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Jimmyc
163 abonnés
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5,0
Publiée le 19 octobre 2013
Les sentiers de la perdition signé Sam Mendes réalisateur de (American Beauty) offre une peinture sombre de la mafia irlandaise, l'humanité et l 'intelligence sont ici réflexion sur les rapports complexes entre pères et fils ...La beauté évidente de ce long métrage(notamment les scènes de neige et de pluie battante ) se mêlent à une action très soutenue ,Tom Hanks incarne le tueur Michael Sullivan avec beaucoup de finesse ,opérant pour le syndicat du crime il représente Le" fils" spirituel du parrain John Rooney (excellentissime Paul Newman) celui que il souhaitait avoir ,celui dont l 'amour n 'a pas d'égal, celui qui remplace son propre enfant Connor Rooney(formidable Daniel Craig ) que il juge mauvais et cela à juste titre ...L'affection que le patriarche offre à Michael Sullivan est très forte ,mais devient dérangeante,créer une blessure reste l 'idée de Connor, en éliminant les maillons chères du tueur les choses retrouveraient leurs place .....Après l' acte effroyable, les conséquences seront désormais décidées et précises, lâché par "la Grande Famille "et accablé par celle -ci, n 'ayant pour seul but la vengeance, Michael Sullivan prendra le chemin de la perdition au prix de sa vie .. il tranchera les têtes sur son passage pour atteindre celui qui ,par jalousie lui a soufflé sa propre existence ..Traversant les villes en compagnie de son enfant sous le règne de Al Capone (Antony LaPaglia, malheureusement coupé au montage ..) il découvre alors combien son absence manquait à ce dernier ,comme si le drame que il venait de subir lui avait ouvert les yeux sur le passé ....Craint par l 'ensemble de la communauté bien avant les évènements tragiques ,il le deviendra bien plus encore tout au long du récit ,sa détermination en sera la preuve ....Il créera alors le désordre en s'attaquant directement au capital de Capone de part les banques afin d' obliger celui-ci à" donner "l 'inaccessible ...Jude Law (incroyable) tel un croque-mitaine à la solde du patriarche s'engage dans une course folle pour exécuter son nouveau contrat ,l 'acteur est vraiment impressionnant dans ce sinistre rôle ...La bande originale composée par Thomas Newman possède une grâce particulière et la beauté graphique de l 'oeuvre lui donne beaucoup d'élégance ...Le cinéaste clôt son film par les mots de l 'enfant apportant alors une indication permettant de comprendre la relation "enfants parents", combien finalement l 'homme, bien au delà de ses apparences ,aimait son petit garçon et combien celui -ci portait en lui le même amour pour son père ."Quand on me demande si Michael Sullivan était un homme bien ou si il n 'y avait rien de bon en lui je fais toujours la même réponse .....Je dis ......c 'était mon père "
Adapté un comics n’est pas une chose facile. Beaucoup s’y sont essayés et beaucoup s’y sont cassés les dents. L’évolution technologique dans le cinéma étant en forte propension, il est logique de voir des comics, véritable vivier d’idées originales, se faire adapter au cinéma. On repense bien évidemment aux mauvais "Catwoman" ou "La Ligue des Gentlemen Extraordinaires" ou encore du très moyen "Green Lantern", mais certains réalisateurs ont su tirer leur épingle du jeu en proposant des versions réussies, voire d’excellente facture. On peut citer par exemple "Watchmen : Les Gardiens" de Zack Snyder, mais aussi "The Dark Knight, le chevalier noir" de Christopher Nolan ainsi que "Sin City" de Frank Miller et Robert Rodriguez. C’est en 2002 que Sam Mendes décide d’adapter un comics un peu part, sans magie ni super-héros avec "Les Sentiers de la Perdition". Ecrit par Max Allan Collins et dessiné par Richard Piers Rayner, ce comics est très terre à terre et tient plus du drame que du thriller ou de l’histoire violente.
Le récit s’arque autour d’une famille mafieuse irlandaise dans les années 30. Connor Rooney et Michael Sullivan sont des tueurs aux service de John Roonney. Michael Sullivan est le père de deux enfants dont l’aîné, pas très fort en mathématiques, est très curieux du métier de son paternel. Un soir, il se glisse dans la voiture de son père qui part en mission. Il assiste alors à un massacre engendré par Connor Rooney et son père. Témoin gênant de la scène, John Rooney décide de faire tuer la famille de Michael par Connor. Seuls Michael et son fils aîné, Michael Jr s’en sortent indemne. Mais la vengeance est un plat qui se mange froid et le père de famille n’a pas dit son dernier mot. Pour faire très simple, on est face à un film de vengeance qui mêle aussi le drame familial et le road trip. Si tout cela reste vraiment simpliste, le déroulement et le fond sont à la fois sombres et lumineux. Et c’est ce contexte ambigu qui va faire que le film est très intéressant.
Le film est relativement sombre car il arpente le chemin dangereux de la vengeance. Répondre par le sang n’est pas forcément une bonne idée, mais c’est souvent le cas dans les familles mafieuses et encore plus dans les années 30 lors de la prohibition. On retrouve des phases très intéressantes qui montrent l’aspect noir du film, comme un bon vieux polar. Les phases sous la pluie sont d’une grande classe (magnifique scène de fusillade) et l’ambiance globale est très lourde. On sent une menace permanente sur les personnages. D’ailleurs, certains protagonistes sont à glacer le sang, comme celui interprété par Jude Law, qui est vraiment un grand malade. La scène finale est témoin de la violence du propos et de l’angoisse permanente qui englobe nos deux personnages principaux.
Mais d’un autre côté, le film demeure optimiste. En effet, on aura droit à une relation entre un père et un fils qui s’était dégradée avec le temps et qui revient à a normale voire à quelque chose de fusionnel sur la fin. C’est très beau à voir et l’évolution des personnages et de leurs émotions est très juste. Les scènes de partage entre ces deux personnages sont bien fichues car elles forcent le spectateur à se prendre d’empathie pour eux. Cela marche très bien et on s’attache très rapidement à Tom Hanks ou au jeune Tyler Hoechlin. Le film est bon aussi sur son message de fin. Il faut comprendre que le père fait tout pour que son fils ne suive pas le même chemin que lui et aille vers quelque chose qui ignore la violence. La scène de fin est éloquente et donne un grand espoir au spectateur.
Au final, "Les Sentiers de la Perdition" est un chef-d'oeuvre et une excellente adaptation de comics.
Sam Mendes ne m'a jamais déçu (bon en seulement 3 films, mais quand même) : American Beauty était vraiment génial et Skyfall est mon James Bond préféré à ce jour. Avec Les sentiers de la perdition, il confirme son talent. Le film traite du milieu du grand banditisme, de la famille, de la vengeance... Et on y suit un père et son fils traqués...ça ne manque donc pas de suspens. La mise en scène est géniale et le scénario est bien écrit. Les personnages sont bien développés et leurs relations aussi. Après, il ne faut pas vous attendre à voir des fusillades toutes les deux minutes, ce film met plus un point d'honneur sur les personnages, et en particulier le père et le fils. Tom Hanks confirme son talent dans un registre qui lui est rare, et il nous sort un rôle vraiment impressionnant avec son charisme et le mystère qui entoure son personnage. Paul Newman est également excellent, mais assez peu présent finalement, Jude Law est particulièrement mémorable dans son rôle de tueur psychopathe, complètement à contre-emploi, tout comme Daniel Craig dans son rôle de salaud. La musique accompagne bien le film, mais franchement c'est l'ambiance de ce film qui est géniale : bien gangster tout en étant originale, et la reconstitution historique est parfaite. C'est beau, émouvant, bien foutu, bien écrit, captivant... Pour résumer ça en un mot : génial. A voir !
Lorsqu'on prend un réalisateur aussi doué que Sam Mendes (« American Beauty », « Skyfall » etc...) et qu'on lui donne à diriger des acteurs (trices) de rêve comme Tom Hanks, Paul Newman, Jude Law ou Jennifer Jason Leigh, on peut s'attendre à un résultat plutôt convaincant. Ceci dit, « Les sentiers de la perdition » est une œuvre parfaitement aboutie qui va bien au delà de ce simple constat. C'est une pure merveille qui prend aux tripes par l'intensité de son scénario et son esthétique irréprochable. L'immersion est telle qu'il est impossible de résister à cette histoire de gangster, totalement à la hauteur des plus grands classiques du genre. L'ambiance du Chicago des années 30 est magnifiquement reconstituée et on plonge avec délice dans le monde de la pègre, où la frontière est mince entre honneur et trahison. Les personnages sont finement ciselés et on ne peut que s'impliquer dans ce duel qui oppose deux pères qui protègent leur descendance. Tom Hanks, dans un rôle légèrement à contre emploi, parvient à garder son âme et je ne peux que saluer l'ampleur de sa performance mais Paul Newman lui donne la réplique avec une classe incroyable et l'ensemble place ce film au firmament des œuvre indémodables. C'est un grand film policier, qui reste dans les mémoires et qui marque durablement... Du grand art, tout simplement !
Une vraie splendeur. Tom Hanks et Paul Newman, parfaits (euphémisme), Jude Law très inquiétant. Une histoire splendide, mélange savant entre "Le Parrain" et "Natty Gann". Superbe reconstitution d'époque. Sans doute un de mes films préférés de Hanks, et Dieu sait si j'adore cet acteur.
Un très bon film de gangster réalisé par Sam Mendes. Une histoire sombre et prenante. Tom Hanks est excellent dans le rôle du tueur de la mafia et père de famille qui décide de venger la mort de sa femme et de son fils cadet. Tyler Hoechlin joue bien le rôle de son fils et Jude Law assure très bien dans le rôle du tueur glacial à leur poursuite. Paul Newman est impeccable dans le rôle du parrain de la mafia. Avec de bons seconds rôles : Jennifer Jason Leigh, Daniel Craig, Stanley Tucci, Ciarán Hinds et Dylan Baker.
Après son brillant American Beauty où il filmait avec beaucoup d'humour (noir) la dépression puis renaissance de son héros, Sam Mendes s'attaque cette fois ci à la Grande Dépression et laisse de côté l'humour pour signer un film noir qu'on croirait tout droit sorti des années 40. Comme il l'avait fait avec Kevin Spacey, le cinéaste offre à Tom Hanks un rôle en or, un véritable défi que l'acteur relève avec aisance. Il est d'ailleurs intéressant de remarquer comment Mendes parvient à concilier la noirceur du personnage, tueur pour le compte de la mafia irlandaise, et l'aura de sympathie inhérente à la bouille de Tom Hanks. Un vrai faux-méchant donc qui tue des gens sans se départir de son capital sympathie. Côté récit, on peut relever un parallèle fort intéressant sur deux filiations difficiles. Traité avec beaucoup de justesse, ce thème se révèle la pierre angulaire du film en générant quelques scènes à la tension dramatique sidérante. Au final, un mélange de film noir et de road-movie crépusculaire au casting réjouissant (Tom Hanks en contre-emploi, Daniel Craig en lâche et meurtrier, Paul Newman en vieux loup déchiré, Jude Law en tueur psychopathe), et au rythme parfaitement maîtrisé grâce à certaines scènes d'action très réussies. Magistral.
Sam Mendes sublime ici le film de gangsters et le porte jusqu'à un sommet de mélancolie. "Les Sentiers de la perdition" est un chef-d’œuvre où le rythme est lent, déroulant pas à pas sa lente mécanique et donnant ainsi à chaque accès de violence une dimension encore plus dangereuse. La reconstitution est formidable et le travail sur la photographie est superbe, correspondant parfaitement à l'ambiance de l'époque et à celle de l'histoire dans laquelle Michael Sullivan, un tueur de la mafia irlandaise se voit contraint de prendre la route avec son fils aîné afin d'éviter la mort après qu'une nuit ait vu basculer leur existence. Le père et le fils vont alors apprendre à se connaître et surmonter ensemble différentes épreuves qui les unira. Le scénario aborde différents thèmes avec justesse dont celui de la paternité et de la famille (Michael Sullivan ne veut pas que son fils devienne comme lui, le chef de la mafia considère plus Michael comme son fils que son propre fils) et donne la part belle à de grands acteurs : Tom Hanks trouve ici un rôle ambigu d'"ange de la mort" qui lui va à ravir, Jude Law compose un tueur impitoyable qui aime le morbide, Daniel Craig est à la fois touchant et arrogant en fils jaloux qui veut s'imposer et Paul Newman impose son charisme pour sa dernière apparition à l'écran dans un rôle fait sur mesure pour lui. Un must.
Le deuxième film de Sam Mendes est certainement son plus réussi. Ce polar magnifiquement réalisé dont la photo est superbe, possède des plans très travaillés où aucun détail n'est laissé au hasard. Une musique sublime magnifie l'ensemble avec un thème pour chaque personnage et les acteurs sont extraordinaires: Tom Hanks fait très bien ressortir la dualité de son personnage à la fois tueur froid et père aimant, Paul Newman est tout simplement impressionnant, Jude Law en tueur sadique est parfait et met le spectateur mal à l'aise chaque fois qu'il apparaît à l'écran. Sa première apparition filmée en travelling compensé (travelling arrière + zoom avant) donne immédiatement le ton. Sam Mendes évite les artifices et utilise une formidable économie de moyens: il préfère s'exprimer avant tout par les plans et par ses acteurs. Les dialogues sont souvent inutiles: le simple mouvement des corps dans une mécanique implacable suffit à dire beaucoup plus que des mots. Mais plus qu'un film policier promis à devenir un fleuron du genre, Road to Perdition est également une jolie histoire sur la relation entre un père et son fils et une formidable tragédie avec des personnages forts et charismatiques dont les différents face-à-face sont impressionnants de dureté et de violence retenue. Les seconds rôles complètent bien l'ensemble et la fin provoque des larmes. Road to Perdition est un vrai chef d'oeuvre à ne manquer sous aucun prétexte.
La réalisation de Sam Mendes offre à Tom Hanks une de ses plus grandes prestations d’acteur dans un rôle de père sombre travaillant pour la mafia qui se venge de l’assassinat d’une partie de sa famille. Le duo formé Avec son fils dans le film, bouleverse et surprend. Un casting rêvant : Paul Newman, Daniel Craig, Jude Law, Stanley Tucci… donne le résultat d’un film à la réalisation précise comme un tueur à gages. L’un des plus beaux exemples de paternité au cinéma. Un sentier à suivre pour ne pas perdre l’histoire de cet homme le plus <> au monde.
Une fabuleuse histoire! Des acteurs magnifiques, notament Tom Hanks et Jude Law, stupéfiant dans ce rôle de tueur froid. La mise en scène ne déçoit pas non plus. En gros, rien à dire. Ah si, juste un truc : dommage que la fin soit prévisible depuis le début du film. Mais on ne s'ennuie pas du tout.
Un très très grand film de gangsters de Sam Mendes.L'histoire est magnifique,forte,dure,dynamique et menée tambour battant,la mise en scène est sombre et magistrale,Tom Hanks est parfait en truand de la pègre et père de famille cachant à ses enfants son vrai métier,Paul Newman est impeccable,Jude Law est génial en psychopathe excentrique,les fusillades sont superbes et la photographie est sublime.On en ressort anéanti.Un petit chef-d'oeuvre.