Dancing at the Blue Iguana a été présenté au Festival de Toronto 2000.
Le scénario du film est né dans un atelier d'improvisation où les actrices ont chacune imaginé ce qui arrivait à leur personnage.
Avant le tournage, Michael Radford et ses actrices se sont rendus dans différents clubs de strip-tease pour étudier ce milieu. Des amitiés surprenantes se sont d'ailleurs nouées entre les comédiennes et les danseuses ; celles-ci leur ont appris à onduler leur corps et les ont conseillées sur les costumes.
Certaines actrices, comme Jennifer Tilly, se sont même essayées à danser en public dans les clubs. Cette dernière raconte : "Cela m'a fait un drôle d'effet quand l'un des clients a lancé des billets sur la scène pendant que je dansais. On me paie des sommes considérables pour faire un film, et voilà que je me retrouve à quatre pattes, à ramasser une poignée de billets d'un dollar."
Pour Michael Radford, tourner Dancing at the Blue Iguana a été très éprouvant mais également excitant. La majorité des scènes a été filmée en prise simple, sans sécurité, sans deuxième axe. Parfois, le réalisateur tournait caméra à la main, parfois avec des longues focales, et toujours en inventant avec les acteurs et en improvisant sur le plan technique avec eux.
Dancing at the Blue Iguana marque les retrouvailles de Daryl Hannah avec Jennifer Tilly. Les deux actrices s'étaient auparavant donné la réplique dans High spirits (1988) de Neil Jordan, le téléfilm Gun (1997) et le thriller Cord (2000) de Sidney J. Furie, resté inédit en France.