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folyr
32 abonnés
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0,5
Publiée le 4 mars 2023
Pour moi, pas crédible une seconde. En 40 ans de mariage, il n'y a eu aucun indice ? Luchini écarquille un peu trop les yeux, il n'a rien perçu, rien vu venir ? Catherine Frot fait le job sans y croire vraiment. Le scénario surf sur la bien-pensance actuelle et les thèmes soutenus par le CNC. Mais le thème n'est pas creusé, le message, gros comme une maison, est l'acceptation des autres, quels qu'ils soient. Reste un scénario plein de clichés, des personnages pas creusés, une comédie pas drôle, une comédie française, quoi. La scène de fin est grotesque.
Vous reprendrez bien un peu de propagande travestophile/homosexualiste (et autres curiosités/philes) ?... Là, par un "fils de" (amateur comme Papa de l'industrie horlogère haut de gamme ?...), chevronné de la nunucherie/potacherie, qui plaque ce savoir-faire (limité) sur un sujet "dans l'air du temps" (le "Je suis apparemment une femme, mais c'est une erreur"). Avant le "biopic" sur Tapie (Netflix, en septembre prochain) - dont l'intéressé ne voulait pas - Tristan Séguéla livre (à la seule réalisation - scénario co-écrit par deux autres) un nouvel opus navrant, pour le grand écran. C'est poussif, tellement poussif... et bien mal joué ! On a de la peine pour les deux protagonistes principaux, Luchini ("Jean" - "Un Homme heureux"), et Catherine Frot ("Édith", sa femme, qui s'efforce à faire "Un" - 2e - "Homme heureux", en "Eddy"). Quand Michel Blanc réussissait quand même à décrocher une étoile de consolation pour "Docteur ? "(2019), ce duo, ordinairement talentueux, n'y arrive pas (CF, mal distribuée ; FL, complètement largué) ! GROTESQUE et pesant. Ni drôle, ni intelligent.
Encore une énième comédie ces temps-ci qui partait bien et qui, au final, laisse le spectateur sur sa faim. Fabrice Luchini incarne le maire de Montreuil sur Mer, un poil réac sur les bords, qui s'apprête à briguer un nouveau mandat quand sa femme (Catherine Frot) lui annonce son désir de se sentir homme. Le pitch est plutôt attractif avec un effet de surprise décapant, mais malgré les quiproquos que cela induit, la suite est beaucoup moins drôle. Pourtant les seconds rôles comme Artus mais surtout Philippe Katerine apportent un réel plus. Au final, Tristan Séguéla veut apporter une leçon de tolérance mais cela tombe à l'eau devant de trop nombreux clichés. Dommage car il y a quelques punchline assez incisives.
Un pudding indigeste et crispant qui reste longtemps sur le ventre. Le fils Seguéla veut faire une comédie dans l'air du temps et se plante dans toutes les largeurs. Lucchini cabotine en pure perte sans même s'en rendre compte. Catherine Frot fait des efforts herculéens pour être drôle mais n'y parvient jamais. Le désastre est total et amplement mérité.
Il paraîtrait que les scénaristes Guy Laurent et Isabelle Lazard se seraient inspirés du parcours de quelqu'un de leur entourage ayant fait sa transition à cinquante ans passés et qui aurait tout fait pour préserver son couple. On a vraiment du mal à croire à ce conte sorti tout droit du monde enchanté de oui-oui. Si le sujet est grave, et aurait mérité un peu plus de soin et de sérieux, le film est vraiment grotesque. Une vulgaire pitrerie mal écrite, mal réalisée, vide et sans aucun intérêt. Rien n'est crédible et encore moins le jeu des acteurs. Le choix de Catherine Frot n'est vraiment pas judicieux car on y croit pas DU TOUT; NUL NUL NUL
On aurait au moins espéré un film type "la transexualité , trans identité pour les nuls", un film qui explore un peu le sujet pour le transmettre à une cible de spectateurs peu aux faits de ces sujets. Mais on en est quand même bien loin. On s'en approche parfois, on espère , on se dit "tiens !là enfin ils vont peut être un peu creuser le sujet mais non! On reste plus qu'en surface, on n'ose pas trop le rire non plus car on a bien compris qu'on ne peut plus faire dans le gros gag gras. Alors il ne se passe pas grand chose. Les acteurs font plutôt le job, Catherine Frot reste sobre. Mais franchement il ne se passe rien. Une belle occasion manquée de faire un film populaire sur un sujet délicat. Le film transmet quand même un message d'ouverture et de tolérance ( ce qui est la moindre des choses!) mais reste bien fade et vide.
très bonne comédie française, cela faisait longtemps que je n'avais pas tant ri au cinéma. Les dialogues sont excellents, ce n'est pas lourd, les acteurs topissimes ! un très bon moment.
La scène du déjeuner, laissait présager une comédie audacieuse. Il N’en est rien. On nage dans un vaudeville bas de gamme. Un scénario très faible enfilant les clichés pour essayer de mieux les dénoncer, une réalisation inexistante, Lucchini en roue libre comme d’habitude, mais réussissant à arracher quelques rires, et Catherine Frot , qui réussit à rester digne. Katherine est finement drôle en beauf homophobe et transphobe. On a beau savoir que le film est du bon côté, on ne peut s’empêcher par moments d’être mal à l’aise tout en trouvant le projet gonflé.
Fan de Catherine Frot et de Fabrice Lucchini, j'avais envie de voir ce film uniquement pour les acteurs mais je redoutais que le film ne tombe dans les clichés Quelle bonne surprise, les dialogues sont bien écrits, le côté vulgaire et les clichés sur les trans sont évités et j'ai souvent ri . Même si ce n'est pas un chef d'oeuvre, ce film réalisé par le réalisateur de "qu'est ce qu'un a fait au bon dieu " (j'ai aimé le n °1 beaucoup moins le n°2) )est vraiment drôle, et devrait cartonner . Ne boudez pas votre plaisir, c'est tellement rare de sortir du cinéma avec le sourire !
Une comédie rarement drôle qui, parce qu'elle n'est pas crédible sur un sujet sensible, amène une gêne crispante. La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2023/02/un-homme-heureux-de-tristan-seguela.html
Un homme heureux : ça démarre pas trop mal, avec un Philippe Katherine au top. Catherine Frot fait ce qu'elle peut pour nous faire avaler sa transition, et Fabrice Luchini n'a aucun mal à jouer les réac. Parce que c'est un film qui se veut politiquement correct, sexuellement correct, c'est à dire "ouvert d'esprit". Donc, c'est lourd. Et puis, arrive l'après élection. Et là, ça se gâte terriblement : Que Fabrice Luchini se mette à aimer Catherine Frot homme, on n'y croit pas une seconde compte tenu de la première partie. Le ratage est donc total. Le Happy End à la Claude Zidi est long, beaucoup trop, et beaucoup trop politiquement correct. On a hate que ça se termine. On réalise toutefois que Philippe Katherine a une diction parfaite, peut jouer sur beaucoup de registres, et on espère pour lui un grand rôle à venir. A noter, dans les lourdeurs, le "cours magistral" donné au spectateur au travers un groupe de parole sur ce qu'est un trans, un non binaire, un cis-genre... J'ai ainsi appris que j'étais un homme cis-genre... "Ah ! La belle chose, que de savoir quelque chose !".
Aaaah les films propagande, quel plaisir. J'ai toujours adoré aller voir un film où on n'essaie de me faire croire qu'un crayon bleu est rouge, c'est fascinant. Alors on y va à coup de scène explicative, d'acteurs qui croient, à peine, à la véracité de ce qu'ils jouent, de choix absurde (spoiler: Luchini qui vie depuis 40 ans avec sa femme, mais qui l'aime également en homme, la sexualité n'étant pas sur commande comme on voudrait le faire croire de nos jours.)
Encore une fois, on prend un acteur incroyable comme Luchini pour le faire jouer le vieux réac pas gentil, parce qu'il est vieux blanc cis genre hétéro normé. S'il te plaît comédie française, offre nous de la qualité, ça changera pour une fois (ça commence à remonter depuis Présidents).