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Bart Sampson
344 abonnés
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4,0
Publiée le 14 septembre 2022
A la sortie du film "Un triomphe" je m'étais interrogé sur la capacité de Kad Merad à s'extraire du registre de la comédie populaire où il campe souvent des personnalités interchangeables, ce qui me gênait à l'écran. Paradoxalement avec "Citoyen d'honneur" réalisé par Mohamed Hamidi ("La Vache") et qui est le remake d'un film argentin sorti en 2016 et réalisé par Mariano Cohn, Gastón Duprat (Compétition Officielle), je crois avoir vu Kad Mérad pour la première fois aligné avec lui même. Vu en avant première hier, je suis sorti du film avec la conviction d'avoir vu un film allant au delà de la comédie populaire bon enfant. De quoi parle le film ? Samir Amin est un écrivain comblé, Prix Nobel de littérature, qui vit à Paris, loin de son pays natal, l'Algérie. Il refuse systématiquement toutes les invitations qui lui sont faites. Jusqu'au jour où il décide d'accepter d'être fait « Citoyen d'honneur » de Sidi Mimoun, la petite ville où il est né. Mais est-ce vraiment une bonne idée que de revoir les habitants de cette ville, qui sont devenus, d'année en année, les personnages de ses différents romans Tout comme notre Président de la République, Kad Mérad est un enfant de la post indépendance algérienne mais qui pourtant n'a jamais souhaité livrer cette part de son identité sur Grand Ecran. En une troublante synchronicité avec la visite en Algérie d'Emmanuel Macron, "Citoyen d'honneur" pourrait faire partie de ces oeuvres de réconciliation qui montre à ceux qui n'ont jamais visité l'Algérie ( et j'en fais partie ) la gentillesse de ce peuple et la beauté de ses paysages. C'est très bien filmé, photographié et dialogué et n'esquive pas l'actuel tension entre la jeunesse algérienne et le gouvernement. Je crois d'ailleurs que le film a du être filmé en partie au Maroc pour cette raison. Autre élément admirable, la place faite aux seconds rôles comme l'excellentissime Fatsah Bouyahmed , la très juste Oulaya Amamra et la graîne de star Brahim Bouhlel. A voir le nombre de bonnes comédies françaises programmées sur mon calendrier d'avant-première, il semble que nous ayons passé l'orage des comédies calamiteuses et que le cinéma français ait retrouvé sa vigueur passée. Et c'est tant mieux
C’est un film frais et distrayant. Malgré quelques clichés, on prend un réel plaisir à le découvrir et suivre le retour au pays de cet écrivain nobélisé qui va devenir citoyen d’honneur dans ce village algérien. Les principaux personnages du film Kad MERAD mais aussi l’irrésistible Fatsad BOUYAHMED sont bien dans le ton du film. On suit donc avec délectation ce retour aux sources plein de péripéties aussi bien réjouissantes qu’émouvantes. De plus, la réalisation de qualité de ce film nous permet de découvrir de belles prises de vues de l’Algérie.
Mon Dieu que c'est mou, niaiseux, avec une fin pas du tout raccord. Et oser prétendre une filiation avec l'argentin "El ciudadano ilustre" à l'humour grinçant et implacable. (Evidemment c'est encore Odicino qui aime ça à Télérama 🤢)
N'ayant pas vu le film argentin de 2017 à l'origine de ce remake franco-algérien, j'arrive donc avec un oeil neuf sur cette comédie dramatique. Et le bilan final reste correct, bien que mitigé. Kad Merad joue un personnage un peu ronchon et renfermé, malgré son récent prix Nobel de littérature, il va tout de même accepter de repartir dans la petite ville algérienne qui l'a vu grandir afin d'y recevoir une médaille d'honneur. C'est surtout l'occasion pour lui de retrouver ses racines et de redonner, pourquoi pas, un souffle nouveau à sa vie passablement morose en dépit du succès. Le réalisateur Mohamed Hamidi nous dresse ici le portrait d'une Algérie moderne et épanouie, mais souffrant encore d'une forme de dictature intellectuelle omniprésente. De ce côté là, le film est plutôt incisif, il est dommage que l'histoire globale manque cruellement d'émotion. On sourit de temps en temps sur quelques clowneries de Miloud (Fatsah Bouyahmed), mais cela s'avère somme toute maigrelet et sans réelle accroche affective... Comestible, mais dépourvu de pas mal d'aromates ! Site CINEMADOURG.free.fr
Sous couvert d'hommage à l'Algérie, c'est un énième film sur un immigré originaire du pays qui retourne sur sa terre d'origine et qui redecouvre un monde différent. Sauf que c'est rempli de stéréotypes, les algériens sont niais, ne savent pas parler sans faire de grosses erreurs d'expression, sont forcément ébahis par la présence de l'auteur et archaïques dans leur mode de vie.
Le scénario est empli de bons sentiments mais tout tombe à plat. Le film est ennuyant dans l'ensemble. Tous les perso sont caricaturaux: Mehdi le maître d'hôtel qui écrit des textes, l'adjoint à la culture horrible au possible sans raison, l'étudiante rappeuse qui souhaite du changement dans le pays (le niveau de jeu de Oulaya Amamra est cata). Kad Merad tient son rôle mais toujours le même, celui du taiseux qui va s'ouvrir petit à petit. Fatsah Bouyahmed nous refait la même composition que dans tous ses autres films, c'est marrant parfois, souvent non. Les guest comme Debbouze n'apporte rien.
Le pire c'est la fin du film qui n'a plus rien à voir avec le reste. On assiste à un déferlement de violences sans explication concrète. Nul.
Le tout n'est même pas filmé en Algérie mais au Maroc. Un comble. Mohamed Hamidi avait réussi dans son 1er film Né quelque part à parler du retour au pays avec justesse et émotion. Ici c'est pas très réussi.
Mohamed Hamidi signe ici un film avec une première partie comique puis ose aborder des sujets plus graves par la suite. Kad Merad y joue un écrivain star et retourne en Algérie, pays qu'il a quitté à ses 20 ans pour la France. Nommé citoyen d'honneur de Sidi Mimoun, il va subir les facéties de son guide local (Fatsah Bouyamed), un ami d'enfance à l'humour un peu lourdingue. Le film débute très mal mais la rencontre avec une jeune universitaire (la rayonnante Oulaya Amamra) va donner un peu d'épaisseur aux situations. Les clichés sur le pays ne nous sont pas épargnés mais certains messages sur la corruption ou la liberté d'expression arrivent à émerger. Bref, c'est laborieux mais l'ensemble dégage un message humaniste malgré tout. Dommage quand même de faire passer les paysages et la culture pour algériens alors que le film a été tourné comme souvent au Maroc.
Etait-ce une bonne idée de transposer un scénario reposant sur une trame Argentine / Espagne à une relation, autrement plus complexe et difficile, porteuse de rancœurs, de regrets peut-être... Algérie / France ? Non, car ça ne colle pas trop. Du coup, le scénario ne va pas au bout de son propos. Il se positionne dans un humour assez édulcoré reposant très vaguement sur le genre « Bienvenue chez les... » (qui vous voulez). Ici chez lui l’Algérie pour cet écrivain francophone primé, vivant en France depuis 35 ans, ayant fui à 20 ans son pays natal pour des raisons politiques et échapper aux autorités et au service militaire imposé. La langue de Molière comme vecteur d’émancipation et d’ouverture au monde (cocorico !). Dans cette confrontation avec l’Algérie profonde de son enfance, il aurait pu y avoir un choc des cultures mâtiné de retour aux racines mais ça reste superficiel faute de recherche sur le contenu. Reste le quasi mélodramatique. Et le pamphlet géopolitique (mais encore très peu finalement). Bref, rien d’abouti. A dessein ? Pourtant le film n’a pas été tourné en Algérie nous disent les secrets de tournage. Mais déjà ça et ça ne passait sans doute pas auprès des autorités. Alors, tant qu’a faire peut-être aurait-il fallu en faire davantage, réellement et sans faire semblant ?
J'avais adoré le ton, le courage et la mise en scène du film argentin. Curieuse j'ai voulu voir ce que la version française donnait et bien encore une fois la gentillesse ramollie l'histoire, le réalisateur tartine son film de bonnes intentions et de punchlines qui empêchent le film de parler de son sujet : le difficile retour aux origines. Oulaya est super, fraîche et piquante, kad pas mauvais mais le film m'a ennuyée. Dommage. Encore une adaptation molle.
La bonhomie de Miloud est sympatoche mais tellement soulignée que cela devient lourd et simplet. Kas Merad est tellement taiseux et grincheux qu'on a du mal à s'attacher à lui et que l'émotion ne nous gagne pas. Le personnage de Oulaya est artificiel qui doit symboliser la jeunesse rebelle, et son jeu non dirigé nous rapproche d'un téléfilm. Magnifiques paysages marocains!
Jai pu voir ce film en avant premiere avec mon fils de 11 ans. nous avons ete seduit par le scenario, la musique sublime d Ibrahim Maalouf et le jeu d acteur qui nous a fait rire et aussi pleuré. apparition guest de Jamel comme dans bcp de films de Mohamed Hamidi. Kad Merad emouvant, Oulaya AmaMra etonnante et epoustouflante dans son role rebelle , Fatsah Bouyabeb drole et sensible. Allez voir ce film vous en sortirez avec le sourire et la musique de Maalouf resonnera encore dans votre tete tout comme cette belle histoire. Un bon film francais tourné au Maghreb !!!
Il est vrai que je ne suis pas fan de Kad Merad (alors pourquoi allez le voir, très bonne question). En fait je me suis mise à sa place, si 35 Ans plus tard je retournais voir mon lieu d'enfance (situé dans le Yvelines), je ne crois pas que cela a beaucoup changé, mais en Algérie je pensais que changement il y avait. Or les grèves, la violence et la rancune sont toujours là, mais la jeunesse a beaucoup changé. Le scénario est original et certains acteurs (pas les principaux) ne sont pas mauvais. Pas de quoi en faire un plat !
Excellent film,nous avons aimé. Film polémique sur la situation et les moeurs en algérie, certains ne vont du tout apprécier,on les connait. Pas de temps morts dans la construction et bien sûr de l'humour et de l'humanité,une fin qui a laquelle peut être on ne s'attendait pas compte tenu d'un incident vers la fin du film. A revoir,semble t'il inspiré d'un film Argentin. Tourné au Maroc et pour cause.