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Votre avis sur Les Huit Montagnes ?
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Excellent film sur l'amitié et la montagne. Une parfaite harmonie de l'homme et de la nature. J'ai aimé le livre, j'ai adoré le film.
Superbe film qui réussit la gageure de donner à voir quarante année d'un amitié hors norme. Evidemment, les professionnels de la critique qui n'ont jamais mis un pied en montagne n'y ont rien compris.
Christoblog
De quoi Les huit montagnes est-il le film ?
Tout au long de ses (parfois longues) 2h et 27 minutes, chacun pourra proposer sa réponse. Certains y verront une fresque mollassonne exaltant des valeurs qu'ils considèrent comme gnangnan (l'amitié, la primauté de la montagne sur les villes).
Personnellement, j'y ai plutôt vu le portrait d'une génération qui cherche un sens à vie et ne le trouve pas, ne trouvant un repos de l'esprit qu'immergé dans la nature. Avec un sujet pareil, il ne faut évidemment pas s'attendre à des rebondissements perpétuels : il sera surtout question d'hésitations, d'erreurs, d'occasions manquées, d'amours avortés, de pères absents, et de temps qui passe (sur les visages, les décors, les maisons). Bref Les huit montagnes est peut-être le film du manque, ou du ratage.
D'une facture très classique, la production du couple Felix van Groeningen / Charlotte Vandermeersch ne ravira donc pas les esthètes en quête de nouveauté stylistique ou de scénario haletant, mais comblera les spectateurs souhaitant se laisser entraîner dans un long récit romanesque, se déroulant dans un cadre somptueux.
Je cherche dans ma mémoire, mais je crois bien n'avoir jamais vu la montagne aussi bien filmée au cinéma.
Tout au long de ses (parfois longues) 2h et 27 minutes, chacun pourra proposer sa réponse. Certains y verront une fresque mollassonne exaltant des valeurs qu'ils considèrent comme gnangnan (l'amitié, la primauté de la montagne sur les villes).
Personnellement, j'y ai plutôt vu le portrait d'une génération qui cherche un sens à vie et ne le trouve pas, ne trouvant un repos de l'esprit qu'immergé dans la nature. Avec un sujet pareil, il ne faut évidemment pas s'attendre à des rebondissements perpétuels : il sera surtout question d'hésitations, d'erreurs, d'occasions manquées, d'amours avortés, de pères absents, et de temps qui passe (sur les visages, les décors, les maisons). Bref Les huit montagnes est peut-être le film du manque, ou du ratage.
D'une facture très classique, la production du couple Felix van Groeningen / Charlotte Vandermeersch ne ravira donc pas les esthètes en quête de nouveauté stylistique ou de scénario haletant, mais comblera les spectateurs souhaitant se laisser entraîner dans un long récit romanesque, se déroulant dans un cadre somptueux.
Je cherche dans ma mémoire, mais je crois bien n'avoir jamais vu la montagne aussi bien filmée au cinéma.
Deux enfants partagent les mêmes passions en se retrouvant les saisons d'été à la montagne. Des vacances pour l'un, l'occasion de se divertir entre les travaux de foins et autres traites de vaches.
Tous deux vont découvrir la haute montagne à travers des randonnées organisées par le père du citadin.
Leur vie va diverger à adolescence. L'un reste à Turin pour ses études , l'autre sur place exerce les métiers manuels.
C'est Bruno, le montagnard qui a trouvé sa voie. Pietro le citadin reste très partagé entre la ville et son désir de revenir à la montagne.
Le film montre comment à partir de caractères très proches, les vies divergent à ce point sur un simple choix à un moment donné, et combien il est difficile de vivre entre deux mondes. Pietro n'est ni citadin ni montagnard.
Évidemment les choses ne vont pas en rester là...
Très belles images, mais bizarrement en format 4/3 (ou académie, peu importe?). Musique insupportablement gnan-gnan en haut des sommets, le tout un peu longuet, ... il y a tout de même de sacrés travers !
Abstraction de cela, très bon film sur la difficulté de choisir son camp, ou de rester entre les deux....
Tous deux vont découvrir la haute montagne à travers des randonnées organisées par le père du citadin.
Leur vie va diverger à adolescence. L'un reste à Turin pour ses études , l'autre sur place exerce les métiers manuels.
C'est Bruno, le montagnard qui a trouvé sa voie. Pietro le citadin reste très partagé entre la ville et son désir de revenir à la montagne.
Le film montre comment à partir de caractères très proches, les vies divergent à ce point sur un simple choix à un moment donné, et combien il est difficile de vivre entre deux mondes. Pietro n'est ni citadin ni montagnard.
Évidemment les choses ne vont pas en rester là...
Très belles images, mais bizarrement en format 4/3 (ou académie, peu importe?). Musique insupportablement gnan-gnan en haut des sommets, le tout un peu longuet, ... il y a tout de même de sacrés travers !
Abstraction de cela, très bon film sur la difficulté de choisir son camp, ou de rester entre les deux....
Loin de l'hystérie des trop longs métrages à gros budgets qui n'ont rien à raconter., voilà un film peu bavard, d'une grande finesse et d'une lenteur savoureuse. Un véritable bol d'air pur de haute altitude. C'est bon !
Très beau film adapté du roman à succès de Paolo Cognetti (Prix Medicis étranger 2017), un film intelligent et sensible, un régal en cette fin d'année. Une histoire authentique d'amitié pure et fraternelle, une histoire de vie, deux vies menées en parallèle qui vont se rejoindre, se compléter, se nourrir spirituellement l'une de l'autre ; des acteurs justes, des décors naturels à couper le souffle (c'est le cas de le dire) le grand air de ces montagnes à la fois dures et généreuses, au gré des saisons et au fil des ans.
Un film sur une histoire d'amitié profonde et authentique, comme le témoignage d'une expérience vécue de la fin de l'enfance à la maturité d'une vie d'adulte, sensible et bouleversant.
Un film sur une histoire d'amitié profonde et authentique, comme le témoignage d'une expérience vécue de la fin de l'enfance à la maturité d'une vie d'adulte, sensible et bouleversant.
Bouleversant de vérité et de justesse concernant la passion de la montagne, et surtout sur le dilemme entre la soif de découverte et l'amour de ses racines.
Il y a clairement un biais critique dont pâtît le film aujourd'hui. Lorsque Cannes n'est pas un cadeau (pour le pire, on se rappelle du sort des Patriotes de Rochant). Ici l'inverse, le prix qui vous plombe votre exploitation. Car oui, il est certain que ce film ne méritait pas une distinction. Son traitement est des plus académiques, son sujet "inoffensif", sans singularité. Cette récompense aura donc déclenché l'ire d'une partie de la critique un peu exaspéré par ce choix trop léger.
Mais que reste t'il si l'on se penche sur le film seul. Certes son traitement n'est pas renversant (un beau travelling arrière aérien final sur le bruit sombre d'un hélicoptère nous fait tout de même un beau moment de cinéma). Mais son récit est tenu, l'adaptation du roman qui me semble respecté à la lettre ne souffre pas de critique. Un beau travail. Il est aussi bien incarné, sans faute. C'est un beau récit, très sombre en définitif, sur des chemins de vie qui se perdent. Les Alpes assurent pour ce qui est décors (après le format de l'image interroge. Pourquoi donc ce carré ?).
Que le film ne laisse pas une empreinte vivace peut être entendu. Mais qu'il ne constitue pas un récit vidéo des plus honorables devant lequel on ne perd pas son temps (on est pas devant Netflix), qui vous tient 2h (en bonne compagnie) ne semble pas discutable.
A l'heure où certaines maisons produisent des ##### en chaine avec pour seul objectif de s'engraisser de peu plus, sans parfois que la critique s'en émeuve, il conviendrait de donner à ce film le traitement critique qu'il mérite.
Mais que reste t'il si l'on se penche sur le film seul. Certes son traitement n'est pas renversant (un beau travelling arrière aérien final sur le bruit sombre d'un hélicoptère nous fait tout de même un beau moment de cinéma). Mais son récit est tenu, l'adaptation du roman qui me semble respecté à la lettre ne souffre pas de critique. Un beau travail. Il est aussi bien incarné, sans faute. C'est un beau récit, très sombre en définitif, sur des chemins de vie qui se perdent. Les Alpes assurent pour ce qui est décors (après le format de l'image interroge. Pourquoi donc ce carré ?).
Que le film ne laisse pas une empreinte vivace peut être entendu. Mais qu'il ne constitue pas un récit vidéo des plus honorables devant lequel on ne perd pas son temps (on est pas devant Netflix), qui vous tient 2h (en bonne compagnie) ne semble pas discutable.
A l'heure où certaines maisons produisent des ##### en chaine avec pour seul objectif de s'engraisser de peu plus, sans parfois que la critique s'en émeuve, il conviendrait de donner à ce film le traitement critique qu'il mérite.
C'est l'un des plus beaux film que j'ai vu cette année.
On a rarement filmé la montagne aussi bien, aussi justement, pour en faire un personnage à part entière. Les acteurs sont merveilleux de justesse, si beaux et si touchants. Le temps ne parait jamais long, on se plonge dans cette histoire d'amitié sur toute la durée du film, sans aucun problème. Du grand cinéma.
On a rarement filmé la montagne aussi bien, aussi justement, pour en faire un personnage à part entière. Les acteurs sont merveilleux de justesse, si beaux et si touchants. Le temps ne parait jamais long, on se plonge dans cette histoire d'amitié sur toute la durée du film, sans aucun problème. Du grand cinéma.
Yves G.
Pietro a une dizaine d’années. Turinois, garçon des villes, il passe ses vacances chaque année avec ses parents dans les montagnes du Val d’Aoste où son père, passionné de randonnée, l’entraîne à l’assaut des cimes. Pietro s’y lie d’amitié avec Bruno, un orphelin élevé à la dure par son oncle et sa tante. Malgré leurs différences de classe et leurs choix de vie antagonistes, Pietro décidant de partir au bout du monde alors que Bruno ne franchira jamais les limites de sa vallée, une amitié profonde et durable cimentera les deux hommes.
L’écrivain italien Paolo Cognetti a accédé à la gloire avec ce roman en partie autobiographique écrit au mitan des années 2010. Il obtint le prix Strega, l’équivalent du Goncourt. Sa traduction immédiate en français décrocha la même année le prix Médicis étranger. Je le lus et n’en gardai aucun souvenir. Mauvais présage.
Curieusement, son adaptation est signée de deux cinéastes belges, Felix Van Groeningen, le réalisateur des excellents "Belgica", "Alabama Monroe" et "La Merditude des choses", et sa compagne Charlotte Vandermeersch qui s’embrassèrent à bouche que veux-tu lorsque leur fut décerné en mai dernier à Cannes le prix du jury pour ce film.
Pourquoi diable ont-ils quitté le plat pays qui est le leur pour les intimidantes cimes des Alpes pennines ? Sans doute ont-ils, comme ses innombrables lecteurs, été séduits par la morale du livre.
C’est précisément cette morale, qu’on croirait tout droit sortie d’un manuel de développement personnel, qui m’a donné des boutons : retour à la terre – qui, elle, ne ment pas – hymne à la nature, transmission des valeurs, le tout agrémenté d’un zeste de philosophie bouddhiste (faut-il faire le tour des huit montagnes ou monter au sommet du mont Meru… ou pour le dire autrement faut-il ou pas quitter son village pour vivre sa vie ?)… Beurk !
Et le tout qui plus est dilué dans un film interminable de près de deux heures trente.
Je pourrais arrêter là cette critique cinglante. Mais l’honnêteté m’oblige à reconnaître à ces Huit montagnes quelques qualités. D’abord bien sûr la majestueuse beauté des paysages, hélas engoncée dans une image carrée dont on ne comprend pas la raison. Ensuite, à rebours de la caricature que je viens d’en faire, une prise de distance par rapport aux bienfaits d’une sobriété heureuse au contact de la nature qui, si elle est riante l’été, devient ingrate l’hiver venu. Enfin une durée hors norme que justifie un récit qui prend son temps, qui raconte sur trois décennies l’histoire de deux vies et qui s’autorise quelques détours jusqu’au Népal.
L’écrivain italien Paolo Cognetti a accédé à la gloire avec ce roman en partie autobiographique écrit au mitan des années 2010. Il obtint le prix Strega, l’équivalent du Goncourt. Sa traduction immédiate en français décrocha la même année le prix Médicis étranger. Je le lus et n’en gardai aucun souvenir. Mauvais présage.
Curieusement, son adaptation est signée de deux cinéastes belges, Felix Van Groeningen, le réalisateur des excellents "Belgica", "Alabama Monroe" et "La Merditude des choses", et sa compagne Charlotte Vandermeersch qui s’embrassèrent à bouche que veux-tu lorsque leur fut décerné en mai dernier à Cannes le prix du jury pour ce film.
Pourquoi diable ont-ils quitté le plat pays qui est le leur pour les intimidantes cimes des Alpes pennines ? Sans doute ont-ils, comme ses innombrables lecteurs, été séduits par la morale du livre.
C’est précisément cette morale, qu’on croirait tout droit sortie d’un manuel de développement personnel, qui m’a donné des boutons : retour à la terre – qui, elle, ne ment pas – hymne à la nature, transmission des valeurs, le tout agrémenté d’un zeste de philosophie bouddhiste (faut-il faire le tour des huit montagnes ou monter au sommet du mont Meru… ou pour le dire autrement faut-il ou pas quitter son village pour vivre sa vie ?)… Beurk !
Et le tout qui plus est dilué dans un film interminable de près de deux heures trente.
Je pourrais arrêter là cette critique cinglante. Mais l’honnêteté m’oblige à reconnaître à ces Huit montagnes quelques qualités. D’abord bien sûr la majestueuse beauté des paysages, hélas engoncée dans une image carrée dont on ne comprend pas la raison. Ensuite, à rebours de la caricature que je viens d’en faire, une prise de distance par rapport aux bienfaits d’une sobriété heureuse au contact de la nature qui, si elle est riante l’été, devient ingrate l’hiver venu. Enfin une durée hors norme que justifie un récit qui prend son temps, qui raconte sur trois décennies l’histoire de deux vies et qui s’autorise quelques détours jusqu’au Népal.
Très beau film, fidèle au roman du même nom.
Paysages magnifiques et une belle histoire.
Acteurs justes.
J'ai passé un excellent moment.
Paysages magnifiques et une belle histoire.
Acteurs justes.
J'ai passé un excellent moment.
Magnifique très proche du livre.
Contrairement à certaines critiques journalistiques il ne me semble pas que ce soit un ode à l'écologie en filigrane.
C'est simplement l'histoire d'une grande amitié avec beaucoup d'émotions dans les montagnes que les critiques parisiennes ne connaissent qu'au travers des stations de ski.
A voir.
Contrairement à certaines critiques journalistiques il ne me semble pas que ce soit un ode à l'écologie en filigrane.
C'est simplement l'histoire d'une grande amitié avec beaucoup d'émotions dans les montagnes que les critiques parisiennes ne connaissent qu'au travers des stations de ski.
A voir.
Nostra casa
Charlotte Vandermeersch et Felix Van Groeningen ont encore frappé. Après Alabama Monroe et Belgica, le couple de cinéastes flamands nous offre pour les fêtes une ode à la fragilité et à la force de tout être vivant… Une pure merveille. Pietro est un garçon de la ville, Bruno est le dernier enfant à vivre dans un village oublié du Val d’Aoste. Ils se lient d’amitié dans ce coin caché des Alpes qui leur tient lieu de royaume. La vie les éloigne sans pouvoir les séparer complètement. Alors que Bruno reste fidèle à sa montagne, Pietro parcourt le monde. Cette traversée leur fera connaître l’amour et la perte, leurs origines et leurs destinées, mais surtout une amitié à la vie à la mort. 147 minutes qu’on ne voit pas passer, emportés par la force de l’histoire, la splendeur des images et l’excellence de l’interprétation. Un Prix du Jury à Cannes parfaitement mérité.
Adaptée du roman éponyme de Paolo Cognetti, voilà une des histoires les plus belles et les plus pures qu’on ait vu depuis bien longtemps au cinéma. C’était pourtant une gageure que de passionner le spectateur de 2022 à une amitié tendre, fondée sur le respect mutuel, et où la compétition n’a pas sa place. Même si ce n’est pas toujours facile, chacun respecte ici la liberté de l’autre. On se laisse bercer par les cycles de la nature par l’évolution de l’amitié et par une lenteur calculée et assumée qui est la marque de ce film avec les merveilleux paysages qui servent d’écrin à ce long moment loin des folies du monde. On ressort de là lavé voire purifié par tant de beauté. Incontournable.
Luca Marinelli et Alessandro Borghi, - déjà amis dans la vie – se complètent parfaitement à l’écran… Sans oublier les jeunes Cristiano Sassella et Lupo Barbiero qui les campent à l’adolescence. Filippo Timi, Elisabetta Mazzullo et Elena Lietti complètent le haut de l’affiche. Je ne saurais passer sous silence la très belle musique de Daniel Norgren. Tout est ici décidément très réussi et assumé dans ce film très long mais dans lequel on se sent tellement bien qu’on a du mal à en sortir. J’ai adoré… mais vous aviez sans doute compris.
Charlotte Vandermeersch et Felix Van Groeningen ont encore frappé. Après Alabama Monroe et Belgica, le couple de cinéastes flamands nous offre pour les fêtes une ode à la fragilité et à la force de tout être vivant… Une pure merveille. Pietro est un garçon de la ville, Bruno est le dernier enfant à vivre dans un village oublié du Val d’Aoste. Ils se lient d’amitié dans ce coin caché des Alpes qui leur tient lieu de royaume. La vie les éloigne sans pouvoir les séparer complètement. Alors que Bruno reste fidèle à sa montagne, Pietro parcourt le monde. Cette traversée leur fera connaître l’amour et la perte, leurs origines et leurs destinées, mais surtout une amitié à la vie à la mort. 147 minutes qu’on ne voit pas passer, emportés par la force de l’histoire, la splendeur des images et l’excellence de l’interprétation. Un Prix du Jury à Cannes parfaitement mérité.
Adaptée du roman éponyme de Paolo Cognetti, voilà une des histoires les plus belles et les plus pures qu’on ait vu depuis bien longtemps au cinéma. C’était pourtant une gageure que de passionner le spectateur de 2022 à une amitié tendre, fondée sur le respect mutuel, et où la compétition n’a pas sa place. Même si ce n’est pas toujours facile, chacun respecte ici la liberté de l’autre. On se laisse bercer par les cycles de la nature par l’évolution de l’amitié et par une lenteur calculée et assumée qui est la marque de ce film avec les merveilleux paysages qui servent d’écrin à ce long moment loin des folies du monde. On ressort de là lavé voire purifié par tant de beauté. Incontournable.
Luca Marinelli et Alessandro Borghi, - déjà amis dans la vie – se complètent parfaitement à l’écran… Sans oublier les jeunes Cristiano Sassella et Lupo Barbiero qui les campent à l’adolescence. Filippo Timi, Elisabetta Mazzullo et Elena Lietti complètent le haut de l’affiche. Je ne saurais passer sous silence la très belle musique de Daniel Norgren. Tout est ici décidément très réussi et assumé dans ce film très long mais dans lequel on se sent tellement bien qu’on a du mal à en sortir. J’ai adoré… mais vous aviez sans doute compris.
Magistralement interprété et filmé, une bande son du tonnerre, une montagne à couper le souffle à toutes les saisons et une magnifique aventure humaine. Les critiques qui s'ennuient n'ont sans doute jamais quitté Paris ou Turin.
A des kilomètres des Van Groeningen habituels que j'adore tout autant.
A des kilomètres des Van Groeningen habituels que j'adore tout autant.
Très long, très ennuyeux.
Des longueurs, des longueurs, des longueurs...
Personnages peu attachants.
Jolis paysages tout de même.
Des longueurs, des longueurs, des longueurs...
Personnages peu attachants.
Jolis paysages tout de même.
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