3,5
Publiée le 14 juin 2023
Love Life est une oeuvre inégale, très forte au début et à la fin mais un peu lente entre les deux. On assiste à la réorganisation des vies de plusieurs personnages après un drame tragique. Ces derniers sont profondément humains et ont tous un jardin secret, des zones d'ombre, qui s'entrechoquent. Au final, après la tempête, vient le calme.
5,0
Publiée le 3 juin 2023
Film bouleversant et magnifique vu en avant-première en présence du réalisateur Koji Fukada. Je ne dirai rien du synopsis pour laisser toute la découverte de l'œuvre au spectateur. Un film sur les regards croisés, détournés, les cheminements individuels heurtés ou parallèles, sur la solitude ultime face aux coups du destin mais aussi sur la condition humaine, qui pousse les individus à rechercher une forme de grâce, jamais atteinte, par l'amour et dans l'amour.
4,5
Publiée le 2 avril 2023
On ne sait ce qu'il faut admirer le plus dans Love Life, le dernier opus (majeur) de Kôji Fukada : la dentelle de son écriture ou la splendeur de sa mise en scène ? Les deux, évidemment, dans ce film qui fait ressentir de façon si poignante l'impression de perte, que ce soit pour une rupture amoureuse ou, pire, pour un deuil accompagné d'un sentiment de culpabilité. Tout s'imbrique de façon harmonieuse, si l'on ose dire, dans le chaos que devient la vie d'un couple à la suite d'un événement terrible. Le film n'a pas besoin de flashbacks pour distiller les chagrins d'un passé qui remontent à la surface. Ce sont de petits détails qui font souvent sens : la fuite d'un chaton, le reflet du soleil sur un disque, un déménagement, etc. La finesse du récit, qui plonge au plus intime de ses personnages, est confondante, sans qu'il n'y ait pourtant trace de pathos ou, à l'inverse, de mièvrerie. Tout sonne juste, dans un savant équilibre entre drame, comédie et romantisme. Et le film n'a pas son pareil pour montrer que tout peut vaciller en un instant et que l'on ne connait jamais complètement celui ou celle avec qui on partage sa vie. Ne pas oublier non plus la portée sociale de Love Life avec la difficulté de mener une vie de mère célibataire ou encore la situation des sans-abris, thèmes que le réalisateur rattache de manière intelligente à son scénario (même remarque pour la langue des signes, élément important de l'évolution dramatique du film). A 43 ans, Kôji Fukada est déjà l'auteur d'une filmographie abondante et brillante. Et si, avec Love Life, il venait de signer son meilleur long-métrage, à ce jour ?
4,5
Publiée le 15 juin 2023
Koji Fukada est un génie. Après les grandissimes suis-moi je te fuis/ fuis moi je te suis et le soir des vagues, Fukada passe un niveau dans la transmission des émotions. Des histoires humaines qui font écho en nous. Une transmission d'émotion de haut vol. Des plans et une réalisation MAGNIFIQUE. C'est simple, c'est beau, c'est magnifiquement exécuté. Et on ne ressort jamais tout à fait indemne.
Je n'en dirai pas plus sur l'histoire car elle mérite le déplacement au cinéma.
En quelques mots, foncez. On a du grand cinéma nippon diffusé en France, il faut montrer notre appétence pour en avoir + à l'avenir.
Chef d'œuvre.
4,0
Publiée le 8 juin 2023
Premier film à ouvrir la semaine Hanabi qui offrira 7 avant premières sur 7 jours, "Love Life" du réalisateur Japonais Koji Fukada est encore une fois une merveille de sensibilité et de subtilité.

Partant du synopsis suivant : Taeko vit avec son époux Jiro et son fils Keita en face de chez ses beaux-parents. Tandis qu'elle découvre l’existence d'une ancienne fiancée de son mari, le père biologique de Keita refait surface. C'est le début d'un cruel jeu de chaises musicales, dont personne ne sortira indemne.

A première vue le film pourrait ressembler à une pièce de Feydeau mais c'est sans compter sur l'infinie délicatesse avec laquelle le réalisateur déroule l'écheveau de son scénario et arrive à nous surprendre à plusieurs instants du récit.

Je me suis fait plusieurs fois la réflexion que malgré plusieurs voyages au Japon et le visionnage de centaines d'heures de films et de séries j'ignorais encore beaucoup de chose de ce peuple coincé entre tradition et modernité.

N'est ce pas le rôle du cinéma de continuer à nous éclairer, ce que ce film fait admirablement.
2,0
Publiée le 30 juin 2023
C'est un film de somnolence comme il y a Indiana Jones, film d'action. La somnolence, trouée par des dérangements auxquels on ne s'attend jamais dans la vie, à la différence de l'action. Il n'y a ni de quoi s'étonner ni de quoi se nourrir.

Ce film c'est comme ouvrir un dictionnaire ou mieux, surfer sur internet. Des sujets s'imposent (c'est l'aspect surprise), ils vous interpellent, parfois ils vous touchent, puis ils s'en vont (la famille, la mort, l'amour, la culpabilité, la solitude, la religion, le mensonge).

Par exemple : sur la belle mission de protéger l'autre ; plus simplement, sur le besoin de se parler dans les yeux (le mec en est incapable) ; ou encore, après une mort soudaine, quand on entend : "tout le monde veut vite s'habituer a un monde sans lui [...] les gens te diront d'avancer, ne l'oublie surtout pas, car cette épreuve fait partie de ta vie"... Mais les sujets s'évanouissent... Par évaporation, ou parce que l'ubuesque surgit.

Dehors tout est gris, alors on continue. Comme ce film, qui a l'art de magnifier l'ordinaire de la vie, dont c'est le décor à la fois changeant et permanent.

"Quand la tristesse devient joie"... Ils le disent. Mais ça s'expérimente, ça ne peut pas se raconter. La chanson du générique de fin est là pour positiver : "Même si tu ne me souris pas, reste en vie avec moi"...

A.G.
4,0
Publiée le 14 juin 2023
Pour son 10ème long métrage, Kôji Fukada propose un mélodrame d’une grande richesse sur les us et coutumes de son pays. Cet admirateur de la Nouvelle Vague française et, tout particulièrement, de Eric Rohmer, confirme qu’il est un des meilleurs réalisateurs de la nouvelle génération japonaise. critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-love-life/
1,0
Publiée le 20 juin 2023
Un vrai supplice.

J'en ai des films japonais beaucoup beaucoup mieux que ça.

On dirait que chaque scène est filmée au ralenti.

A la fin de film, on pousse un vrai soupir.
0,5
Publiée le 23 juin 2023
Soporifique à souhait ! Il ne se passe absolument rien. Il est demandé aux téléspectateurs de ne pas révéler le cœur de l'intrigue. De quelle intrigue s'agit-il ? Le scénario est plat et insipide. La réalisation maladroite et les acteurs pas toujours convaincants. J'aime les films contemplatifs ou lents qui s'attardent sur une dimension plus psychologique des personnages ou des films qui peuvent se révéler très poétiques en ne disant pas grand-chose. Cependant, ici même dans le rien, il n'y a rien !
3,0
Publiée le 15 juin 2023
Un joli film qui nous montre des personnages touchés par le deuil et dont les vies sont bouleversées. C'est parfois émouvant et parfois longuet car le film est très lent. Ce qui peut repousser.
4,5
Publiée le 2 juin 2023
Vu hier 31/05/2023 en avant-première au Comoedia à Lyon;
en présence réalisateur avec qui nous avons pu longuement échanger
Très beau film tout en silences
tranches de vie, une vie lointaine (au Japon !)
mais proche de nous
l'amour, la souffrance sont les mêmes
partout sur la petite planète bleue !
2,0
Publiée le 10 juillet 2023
Taeko, son fils Keita et son époux Jiro forment en apparence une famille sans histoire. Mais le couple a ses secrets : Keita est le fils que Taeko a eu d’une précédente union et que Jiro, sous la pression de ses parents qui n’ont jamais admis qu’il ait quitté la fiancée qui lui était promise pour épouser Taeko, n’a toujours pas accepté d’adopter. Un accident dramatique va faire resurgir ce passé enfoui.

Kōji Fukada fait partie, avec Ryūsuke Hamaguchi ("Senses", "Asako I & II", "Drive my Car") ou Yukiko Sode ("Aristocrats"), de cette jeune génération de réalisateurs japonais qui ont déboulé dans les festivals internationaux depuis quelques années, dans la foulée de leurs aînés Hirokazu Kore-eda ("The Third Murder", "Une affaire de famille", "La Vérité") ou Kiyoshi Kurosawa ("Creepy", "Avant que nous disparaissions", "Invasion"). J’ai vu quasiment tous ses films et les ai scrupuleusement critiqués dans mon blog depuis qu’ils sont sortis ou ressortis en France : "Hospitalité" (2010), "Sayonara" (2015), "Harmonium" (2016), "L’Infirmière" (2019) et enfin le diptyque "Suis-moi je te fuis, Fuis-moi, je te suis" l’an dernier. Mais la vérité m’oblige à dire que je ne les ai guère aimés. Pourquoi ? Parce que j’en trouvais souvent le scénario trop chargé et pas assez crédible.

C’est le même reproche que j’adresserais à ce "Love Life" qu’une critique élogieuse a fini par me convaincre d’aller voir, fût-ce avec retard, quelques semaines après sa sortie le 14 juin. Ses rebondissements, loin de me clouer sur mon fauteuil, m’ont semblé passablement capillotractés, par exemple le passé de Park que son retour en Corée nous révèle (j’en ai déjà peut-être trop dit). Comme aux autres films de Fukada, je lui fais le grief d’une écriture scénaristique bizarrement organisée qui conviendrait mieux, selon nos critères occidentaux, au rythme d’une mini-série qu’à celui d’un film.
Mais, plus grave encore, je lui reproche le manque de psychologie de ses personnages qui traversent toujours des épisodes émotionnels traumatisants mais dont jamais on ne ressent la profondeur.
2,5
Publiée le 28 juin 2023
Mon plus gros problème avec ce film c'était ma place de spectateur. Je ne me suis pas du tout impliqué dans ce récit et j'étais le témoin impuissant de la détresse d'une femme. Je trouvais ça plutôt malsain de me placer tel quel et autant dire plutôt inutile... Le film n'arrive pas à être très tragique, très fin, très subtil, trop simple, très poétique... Il est une ligne droite assez peu intéressant devant lequel je me suis franchement ennuyé... Alors oui l'image est superbe, les 15 premières minutes tout comme les 5 dernières sont tops (la seule émotion que j'ai ressenti était le plan fixe avec l'ordinateur), il y a des bonnes mimiques et un véritable quotidien qui se crée mais le reste ne m'a pas convaincu. Le jeu d'acteur plutôt mauvais à mon sens (que des gens vraiment comme ça tout du long : :/, ce qui n'est pas très plaisant et impliquant émotionnellement. L'histoire est par moments cousus de films blancs et dans cette histoire si simple il y a des moments de "happy Luck" irréalistes... Donc bon clairement pas une catastrophe mais pas un film dont je vais me souvenir demain (et pourquoi vouloir raconter cette histoire glauque quand même ?).
1,0
Publiée le 19 juin 2023
Toujours aussi ennuyeux , lents et tristes ces films japonais!!! On ne m'y reprendra plus. J'ai voulu essayer une autre fois sur la demande d'une amie mai j'ai bien regretté..
4,0
Publiée le 16 juin 2023
C’est un film, assez subtil sur le deuil, spoiler: une jeune femme perd accidentellement son fils, le film raconte ensuite le destin de cette jeune femme, qui hésite entre son mari présent et son EX ( père de l’enfant disparu)
…..on reconnait par les silences, les dialogues, une sensibilité asiatique, qui peut échapper à un européen…. Le réalisateur mélange les cartes, pour mieux les distribuer…C’est assez irréprochable dans la mise en scène, le jeu d’acteurs est brillant, les images sont agréables et variées (gros plans, intérieurs ou paysages) ; J’ai regretté à un moment l’absence de musique (elle aurait pu rajouter au drame) mais c’est un choix que je respecte…..Certains pourront reproche le manque d’action, mais le discours est plutôt psychologique. Il y a parfois un humour très ironique ( je pense à la scène du mariage, qui m’a fait sourire, peut être à tort)
Dernière indication, que fait comprendre la fin touchante du film, le titre en anglais se traduit
par « aime la vie » plus que par « l’amour de la vie », ce que je croyais avant d’avoir vu le film…..Si vous êtes de nature sensible et aimez la patience, je vous conseille ce film assez troublant et émotionnel…
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