondre à la « victime parfaite » d’une agression sexuelle, Aly est mise en doute par la police. Ce qui démontre l’incapacité du système judiciaire à isoler le mal et à traiter les victimes avec compassion."

    "La mise en scène est pourtant loin d’être explosive et le champ-contrechamp prédomine mais, par sa distance et une intention formelle d’isolement, la caméra parvient à capturer l’âme de ses personnages, brisés et en quête de réinsertion sociale. La réalisatrice belgo-québécoise déroule ainsi son intrigue avec une sobriété déconcertante, si bien que les amateurs du sensationnel n’y trouveront pas leur compte. Ce qui est toutefois prodigieux avec Quitter la nuit, c’est qu’il parvient sans peine à planter le germe d’une réflexion, pure et sans appel. Et quitte à choisir entre les larmes ou la haine, Girard choisit tendrement la féminité et la sororité comme source de guérison universelle. Un geste authentique et sincère qu’il redonne foi en l’humanité."

    Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
    jeanmariel
    jeanmariel

    16 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2024
    Il y a quelques années, j'avais vu un court métrage racontant l'histoire d'une femme dans une voiture qui feint d'appeler sa soeur, et qui, en réalité, appelle police secours.
    Il durait à peu près dix minutes mais il contenait une vraie intrigue et un réel suspense. Une belle réussite.
    Ce film 'Quitter la nuit', reprend le scénario de base et en développe les tenants et aboutissants. Que s'est-il passé avant ? que se passe-t-il après ? Les personnages sont dévoilés, étoffés. On apprend à connaître leurs histoires, leurs familles, leurs amis.
    Par rapport au court-métrage, ça perd de sa force et de son charme.
    Mais j'ai trouvé la fin du film fantastique. Fantastique de sensibilité, de vérité et d'humanité.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 avril 2024
    Un soir une femme contrainte appelle la police qui finit par la libérer de son ravisseur. Qu’elle connaît et qui a abusé d’elle. Lui ne reconnaît pas les faits. Un énième film sur les violences faites aux femmes et le consentement mais celui-ci n’apporte pas grand chose de plus. On dirait qu’il est éteint. Et l’un des problèmes est que la victime est parfaitement antipathique, bien évidemment ça n’excuse pas l’agresseur, mais ça a provoqué chez moi un manque totale d’anpathie pour elle.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2024
    Le prologue est fort avec l'appel d'une victime potentielle au numéro Police Secours, où on ressent l'angoisse et le stress l'émotion est à son comble comme un thriller hyper réaliste et immersif. Une histoire où on va donc suivre durant plus de deux ans l'affaire, l'enquête, mais aussi les traumas tout en ayant au fil du récit des flash-backs jusqu'à la révélation finale dont on attend sans trop de surprise l'issue. Le premier et seul véritable soucis de cohérence et de vraisemblance est le cas de la policière ; en effet quand on connaît le métier et l'affluence importante d'appels on a bien du mal à comprendre ou à croire que cette policière soit si "touchée" si "fragilisée", si "émotive" pour un appel qui reste finalement plutôt classique qui s'intègre complètement dans un quotidien professionnel. Ou alors il fallait une affaire bien plus tragique et plus sanglante, de celle qui marque une carrière et non pas un "simple" viol. Trop de SPOILERS pour en savoir plus cliquez !... Le twist final permet de donner le coup de grâce, sur le message féministe d'abord, mais aussi pour offrir la plus belle scène du film, terrible et déchirante - pauvre maman ! - Le film surnage grâce surtout à toutes les dimensions psychologiques. Sur ce point le film est assez juste et passionnant.
    Site : Selenie.fr
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2024
    Une femme, Aly (Selma Alaoui), la nuit, passagère d’un véhicule conduit par Dary (Guillaume Duhesme), un homme mutique et menaçant, appelle la police. À mots couverts, elle se dit menacée. Pour donner le change à son conducteur, elle prétend appeler sa sœur. La lucidité d’Anna (Veerle Baetens), la policière qui prend son appel, la sauvera.
    Le temps passe. Aly a déposé plainte pour viol mais appréhende le procès qui se tiendra dans plusieurs années au terme d’une interminable instruction. Dary, laissé en liberté dans l’attente de son procès, est lui aussi rongé par l’angoisse. Et Anna veut connaître l’issue de cette affaire.

    Les quinze premières minutes de "Quitter la nuit" reprennent le court-métrage "Une sœur", que la réalisatrice Delphine Girard avait tourné il y a quelques années. Elles rappellent le polar danois "The Guilty" qui se déroulait en temps réel dans un centre d’appel de la police. Une conversation téléphonique, une victime terrifiée au bout du film, sous la menace de son agresseur, un policier à l’autre bout qui essaie de la localiser, de l’aider, voilà qui, à soi seul, pourrait, comme dans "The Guilty", nourrir un film tout entier, à condition d’y instiller suffisamment de rebondissements.

    Mais "Quitter la nuit" abandonne cette scène-là au bout de quinze minutes pour se dilater dans le temps. Son vrai sujet, ce sont les deux années qui séparent la nuit du crime du jour de son procès. Trois protagonistes s’y étaient croisés : la victime, son agresseur et la policière. On suivra leur évolution pendant ces deux années dans trois directions différentes : le refoulement chez Aly, la sublimation chez Dary, l’entêtement chez Anna.

    "Quitter la nuit" est censé reposer sur un doute : y a-t-il ou non eu viol ? La question est malaisante en ces temps de #MeToo où la parole des victimes d’agression sexuelle doit être sacralisée. Récemment, "Pas de vagues" marchait sur des œufs qui, dans sa défense légitime de la profession enseignante, risquait, avec l’eau du bain, de jeter un doute sur la parole des victimes. Ici comme dans "Les Choses humaines", la question n’est pas binaire et la parole de la victime est dans tous les cas respectée : c’est moins la réalité de l’acte sexuel qui est questionnée, sur laquelle tout le monde s’accorde, que celle du consentement d’Aly.

    Grâce à son montage serré, qui circule d’un personnage à l’autre, d’un point de vue à l’autre, "Quitter la nuit" est tout entier tendu vers son terme. Sa conclusion à tiroirs tire un peu trop à la ligne et fait, à mon sens, la part trop belle à cette fameuse sororité dont on nous rebat les oreilles ces temps-ci. Mais elle n’ôte rien à l’intelligence du propos et à la qualité de sa présentation.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2024
    L'imagination de Delphine Girard pour "Quitter la nuit" semble directement sortie du film "The Guilty" de Gustav Möller. Veerle Baetens travaille dans un centre d'appel d'urgence. Elle prend l'appel d'une femme qui semble en danger sur la route avec un homme au volant, alcoolisé et qui semble l'emmener là où elle ne désire pas se rendre. Parfaitement anxiogène, la première partie laisse place à une intrigue plus psychologique et riche d'écriture autour de la victime, de l'agresseur et des aidants.
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2024
    En 2020, la réalisatrice belge Delphine Girard avait vu son 3ème court métrage, "Une sœur", d'une durée de 17 minutes, nommé à l'Oscar du meilleur court métrage en prises de vues réelles. A l'affiche, Veerle Baetens, Anna, une opératrice du centre d'appel d'urgence belge, Selma Alaoui, Alie, une jeune femme qui lance un appel de détresse en présence de celui qui, pense-t-elle, est en train de l'enlever et à qui elle fait croire qu'elle appelle sa sœur, et Guillaume Duhesme, Dary, le ravisseur. Un synopsis pour résumer l'intrigue : "Une nuit. Une voiture. Une femme en danger. Un appel". Le début de son premier long métrage, "Quitter la nuit", reprend ce court-métrage à l'identique avec les mêmes interprètes et se poursuit sur une des suites envisageables à l'histoire racontée dans le court métrage. Alie a accusé Dary de viol et de séquestration et, par conséquent, la justice intervient, aussi longue à trancher en Belgique qu'en France, ce qui permet, en attendant le procès, de faire intervenir de nombreux autres personnages, de présenter en détail les personnalités de Anna, d'Alie et de Dary, de présenter grâce à des flashbacks le passé de la relation entre Alie et Dary, de se demander pourquoi Anna s'intéresse autant à cette affaire, au point qu'on en arrive à envisager l'hypothèse qu'elle-même a été l'objet d'un viol dans sa jeunesse. Dans ce film dont le premier quart d'heure est particulièrement brillant, la suite s'avère tout du long d'un grand intérêt, notamment en ce qui concerne la façon dont il "parle" du consentement. Quant à la distribution, elle est très brillante, en particulier concernant les interprètes féminines, Veerle Baetens dans le rôle d'Anna, Selma Alaoui dans celui de Alie et la comédienne canadienne Anne Dorval qui interprète le rôle de Laurence, la mère de Dary.
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