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    Sur l'Adamant
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    68 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 avril 2023
    L’Adamant est une péniche amarrée en bord de Seine, dans le douzième arrondissement, au pied du quai de la Rapée, qui accueille depuis 2010 des malades souffrant de troubles psychiques. Nicolas Philibert, sans doute le plus grand documentariste français, devenu célèbre grâce à "Être et avoir" (2002), y a posé sa caméra pendant sept mois à la rencontre des patients. Son intérêt pour la psychothérapie institutionnelle – qui met l’accent sur la dynamique de groupe et la relation entre soignants et soignés – n’est pas nouveau. Il avait consacré un précédent documentaire à la clinique de La Borde en 1995 et aux méthodes novatrices du Dr Oury.
    Auréolé de l’Ours d’or qu’il a obtenu au dernier festival de Berlin et des lauriers que lui a tressés sa présidente Kristen Stewart, "Sur l’Adamant" est sorti en salles cette semaine et attire un public nombreux.

    Cette curiosité est méritée. Nicolas Philibert n’a pas son pareil pour laisser traîner sa caméra et susciter les confidences. On pourrait craindre son voyeurisme, surtout face à des personnages fragilisés. Mais rien n’est plus empathique que le regard qu’il porte sur les doux dingues qu’il filme et dont il interroge la différence : qu’est-ce qu’être « normal » nous demandent François, qui donne une interprétation incarnée de La Bombe humaine de Téléphone, Frédéric et sa curieuse dégaine à la Houellebecq, Muriel à la gouaille de titi parisien ?
    Le seul défaut de ce documentaire est son manque de linéarité. "Sur l’Adamant" qui aurait pu, sans conséquence, durer une heure de plus ou de moins, tourne en rond et nous mène un peu en bateau. Nicolas Philibert s’en justifie dans le dossier de presse : « J’ai toujours aimé improviser, et avec le temps, l’improvisation est devenue pour moi comme une nécessité éthique. Ne rien expliquer, surtout. Ne pas assujettir son film à un programme, à un ‘vouloir-dire’ préalable. Ne pas chercher à filmer utile. Traquer toute trace d’intentionnalité ». On adhèrerait volontiers à cette idéologie si elle n’ouvrait la porte à toutes les paresses. À force de ne vouloir rien démontrer, "Sur l’Adamant" court le risque de ne pas montrer grand chose qu’on n’ait déjà vu dans sa bande-annonce.

    "Sur l’Adamant" est le premier volet d’un triptyque consacré à la psychiatrie. Le deuxième se déroulera à l’hôpital Esquirol à Charenton ; le troisième filmera des visites domiciliaires. Ils sortiront dans les mois à venir.
    Loïck G.
    Loïck G.

    335 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2023
    Je n’ai toujours pas saisi l’intérêt de ce documentaire et encore moins sa distinction suprême au dernier festival de Berlin. On nous invite à participer au quotidien de patients souffrants de troubles psychiatriques au sein d’un bateau spécialement conçu pour une activité médicale, et amarré sur un quai de Seine. Il ne navigue jamais, et n’offre au documentaire aucune prise susceptible d’expliquer l’importance de sa structure dans la thérapie engagée. Les malades s’y sentent bien ( beaucoup d’ateliers, d’ouvertures donc ), et se racontent, écoutés par un encadrement qui me parait fragilisé par les restrictions gouvernementales sur le monde médical. La psychiatrie a toujours souffert d’un manque d’intérêt de sa part. Rappeler qu’il existe des établissements de ce genre, les lieux alternatifs, montrer leurs activités, prouver qu’elles portent leurs fruits me parait alors être la raison première de ce documentaire. En ce sens il est évidemment important et utile.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 823 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2023
    Ce documentaire de Nicolas Phillibert démarre tambour battant avec une version endiablée d'Un autre monde de Téléphone chantée par un patient. Cette péniche amarrée sur la Seine offre une alternative différente à l'hôpital pour prendre en charge des patients stabilisés pour la plupart (il n'y a aucune scène de crise violente). On peut y découvrir des personnages hauts en couleur, plus ou moins intéressants, mais souvent lucides sur leur trouble psychique et la douleur qui va avec. Ce long-métrage souffre quand même de quelques longueurs (je pense notamment aux comptes interminables), mais aide à mieux comprendre la schizophrénie (car c'est souvent de cela qu'il est question) à travers des témoignages de malades. Une autre version de la psychiatrie intéressante.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2024
    Lauréat de l'Ours d'Or à la Berlinale de 2023, Sur l'Adamant est un documentaire chaleureux sur un cadre et une population assez invisibilisée : un hôpital psychiatrique et ses patients.
    Les personnes que l'on voit à l'écran sont malgré les épreuves qu'ils traversent très enthousiasmant et leurs témoignages agréables à entendre.
    Après, je ne suis pas forcément très documentaire et je lui ai trouvé quelques longueurs, mais le message humanisant du film traverse l'écran.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2023
    « Dans un monde où penser se réduit si souvent à cocher des cases, et où l’accueil du singulier est de plus en plus écrasé, il y a encore des lieux qui ne cèdent pas, qui tentent de maintenir vivante la fonction poétique de l’homme et du langage…
    Cette inscription finale, du film de Nicolas Philibert « Sur l’Adamant » résonne comme une profession de foi…L’Adamant, c‘est un vaisseau à quai, une péniche ancrée à l’écart des klaxons et de l’agitation urbaine, entre la grande horloge de la gare de Lyon et le clapot de la Seine qui lèche gentiment sa coque. Un lieu superbe que l’on doit à Gérard Ronzatti, architecte de l’agence Seine Design, qui en est le concepteur… L’Adamant est un centre de jour dépendant de l’hôpital Saint Maurice, ouvert aux Parisiens des arrondissements du centre, atteints de troubles psychiques. On s’y confie, on y converse, on y cultive des relations humaines dans le cadre d’ateliers inspirés par la psychothérapie institutionnelle…Une nef des fous ?? le rapprochement est un peu facile…alors ces « fous », ils sont si drôles, si souvent lucides, si créatifs…Leur inspiration est stimulée sur ce bateau où les patients viennent librement discuter avec des psychiatres et des thérapeutes, prendre un café, dessiner, composer, parler cinéma… L’équipe qui l’anime est de celles qui tentent de résister autant qu’elles peuvent au délabrement et à la déshumanisation de la psychiatrie… La caméra s’attarde sur des visages fatigués, des bouches édentées, des regards interrogatifs…Nicolas Philibert a posé plusieurs mois durant sa caméra, pour donner à voir la vie quotidienne à bord : l’ouverture des volets en bois au petit matin, l’affluence à la cafétéria autogérée, les comptes du bar, les ateliers musique, danse, dessins, auxquelles assistent les patients, mais surtout Philibert filme les gens en portrait, de face, laisse advenir leurs paroles, des paroles parfois empêchées, dans des corps aux fonctions compliquées par les diverses pathologies qui les affectent. Il y a une femme très bavarde, et qui regrette ses amis d’antan, il y a un homme très chic à la voix caverneuse persuadé d’être issu d’une lignée d’artistes qui va de Van Gogh à Jim Morisson, il y a un jeune homme pétri d’angoisses qui explique comment il associe ses pensées à des objets, ou encore cet homme qui parle de ces voix qui lui intiment de faire des choses, et qui ripostent s’il ne les fait pas. Comme souvent dans le documentaire la beauté jaillit de la surprise, de cet instant imprévu où il se passe quelque chose. Qui est patient, qui est psychiatre ?? Toutefois on se gardera de trop tomber dans cette vision bienveillante, lénifiante de la « différence » popularisée ailleurs….dans la scène finale, une patiente se révolte…Elle sait danser, elle pratique le Qi Gong…elle veut transmettre son art, déverrouiller les corps endoloris…en quelque sorte devenir thérapeute à son tour…et là ça bloque…les visages des soignants se ferment, d’aucuns reconnaissent une certaine « frilosité »…L’empathie affichée ne serait ce donc qu’une manière douce de conserver le pouvoir sur ces « fous » ?? Le film se termine sur cette interrogation… Le film a séduit le jury de la Berlinale puisqu’il y a remporté l’Ours d’Or...
    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2023
    Moment d'accueil pour ouvrir son cœur et être à l'écoute des personnes ayant des problème psychiatriques comme sur le bateau de l'adamant à Paris
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2023
    Le documentariste Nicolas Philibert, qui s’était déjà intéressé à la psychiatrie dans les années 90 avec son film La moindre des choses, pose ici sa caméra sur l’Adamant, un hôpital de jour qui a pour particularité de se situer sur un bateau amarré à la Seine, entre la Gare de Lyon et la Gare d’Austerlitz à Paris. Il nous livre ainsi des portraits extraordinaires de patients tous plus attachants les uns que les autres, dans une ode à la poésie, à la différence et à une pratique psychiatrique alternative et teintée d’utopie. Même si, de par la localisation même de ce centre de jour, les personnes ici filmées comptent parmi les privilégiées de celles et ceux atteints de troubles psychologiques dans notre pays. Il n’empêche que Sur l’Adamant a reçu un très mérité Ours d’or à la Berlinale de 2023.
    Boby 53
    Boby 53

    15 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2023
    Film documentaire, avec des personnages assez coopératifs: un hôpital de jour psy, sur une péniche près de la gare de Lyon, c'était pas évident! Mais le réalisateur (celui "d'Avoir et être") sait se faire discret, certains coopèrent, d'autres sont plus dans "leurs mondes" mais l'ensemble est passionnant ! Ours d'Or à Berlin.
    Djifunk
    Djifunk

    32 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mai 2023
    Des portraits qui forcent l'admiration et la tolérance en montrant aussi l'importance du travail que cela implique pour que ça fonctionne. Des gens avec plein de choses à dire et avec qui on aimerait discuter.
    Henning P
    Henning P

    61 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2023
    Pour l'intérêt de filmer une façon différente d'aider des patients ayant des troubles psychiatriques et surtout d'une manière générale de montrer le visage de ces humains à part entière, j'ai bien aimé ce documentaire. En revanche le parti pris du réalisateur de rester en surface m'a déçu. La communication est très importante et j'ai eu plus l'impression d'assister à des fragments plutôt qu'à une véritable conversation. J'aurai aimé plus d'introspection pour découvrir davantage en profondeur la personnalité de chacun des protagonistes. C'est sûr, le documentaire doit tenir dans un format plutôt court mais quitte à en faire un, pourquoi ne pas s'attarder sur certains qui ont certainement un parcours de vie qui aurait mérité plus d'aspérités. Je reste sur ma faim. D'autant plus que c'est un milieu qui m'est familier. Pour autant c'est un documentaire qui est utile pour les personnes qui n'ont pas connaissance de personnes ayant des troubles psychiques. L'humain est présent malgré la folie, qui bien entendu doit être soignée de façon medicamenteuse mais pas que. Le travail des infirmiers sur l'Adamant est ainsi un bel exemple que le soin passe aussi par la créativité et un accompagnement responsable. 15/20
    Angela Marquise
    Angela Marquise

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 avril 2023
    Un film documentaire bouleversant, sur comment nous pourrions, en tant que société en contact avec son humanité, prendre en charge la maladie mentale. A voir absolument.
    Je dis 'nous pourrions', car l'avenir de l'Adamant, expérience réelle et vivante, n'est pas assuré. Et sa généralisation encore moins.
    Sur l'Adamant, on reçoit et traite avec un sens de l'égalité et de la fraternité, celles et ceux qui en ont besoin. On écoute, on prend le temps, on respecte, on suggère. On re^verait que cette approche et sa mise en oeuvre puissent etre généralisées.

    Hélas...!!! L'Adamant est trop à contre-courant de la religion "tarification à l'Acte", individualiste, marchande, concurrentielle ou haineuse, pour etre "rentable". Pas de retour sur investissement comptable, pas de subventions ! Pas de bras, pas de chocolat !
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)

    14 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2023
    Le documentariste, révélé aux yeux du grand public en 2002 avec Etre et avoir, revient dans l’univers de la psychiatrie et des troubles mentaux après La moindre des choses sorti en 1996, un documentaire tourné à la clinique psychiatrique de La Borde. Cette fois, il a choisi l’Adamant, un lieu singulier, à l’architecture étonnante, un bâtiment sur lequel le réalisateur ne s’attarde, malheureusement, pas plus que ça, hormis quelques plans en début et en fin de film. On aurait aimé savoir, par exemple, en quoi l’architecture et l’organisation intérieure d’un tel lieu avait son importance dans l’organisation et la relation entre patients et soignants.

    Non, ce qui intéresse véritablement Nicolas Philibert, c’est les personnages évoluant en son sein, qu’il évoque à travers une série de portraits variés et attachants… Dans ce tableau, cette galerie de personnages contrastée, on croisera un grand type édenté, fan des chansons de Téléphone, un artiste lunaire aux airs de Michel Houellebecq, une mère à qui l’on a retiré son enfant…
    Des personnages décalés, parfois drôles, parfois émouvants, tourmentés, desquels se dégage une forme d’innocence et de complexité mêlées, mais aussi de poésie, et qui tentent de se reconstruire à travers la pratique de l’art (danse, peinture, photographie, musique…).

    La voie qu’a donc choisie Nicolas Philibert pour ce documentaire à la mise en scène très classique, est de montrer des personnes, toutes évidemment sous tranquillisants, dans un cadre apaisant, dans une dynamique positive de reconstruction, de partage et d’écoute, loin du tableau de la psychiatrie castratrice ou déshumanisée telle qu’elle peut être montrée ou décrite par ailleurs.

    On regrettera peut-être que le film n’aille pas plus au fond des choses, qu’il nous raconte plus précisément comment s’organise le travail au sein de cette structure flottante. Reste, au final, l’impression d’avoir vu un portrait partiel de cet univers. Un documentaire auquel il manque un peu d’aspérités, d’accrocs, de contrastes. Un film qui reste en surface, malgré la belle expérience qui constituera ce voyage immobile sur l’Adamant en compagnie de gens presque comme nous.

    https://www.benzinemag.net/2023/04/19/sur-ladamant-voyage-immobile-en-compagnie-de-patients-dun-centre-psychiatrique/
    Jipéhel
    Jipéhel

    58 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 avril 2023
    La parole et l’écoute

    Ours d’Or à la dernière Berlinale, du jamais-vu pour un documentaire ! Comme tout le monde, j’ai découvert Nicolas Philibert et son immense talent de documentariste en 2002 avec Etre et avoir. 10 ans plus tard, il m’avait de nouveau ravi avec La Maison de la Radio. Cette fois, il nous propose une immersion dans un Centre de Jour unique en son genre : la péniche L’Adamant, un bâtiment flottant édifié sur la Seine, en plein cœur de Paris. Il accueille des adultes souffrant de troubles psychiques, leur offrant un cadre de soins qui les structure dans le temps et l’espace, les aide à renouer avec le monde, à retrouver un peu d’élan. L’équipe qui l’anime est de celles qui tentent de résister autant qu’elles peuvent au délabrement et à la déshumanisation de la psychiatrie. Ce film nous invite à monter à son bord pour aller à la rencontre des patients et soignants qui en inventent jour après jour le quotidien. 110 minutes à la manière de Depardon, sans commentaires, sans explications, sans voix-off, sans musique ajoutée, et surtout sans aucun pathos… et pourtant le sujet aurait pu pousser au tire-larmes ou à l’apitoiement, alors que c’est tout le contraire avec ses portraits de soignants et de laissés pour compte de notre société. Poignant et solaire à la fois, bouleversant et plein d’espoir. On ne peut oublier ces visages, ces vies à la dérive, prêts à être engloutis par des tempêtes sous leur crâne. Ici, la bienveillance est le maître-mot de ce film à hauteur d’hommes et de femmes.
    Ateliers en tout genre, cinéclub, gestion collective, musique et surtout l’accueil par la parole et l’écoute de ces adultes pas comme les autres, qui vivent en marge du monde à cause de leurs troubles mentaux. La caméra de Philibert et de son équipe s’est posée là, pendant des mois et observe sans jamais juger, dans un huis clos qui s’autorise ce que le réalisateur appelle une construction indisciplinée. Il n’y a ici aucun souci de « vouloir dire », aucune volonté de filmer utile. Ce film est le premier volet d’un triptyque consacré à la médecine psychiatrique en France – le deuxième a été tourné à Esquirol (Charenton) au sein des deux unités intra-hospitalières, le troisième regroupera des visites à domicile, effectuées chez des patients, par des soignants -. Sa récompense suprême à Berlin prouve que certains documentaires peuvent être plus cinématographiques qu'une fiction. Depuis toujours, on tourne en rond pour essayer de définir ce qui peut être considéré comme de l’art. Ce film place la réflexion, le sentiment, le son à un niveau profondément humaniste. Mais il ne prétend pas prouver que vivre ensemble est chose aisée, mais à travers cette expérience unique, il montre qu’une autre psychiatrie est possible. Un film qui fait du bien.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    140 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2023
    L'Adamant est une péniche au cœur du centre-ville parisien qui accueille en journée plusieurs patients atteints de troubles psychiatriques. Le documentaire donne la parole à ces individus qui bénéficient d'une écoute active, d'une aide et d'une sociabilisation au sein des ateliers de l'Adamant. Ils racontent les émotions qu'ils traversent. En salle le 19 avril.

    spoiler: Sur l'Adamant est un joli documentaire dont le sujet peut paraître lourd mais est abordé de manière délicate, optimiste, presque légère finalement. L'environnement fait de bois, la proximité de l'eau et la diversité des ateliers proposés renvoie une image très différente du "médical" habituellement présenté à l'écran et c'est une bonne chose. Toutefois, j'ai regretté la sobriété extrême du film qui ne s'autorise aucune fioriture ou réelle mise en scène cinématographique, juste un enchaînement de plans du bateau.
    lovehappens2
    lovehappens2

    2 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mai 2023
    Ce film est tellement porteur d'espoir , d'humanité ! Un regard doux, bieveillant, et contrairement à ce qui peut se lire dans un avis spectateur pas du tout voyeuriste sur des patients psy. Il y a même des passages drôles ! On ne voit pas du tout le temps passer et on aurait envie que le film dure 1h de plus tant ces personnes sont attachantes , talentueuses souvent (peintres , compositeurs !) . Le plus beau documentaire que j'ai vu au cinéma depuis Notturno de Gianfranco Rosi. Il faut courir voir cette merveille !
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