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    Houria
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    jean l.
    jean l.

    159 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2023
    Formidable film sur la résilience
    A travers l ‘histoire d’une danseuse qui est blessée mais retrouve son énergie grâce à l’amitié, ce film donne la joie de vivre et l’énergie positive pour retrouver sa vie après une chute
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2022
    Houria (Liberté, en arabe) fait beaucoup penser à En corps de Klapisch, avec son héroïne danseuse, obligée de donner un nouveau sens à son existence, en essayant de se reconstruire mentalement et physiquement. Le contexte algérien, évidemment, permet au film d'acquérir sa propre singularité et la comparaison s'arrête là. Reconstituer le duo gagnant de Papiche, Mounia Meddour à la réalisation avec Lyna Khoudri devant sa caméra, promettait beaucoup et le début du film, très enlevé, confirme les bonnes vibrations attendues. Mais la bonne impression ne dure pas vraiment avec, en cause, une propension à vouloir aborder une multitude de sujets sans en approfondir un seul : la résilience de son personnage principal, l'envie que son agresseur soit puni, l'incurie de la police locale, la solidarité entre femmes, le mirage du départ vers l'Europe, etc. En même temps, Houria est une œuvre qui brille par sa générosité alliée à l'espérance quelque peu candide de voir les choses évoluer en Algérie et il n'y a pas mieux que le talent de Lyna Khoudri pour communiquer cette énergie. Mais ici, elle doit partager la vedette avec une splendide Rachida Brakni, à laquelle on doit les scènes les plus émouvantes. Papicha marquait l'arrivée en fanfare d'une réalisatrice et d'une actrice unies dans un projet magnifique. Houria, malgré des qualités certaines, se situe un peu en deçà, ce qui n'empêche pas d'attendre avec confiance une nouvelle collaboration entre les deux femmes.
    Alice L
    Alice L

    166 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2023
    Le nouveau film de Mounia Meddour après "Papicha" est une merveille, Lyna Khoudri est extraordinaire dans le rôle de cette danseuse passionnée et résiliente. On en ressort avec plus de force
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    772 abonnés 1 524 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mars 2023
    A travers le portrait d'une jeune danseuse classique devant réinventer sa vie suite à une agression, cette oeuvre dresse un tableau sans concession de la société algérienne actuelle, en insistant essentiellement sur la place des femmes à l'intérieur de celle-ci.
    Je n'ai pas aimé cette façon de filmer malheureusement à la mode : gros plans abusifs caméra à l'épaule, pour plus d'immersion et de réalisme.
    Cet abus de plans rapprochés en mouvement donne plutôt rapidement mal à la tête !
    De plus, les personnages et les situations ne sont pas assez fouillées : tout est survolé et suggéré, mais rien n'est véritablement creusé ni expliqué.
    Dommage, côté casting, Lyna Khoudri était pourtant un choix très judicieux !
    Bof bof bof...
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Yves G.
    Yves G.

    1 481 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mars 2023
    Houria (Lyna Khoudri) a une passion : la danse classique qu’elle apprend avec Sabrina, sa mère (Rachida Brakni), dans l’espoir d’en faire un jour peut-être son métier. Mais ses rêves se brisent, la nuit où Houria est agressée dans les rues d’Alger. Le choc la prive de la parole et l’oblige à une longue rééducation pour retrouver l’usage de ses jambes. Durant sa convalescence, Houria rencontre un groupe de femmes soignées à l’hôpital : certaines sont sourdes et muettes, d’autres sont autistes, d’autres encore ne se sont jamais remises du traumatisme causé par la mort de leurs proches….

    Trois ans après "Papicha", Mounia Meddour réalise son deuxième film avec, dans le rôle titre, l’actrice extraordinaire que le premier avait lancée : Lyna Khoudri. L’actrice franco-algérienne, César du meilleur espoir féminin, a fait du chemin depuis, avec des premiers rôles dans "Haute couture" ou "La Place d’une autre" et des rôles secondaires dans "The French Dispatch", "Nos frangins", "Novembre". Le film repose tout entier sur ses épaules. Elle est de tous les plans et le porte avec toujours la même énergie électrisante, la même colère rentrée… et un travail qu’on imagine immense pour apprendre la langue des signes et donner l’illusion d’être une ballerine confirmée.

    Mais hélas, pendant que sa protégée gravit à toute allure les marches vers la célébrité, Mounia Meddour semble faire du surplace. Houria est le pâle décalque de "Papicha". Les mêmes sujets le traversent : la décennie noire en Algérie (Sabrina ne se console pas de l’assassinat de son mari), les rêves d’exil (Sonia, la meilleure amie de Houria, rêve de quitter l’Algérie pour l’Espagne au péril de sa vie), le « hittisme » des jeunes Algérois qui s’ennuient et les combats de bélier avec lesquels ils essaient de se distraire…. C’est beaucoup, c’est sans doute trop pour un film qui aurait gagné à se concentrer sur son seul sujet.

    Le problème est que ce sujet-là – la lente reconstruction d’une danseuse dont les rêves se fracassent sur l’accident qui l’éloigne des planches – vient d’être traité avec le succès qu’on sait par Cédric Klapisch. "En corps" m’avait enthousiasmé au point d’en faire un de mes films préférés de l’année passée, tout en haut de mon Top 10. Je sais que cet enthousiasme n’était pas unanimement partagé. Mais, en tout état de cause, ce film-là, beaucoup plus réussi que ce film-ci, lui porte une ombre fatale.
    cinéjadore
    cinéjadore

    10 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mars 2023
    Quelle déception hier soir à l'avant première. Après Papicha je m'attendais à passer un bon moment. Quel ennui. Filmer de jolies actrices ne suffit pas. Scénario vide sans émotion. On voit ces actrices qui s'amusent entre elles mais pas le
    public. Allez voir En corps de Klapisch pour le côté danse. Dommage
    PLR
    PLR

    467 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2023
    Au-delà de l’accident de la vie (une agression brisant les rêves artistiques et privant de la parole), le style narratif est quelque peu allégorique (la danse moderne comme vecteur de communication). C’est somme toute joli à l’image mais c’est quand même lassant car le cinéma c’est plutôt fait pour raconter une histoire, une intrigue, un parcours de vie, davantage que pour faire spectacle de danse. Quelques évocations ici ou là de la société algérienne contemporaine, traumatisée et blessée de son histoire intérieure récente, mais très survolé, seulement suggéré. Or c’est ça qui aurait pu et dû être intéressant. La crainte d’aborder de front des sujets tabous ou mal cicatrisés ? Les réalisateurs et réalisatrices du pays voisin, le Maroc, on parfois les mêmes retenues pour faire un film somme toute social mais en évitant d’aborder réellement la société. Aux spectateurs d’ici de comprendre s’ils ont les clés, ce qui ne sera pas le cas de tous, loin de là.
    Joce2012
    Joce2012

    205 abonnés 587 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mars 2023
    Ce film m'a dérangé et ennuyé, trop de faits négatifs dans le même film, heureusement que les moments de danse apaisent un peu les choses
    Hicham
    Hicham

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mars 2023
    très déçu par le film, des combats de beliers a Alger ! pas crédible du tout, étant algérien je n'ai jamais vu ce genre de combat, film plat, pleurnichant, dommage vu la qualité des actrices, très loin du niveau de papicha...
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2023
    Fin 2019, le film "Papicha", premier long métrage de la réalisatrice franco-algérienne Mounia Meddour, présenté à Un Certain Regard à Cannes 2019, avait enthousiasmé la plupart des spectateurs, avait obtenu le César du meilleur premier film en 2020 mais avait partagé la critique dont une partie avait trouvé sa réalisation trop lourde et trop démonstrative. Comment allait on réagir face à "Houria", deuxième long métrage de Mounia Meddour ? Force est de reconnaitre que, si la qualité principale de "Papicha", le sujet traité, est toujours présente dans "Houria", les défauts de réalisation observés dans "Papicha" sont toujours, malheureusement, également présents dans "Houria", voire même amplifiés : presque tout est forcé, les scènes de joie, particulièrement exubérantes, apparaissent comme étant totalement factices, les plans sont trop souvent exagérément dilatés et, au final, le film dégage surtout de l’ennui et, pas du tout, l’émotion qu’on pouvait espérer.
    Christoblog
    Christoblog

    830 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mars 2023
    Houria souffre des comparaisons.

    Tout d'abord, son thème rappelle irrésistiblement celui d'En corps : une danseuse classique se blesse, sa vie et sa santé mentale en sont bouleversées, mais elle va se reconstruire en tissant de nouveaux liens sociaux et en s'initiant à la danse contemporaine. Mais là où le film de Klapisch emportait son spectateur, certes parfois avec maladresse, le film de Mounia Meddour semble figé dans son propos, et n'exalte pas vraiment les corps.

    Je n'ai pas été bouleversé par les malheurs de Houria, et sa rédemption ne m'a semblé ni crédible, ni jouissive : il y a un manque d'incarnation dans la façon dont Lyna Khoudri danse.

    L'autre comparaison dont souffre Houria, c'est celle qu'on ne manque de faire avec le film précédent de la réalisatrice, Papicha : même actrice principale, même façon façon de filmer nerveuse, thèmes semblables (une jeune fille empêchée dans la réalisation de son destin artistique par la violence de la société algérienne).

    Là où Papicha touchait toujours juste (profondeur du contexte, intensité des émotions, lente évolution du contenu narratif) Houria rate à peu près tout : les péripéties sont survolées (les combats du début par exemple), les relations entre les personnages ne sont qu'esquissées et le film apparaît au final comme un gentil portrait plutôt que comme un destin brisé.

    On attend maintenant que la réalisatrice Mounia Meddour mette son talent, qui est grand, au service d'une histoire plus complexe et plus ambitieuse.
    Flower 0478
    Flower 0478

    66 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2023
    Très belle histoire mais un peu long par certains moments j'ai trouvé l'actrice principale touchante dans son interprétation elle reprend goût à la vie suite à son agression et pendant sa rééducation elle fait la connaissance de d'autres femmes marqués par la vie sinon la scène finale est pas mal je vous laisse découvrir.
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2023
    Très vite on remarque que ce film est dans la droite lignée de "Papicha" (2019), dans le style, dans le genre et dans tout son contexte politico-social de l'Algérie et à la position de la femme. La mode a laissé place à la danse mais il est toujours question d'émancipation, de passion, de liberté et une dimension qui rappelle un peu "En Corps" (2022). L'intelligence de Mounia Meddour est d'éviter tous les écueils inhérents au genre, à savoir que Houria ne se morfond pas, rebondit vite car elle ne peut s'empêcher de danser (passion), elle ne tergiverse pas dans ses émois ou ses doutes, et si elle en a elle avance malgré tout, jamais on ne tombe dans le pathos car la liberté c'est aussi savoir la saisir et la résilience reste un combat. Par contre on peut aussi être un peu déçu par des chorégraphies qui font un peu amateur, sans doute accentuer dans des séquences de danse trop découpées ce qui cassent la fluidité de l'ensemble. Mais la vraie réussite du film est comment le récit intègre la question du passé, la relation ambigüe et complexe avec la question du pardon, des causes et conséquences qui en découlent. Si les danseuses symbolisent l'optimisme et l'espoir, l'histoire démontre un pragmatisme et une fatalité qui fait encore peur.
    Site : Selenie.fr
    Félix MASSON
    Félix MASSON

    26 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mars 2023
    Le film dit des belles choses et des choses qui sont importantes d'être montrées. La photo est sympathique. Après, le film est assez limité. Ok, on suit ces différentes femmes mais on ne sent pas assez l'évolution de toutes. Il manque d'une réelle conclusion et d'une démarche. Là on fait face à ces différents évènements tragiques qui arrivent et sans qu'ils en aient un poids immense. La fin qui ne conclue rien est dommage. Les acteurs jouent bien mais il n'y a pas de grandes envolées. Il est un peu minimaliste et se contente trop d'exposer. Le scénario est trop faible enfait...
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2023
    Film superbe, dans la même veine que "Papicha", le précédent film de la réalisatrice. Il met en évidence des femmes, sublimes, qui veulent se battre pour leur pays, mais qui subissent aussi les violences du terrorisme et des zodiaques d'immigrants. Réflexion sur la capacité de se relever après un traumatisme (le personnage principal perd sa voix suite à l'agression qu'elle a subie) car ces femmes sont des battantes. Témoignage aussi de l'importance du soutien de ses proches (famille et amis) pour se relever.
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