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Tivoli
3 critiques
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2,5
Publiée le 21 septembre 2024
On m’avait recommandé ce film à plusieurs reprises. Je dois avouer que je fus un peu déçu. Assez rapidement le rythme du film est posée et on sent que ça va être long. De belles images certes mais un scénario assez léger pour faire un film de 2h30. Également quelques passages un peu à l’eau de rose, spoiler: quand il va voir tous les carnets dans lequel son père a écrit. Puis cet image carré du début à la fin, j’ai cru qu’il y avait un problème à l’enregistrement. Bref un film que je vais assez vite oublier je pense.
Il y a un des deux qui est supérieur à l’autre. Il a trouvé sans chercher sa voie et sa place dans l’univers. L’autre la cherche encore. C’est pour cela qu’il part et revient tout le temps. Un beau film sur l’amitié et sur la vie dans les montagnes avec ces vues sublimes.
Film explorant la complexité de l'amitié, nuancée et marquée par une proximité intense autant que par des moments de distance. Le film dépeint l'évolution personnelle, révélant comment deux modes de vie distincts se croisent et se complètent.
Ce voyage, à la fois intérieur et extérieur, est encadré par les Alpes, dont les sommets deviennent des miroirs des défis à surmonter et de la solitude intérieure des personnages. La nature, ici, est un sanctuaire et un lieu d'exploration, offrant refuge.
Le titre, métaphore, s'inspire d'un proverbe, suggérant que la véritable sagesse vient de l'exploration intérieure plutôt que de la conquête des sommets extérieurs. En somme, une ode à l'introspection, à la simplicité et à l'amitié.
Avec ses réalisateurs flamands et ses acteurs et paysages italiens, ’Les huits montagnes’ déroule la chronique existentielle d’une amitié d’enfance qui se poursuit à travers l’âge adulte, sur les valeurs qui rapprochent ou au contraire éloignent les êtres, sur la compréhension qui se crée peu à peu, les rebondissement de la vie aidant, d’éléments qu’on avait jugé trop hâtivement dans l’impatience de la jeunesse. Le roman de Paolo Cognetti tirait son titre d’une fable tibétaine dont le héros se demandait si celui qui avait appris le plus était celui qui avait exploré les sept montagnes périphériques ou celui qui était resté sur la montagne au centre de toutes les autres. Cette métaphore se retrouve dans les destins croisés de Bruno et Pietro, le premier fondant famille et exploitation agricole dans les alpages qu’il a toujours connus, le second cherchant dans l’ailleurs les réponses à des questions qu’il ne s’est pas encore posé, un chalet isolé en haut d’une montagne leur servant de lieux de retrouvailles périodiques et d’échange, alors que la vie leur fait emprunter des chemins de plus en plus divergents. Malgré son ambition philosophique et temporelle - 30 ans d’amitié et de changements - et son aura d’oeuvre initiatique profonde qui pourrait rafler des prix en festival, ‘Les huit montagnes’ n’est pas exempt de certaines faiblesses, notamment les silences sursignifiants supposés en dire beaucoup et qui évitent d’avoir à se préoccuper des dialogues et le folk tristounet qui prédomine dans la bande sonore (mais on est chez Van Groeningen après tout). Il y a aussi que s’il ne pouvait compter sur les paysages majestueux des Alpes piémontaises, au hasard s’il se déroulait en Campine, les thématiques traitées par le film laisseraient sans doute une impression beaucoup plus prosaïque.
Passée la très longue présentation des différents studios ayant participé au film, cette histoire est belle. Tout simplement belle. Avec des paysages, des personnages excellents du début à la fin. Bref. Si vous voulez le voir, si vous aimez les silences et les odes à la nature, it's the place to be.
Une réfléxion sur l'amitié que les trajectoires de vies peuvent potentiellement mettre à mal avec le temps. Également, une recherche de sa place dans le monde, des choses essentielles dans un environnement de montagnes. Une chronique qui se déroule de l'enfance à l'âge adulte, trop simpliste, contemplative, qui passe à côté de la profondeur des sentiments, des émotions.
Les 8 montagnes est une œuvre brillante sur la vie et le sens de la vie. Un film spirituel et authentique filmé et raconté à la Pagnol. Des personnages charismatiques qui vivent une amitié pure, intime et infaillible dans un décor splendide qui retranscrit merveilleusement la puissance spirituelle de la montagne. Tout y est pour passer un grand moment de cinéma.
Tourné dans les décors sublimes des Alpes italiennes, le récit existentiel lumineux mais un peu trop contemplatif et manquant du coup d'intensité, d’une amitié enracinée dans la montagne, entre deux destins que tout oppose.
LA LIGNE ROUGE. Debout sur la montagne, Felix essoufflé par l'altitude, laisse dérouler sa pellicule sur un immense pâturage de paysage. Ses montagnes russes accouchent d'une multitudes d'images alpines sans émotion. Quand le berger n'est pas là, le mouton s'égare. Heidi a aimé.
Une belle qualité motivant ma note : l’étude psychologique de ces deux amis est l’atout principal du film, avec une photo hors du commun. Par contre des défauts : beaucoup trop long (2h27) pour le peu qu’il y a à raconter, une tendance écolo-gauchiste limite agaçante, et un réalisme pas toujours atteint. Mais indéniablement on s’évade. A voir
3.5 pour les paysages merveilleux mais ce film est beaucoup trop lent,sans rebondissements et sans intérêt quant au scénario... amitié invincible entre un enfant de la ville et celui de la montagne. amitié qui ne se ternira pas mais qui débouche sur une fin tellement prévisible et inintéressante.... peu de dialogues, trop d'introspection,trop de plans fixes....et cet amour inconditionnel pour la montagne qui ne peut que déboucher sur un drame
Les Huit montagnes donne à voir une histoire d'amitié sur le temps long entre Bruno, garçon des montagnes abandonné par son père, et Pietro, fils unique d'une famille bourgeoise de Turin en rébellion contre ses parents. Dans les paysages époustouflants et rudes du Piémont, c'est un joli film qui repose sur quelques brillantes idées de scénario - la coexistence de ces doubles inséparables, et le mythe qui donne son titre au film, distinguant mais rassemblant celui qui reste et celui qui part. Il y a quelques moments de grâce, qui vont émouvoir tous ceux qui ont pu, un jour, vivre une amitié très forte ou ressentir cette liberté qui n'existe qu'à la montagne. Néanmoins, le film souffre de plusieurs défauts majeurs, qui l'empêchent d'accomplir complètement son programme. Il est tout d'abord sursignifiant, accumulant les symboles jusqu'à l'écoeurement ; il a aussi beaucoup trop recours à une imagerie éculée, qui trop souvent agace plus qu'elle n'émeut : on pense à ces scènes rythmées par des guitares sèches (pour l'authenticité) qu'on croirait sorties d'émissions tire-larmes et à cette façon d'envisager le voyage et l'exotisme comme une story Instagram à destination des backpackers (il suffit par exemple à Pietro de quelques mots baragouinés en anglais et de trois photos avec des enfants pour se sentir quasiment Népalais). Enfin, l'amitié que le film dépeint est elle-même assez peu vraisemblable, la faute à des dialogues très maigres, et à un recours trop systématique aux silences "plein de sens" - en fait assez paresseux. C'est simple, Bruno et Pietro ne se disent presque rien de significatif pendant ces 2h30, au point où l'on ne peut s'empêcher de penser que leur amitié est désincarnée. Huit montagnes est par conséquent un film que j'aurais aimé aimer, mais dont la réalisation concrète est assez décevante. Un amateur de randonnée et de beaux paysages y trouvera toutefois largement son compte.
Le film dégage une indéniable poésie. Les acteurs font le job, et les images, les paysages sont vraiment magnifiques. Le problème pour cette belle ode a la nature et a l’amitié, c’est qu’il n’y a quasiment pas de scénario pour un film d’une durée de 2 heures 30… Alors forcément malgré les qualités indéniables du film, on trouve parfois le temps un peu long a certains moments. Du coup, les critiques des spectateurs semblent quelque peu exagérément positives.
Le film prend le risque de prendre de ne pas vraiment offrir de rebondissements narratifs. Juste une narration sur le long cours, sur une amitié qui se crée, se distend, se solidifie. C'est par moment ennuyant, mais la lenteur du film infuse l'esprit du spectateur après la projection. À l'heure où certains récits sont sur vitaminés, c'est un risque et le film ne convainc pas complètement, mais finit par dire des choses, sur le besoin d'évoluer, sur les hauts et bas de la vie, qui vous laisse perdu à 20 ans et vous récupère à 40 quand d'autres font le chemin inverse. C'est intéressant mais pas accompli. La musique folk est approprié à l'histoire, et il y a des plans de montagnes qu'aucun trucages et effets numériques n'atteindra.