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    Sur l'Adamant
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    68 critiques spectateurs

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    Pascal F.
    Pascal F.

    26 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2023
    S’il y a un point commun à l’ensemble des films que Nicolas Philibert a réalisé, c’est le regard si bienveillant et humain sur les personnes qu’il rencontre et présente dans ces documentaires. Le film « Sur l’Adamant » ne déroge pas à la règle.
    Pendant les presque 2h00 du film, nous découvrons la vie d’un hôpital de jour psychiatrique en croisant patients et soignants.
    Un lieu qui laisse place au dialogue, à l’écoute et aux expressions artistiques.
    Entre les témoignages de différents patients exprimant leurs états d’âme et leurs souffrances, les scènes de vie du centre, les réunions entre patients et soignants, Nicolas Philibert nous fait voir des créations qui ont pris forme lors des ateliers d’expressions, principalement des réalisations musicales.
    La force des mots, la subtilité des univers sonores sont bluffants et véritablement de qualité.
    En sortant de la séance, on est troublé par ces personnes qui nous amènent à nous poser la question de ce qu’est la normalité.
    Le documentaire gagne sans difficulté ses lettres de noblesse avec ce film, et comme pour son film « Nénette » consacré à l’orang-outan de la ménagerie du muséum de Paris, les paroles entendues hors champs sont tout aussi importantes que celles dites devant la caméra. Je n’oublie pas les plans de qualité proposés de la Seine, des splendides prises de vues des reflets de l’eau qui rythment les différentes séquences choisies.
    Encore un film de cette année qui laisse place à ce qui est de plus beau en l’humanité.
    Patricia D.
    Patricia D.

    72 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2023
    Le dernier documentaire de Nicolas Philibert, lauréat de la dernière Berlinale, nous embarque sur l'Adamant, structure flottante qui accueille des Parisien·nes des quatre premiers arrondissements souffrant de troubles psychiques.
    Selon la formule du réalisateur, ce film énonce plutôt qu'il ne dénonce. Il est composé d'une succession de rencontres autour d'activités (musique, peinture, couture...) et pour chaque situation, des échanges et des discussions prolongent l'activité. Ecoute, dialogue et respect fondent la vie de l'Adamant autant que le film de Nicolas Philibert.
    Notons qu'on pourra retrouver certaines personnes croisées sur l'Adamant puisque deux autres films sont en cours de montage et devraient sortir dans les prochains mois.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 avril 2023
    Il n'est pas frequent pour un documentaire de recevoir le premier prix dans un des trois grands festivals internationaux que sont Cannes, Venise et Berlin.

    " Sur l'Adamant" (nom du bateau amarre sur la Seine, , reconverti en hopital psychiatrique de jour a Paris ) se propose de nous montrer son fonctionnement assorti de conversations avec les patients.

    Si quelques moments ( qui representent selon moi environ vingt minutes du film de presque cent vingt minutes) valent le detour ( je pense notamment a l'intervention du malade qui est attache au parcours de Van Gogh, James Dean et de J Morrison) dont la diction et le ton font penser a Michel Houellebecq.

    On peut aussi ajouter la conversation emouvante du patient qui interprete une chanson du groupe de rock " telephone".

    Malheureusement le reste du film est beaucoup moins convaincant et surtout parcouru de longueurs trop nombreuses.

    A mes yeux, une grosse deception que ce film qui ne me semble pas a la hauteur de sa recompense, malgre un sujet de depart interessant.

    Notons que Adamant signifie a l'origine " pierre dure" et par extension " diamant".
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 avril 2023
    Nicolas Philibert, grand documentariste, avec, en particulier, son film "Etre et avoir", sorti en 2002 et vu dans les salles françaises par plus d'un million de spectateurs. "Sur l'Adamant", Ours d'or à Berlin il y a quelques semaines. Autant dire que c'est un film dont j'attendais beaucoup ! Autant dire que la déception a été à la mesure de cette attente. Un film commençant par plusieurs minutes d'une chanson provenant du répertoire de Téléphone et interprétée par un des adultes souffrant de troubles psychiques accueillis sur l'Adamant, c'est vrai, pour moi, ça partait mal. Mais bon, c'est certain, cela allait s'améliorer ! Eh bien, pas tellement, malheureusement. Contentons nous de comparer "Sur l'Adamant" avec un film abordant un sujet similaire, un film sorti il y a un an, "Funambules" de Ilan Kipper. "Funambules" n'a pas eu d'Ours d'or mais, franchement, il s'avère beaucoup plus intéressant que le film de Philibert. En plus, il assume complètement le fait d'être un mélange de documentaire et de fiction alors que "Sur l'Adamant" reste flou sur ce sujet. Il n'empêche, on peut s'étonner que presque tout ce documentaire soit tourné en plans fixes, parfaitement cadrés, ce qui nécessite un certain travail de préparation, alors que de plus en plus de fictions sont aujourd'hui filmés caméra à l'épaule. Bizarre, non ? Alors oui, il y a de bons moments dans le film de Philibert, mais ils sont loin de représenter son entièreté.
    AZZZO
    AZZZO

    301 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2023
    Le documentaire de Nicolas Philibert est militant : il défend l'approche ouverte de la folie, avec plus de moyens humains, de lieux et de dispositifs, à l'opposé de cette facilité administrative et hospitalière qui consiste à enfermer et cacher les victimes. Nicolas Philibert évite le manichéisme ; plusieurs fidèles d l'Adamant lui disent à quel point le traitement médicamenteux est nécessaire. Mais à laisser la parole à ces personnages truculent, on constate que ce que la société nomme "folie" est un mélange d'hyper-créativité et d'angoisse existentielle. A ce compte, qui est vraiment le plus fou ? C'est une magnifique galerie de personnalités. Un documentaire très réussi.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    341 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2023
    "L'Adamant", le nouveau documentaire de Nicolas Philibert ( Ours d'Or du Festival de Berlin) suit la route tracée par ses précédentes oeuvres.
    L’Adamant est un Centre de Jour unique en son genre : c’est un bâtiment flottant. Édifié sur la Seine, en plein cœur de Paris, il accueille des adultes souffrant de troubles psychiques, leur offrant un cadre de soins qui les structure dans le temps et l’espace, les aide à renouer avec le monde, à retrouver un peu d’élan. L’équipe qui l’anime est de celles qui tentent de résister autant qu’elles peuvent au délabrement et à la déshumanisation de la psychiatrie. Ce film nous invite à monter à son bord pour aller à la rencontre des patients et soignants qui en inventent jour après jour le quotidien.
    La force de ce documentaire, outre l'absence de voix off c'est de donner la parole aux malades qui pour certains arrivent à se raconter avec humour et lucidité.
    On ne sait parfois pas faire la différence entre les soignants et les patients ce qui participe à faire réfléchir sur les limites du modèle hospitalier pour aller vers ces tiers lieu bienveillants et enrichissants.
    Maperrinx
    Maperrinx

    21 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 avril 2023
    Ennui. Quelques moments intéressants, grace aux "personnages"; Ennui dans la forme, plans fixes cadrés. Ennui dans le fond, avec une fausse neutralité, cachant des choix évidents. Ennui dans l'absence d'intelligence. Heureusement, quelques sujets, nous ont retenus de partir avant la fin. J'espère que il n'y a pas eu de débordement de fonds public pour une telle pauvreté.
    LeMeilleurPseudoDuMonde
    LeMeilleurPseudoDuMonde

    11 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2023
    4/5 pour le dispositif. 2,5/5 pour le film.

    Sur l'Adamant est un documentaire au sujet des plus respectables : il est aujourd'hui possible pour certains malades psychiatriques de se reconnecter à la vie dans un lieu plus semblable au quotidien, moins austère qu'un hôpital, l'Adamant, une péniche parisienne qui organise évènements et activités créatives.

    Voilà pour le sujet. Ce qui va diviser maintenant c'est la façon de raconter. Le réalisateur a eu le parti-pris de ne pas faire d'écriture documentaire. Il n'y a tout simplement aucun fil rouge dans ce film. Simplement des fragments de vie complètement décousus de patients. Aucun climax. Aucun développement. Simplement la vie au sens chaotique. Je peux comprendre que ce type de montage soit audacieux et peu courant (ce qui, j'imagine, a été salué au festival de Berlin) mais le résultat qui en sort c'est un intarissable ennui.

    Malgré quelques fulgurances (le personnage de Frédéric Prieur est captivant par sa bizzarerie, paradoxalement très lucide), idées de mise en scène (la présentation de l'Adamant est une succession de longs plans large sur son d'ambiance pour poser le décor, se connecter à l'environnement), le film reste en partie décevant et devrait rebuter la majeure partie des spectateurs. D'où ma note de 2,5/5, intéressant mais presque anti-cinématographique.
    garnierix
    garnierix

    230 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2023
    Il n'y a pas d'acteur, pas de scénario, pas de fond musical, pas de voix off. Pas d'auteur pourrait-on demander (sauf qu'il y en a un). Ce n'est pas une romance, pas une aventure, pas un policier, pas un hospitalier, pas une fiction, pas un documentaire. On se demande donc pourquoi faire ce film ?

    Il y a un lieu, justement, qui en donne le titre et peut-être la raison. Émanation (on l'apprend à la fin) de l'hôpital de l'Esquirol à Saint-Maurice vers le bois de Vincennes.

    Dans ce lieu, vont et viennent des personnages, avec des hauts et des bas, leurs folies douces, qui passent comme des brises sur un champ de fleurs. Ça nous remue, nous les fleurs parfaites de la création, dans la salle de ciné. Il serait vain de décrire ces hauts et ces bas, d'autant qu'il y a des "trous" (on est prévenus en début de film). L'un dit avoir perdu sa liberté, l'autre vouloir guérir de sa folie. Un autre doit parler pour couvrir les voix qu'il entend. Un autre a tout compris de la création (artistique). Un autre encore dit vouloir donner son chi gong. Etc. C'est sans fin. Même s'il y en a une, qu'on ne voit pas arriver (c'est un film où l'on ne s'ennuie pas une seconde).

    Mais a-t-on vraiment compris pourquoi faire ce film ? Est-il possible qu'on ait voulu signifier que la psychiatrie traditionnelle est fautive ? Ou manchote ? Il y a bien des psychiatres parmi les personnages, mais ceux-là ne se font pas payer, d'ailleurs on ne les entend pas. Il y a aussi les psychiatres qu'on ne voit pas (ils sont en dehors de cette péniche), ceux qui administrent les médicaments, sans lesquels la plupart (des personnages) avouent qu'ils ne pourraient pas être ici (les fameux "amis payants" dont parle le film "Je verrai toujours vos visages"...).

    C'est en sortant du cinéma qu'on croit comprendre : on retombe en effet tout de suite, dehors, dans la violence du monde d'aujourd'hui... La clé serait-elle ce dont le film ne parle pas ? Le film montre-t-il que notre société reste en capacité, quand elle veut, d'aider les plus fragiles ? D'ailleurs, c'est pourquoi on ne voit pas le temps passer avec ces personnages, leurs paroles, leurs écritures, leurs peintures, leurs musiques. Libres.

    En outre, les plans fixes de la caméra, plus la spontanéité de parole des personnages filmés, constituent un mystère. Ou un coup de génie ? Car il n'y a pas d'acteur. Comment la caméra peut-elle paraître aussi peu intrusive ? C'est sans doute ça, plus l'humanisme du message, qui a rapporté l'Ours d'or à Berlin.

    A.G.
    Niggers
    Niggers

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2023
    Des visages , des âmes, des intensités , de l'art , des la souffrance , de l'amour .Et un regard : celui de Nicolas Philibert... Magistral.
    Anneso65
    Anneso65

    5 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2023
    Magnifique. Très touchant. Des plans longs pour mettre en lumière ces paroles, ces personnes ... superbe
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2023
    Ours d'or au dernier festival de Berlin, le dernier film de Nicolas Philibert est un documentaire comme on les aime.

    Nous suivons pour quelques jours des malades souffrant de problèmes mentaux se regrouper dans un centre de jour étonnant : l'Adamant, structure flottante amarré sur la Seine.

    La caméra, comme toujours chez Philibert et la plupart des grands documentaristes, est discrète. Le réalisateur de "contente" souvent de la poser, et d'attendre que les personnages s'expriment, en gardant lui-même le silence. Il faut bien sûr une patience hors du commun et un grand talent pour l'écoute pour arriver finalement à capter ces moments précieux qui font la richesse du film.

    L'intérêt que le spectateur éprouve en regardant ces témoignages tient bien sûr à la pertinence du montage et de la mise en scène, mais aussi à l'incroyable intensité avec laquelle les patients s'expriment devant la caméra : difficile de ne pas être ému et intrigué devant l'incroyable diversité des situations (et des pathologies) qui nous sont présentées. On se souvient très longtemps de tous les personnages du film, qui deviennent d'une certaine façon des parangons de l'espèce humaine.

    On a hâte de retrouver une partie de ce petit monde dans deux autres films, puisque Philibert a annoncé que Sur l'Adamant était le premier d'une trilogie qui continuera d'explorer le milieu de la psychiatrie.

    Une tranche d'humanité comme on en voit peu.
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 249 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2023
    Nicolas Philibert a déjà une longue carrière de documentariste, illuminée par de nombreux films qui ont retenu l'intérêt marqué de la critique et aussi du public. Les plus grands prix ont récompensé son talent et notamment l'Ours d'or de Berlin pour son dernier ouvrage " Sur l'Adamant".
    Les amateurs du cinéma traditionnel, beaux décors, belle musique, beaux acteurs, scénario et mise en scène soignés, seront déçus. Il est difficile de ranger ce film et "Avatar" ou "Casablanca" dans la même catégorie et on ne peut qu'être surpris de la distinction qu'il vient d'obtenir.
    Pour autant, ce film sur la vie quotidienne de malades psychiatriques est un excellent documentaire plein d'humanité et d'empathie. À partir du quotidien d'une "unité de jour" qui accueille ces malades et les accompagne, qui surtout écoute ce qu'ils ont à dire de leurs difficultés mais aussi de leurs bonheurs, ce film sans voix off nous propose quelques portraits d'hommes et de femmes cabossés par la maladie et nous laisse juger par nous-mêmes. Joli pari que de faire confiance au spectateur.
    On ira bien entendu voir les autres volets de cette "série" tournée par Nicolas Philibert.
    Ufuk K
    Ufuk K

    517 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2023
    "Sur l'Adamant" Ours d'or au dernier festival de Berlin est un documentaire instructif . En effet même si j'ai trouvé l'ensemble un peu surcoté et longuet par moments, je ne connaissais absolument pas ce dispositif à Paris (sur une péniche parisienne des gens souffrant de problèmes psychiques sont accueillis), les portraits des différents protagonistes sont émouvant et touchant, le réalisateur Nicolas Philibert proposant un belle leçon pour la tolérance et le droit à la différence.
    Canovaseric
    Canovaseric

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 avril 2023
    Je n'ai pas compris ce film. Je ne vois pas ou se situe l'intérêt. Qu'a voulu montrer ou démontrer le réalisateur ? On peut basculer vers du voyeurisme mais je n'en suis meme pas sûr. Des plans de bouée de sauvetage, de chaises vides ou de canards sur la Seine qui traînent en longueur. On n'apprend absolument rien si ce n'est que des malades en psychiatrie peuvent avoir des moments de lucidité. Vraiment très bof.
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