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PASCAL C
137 critiques
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3,0
Publiée le 4 janvier 2023
La création artistique d'un génie, une époque rude, la censure que connaissent encore certains sur cette planète. Bref un bon film, bien fait, des décors époustouflants. Un peu long sur la fin.
Accusé de meurtre, et condamné à mort Le Caravage a fui Rome et s’est réfugié à Naples, chez la puissante famille Colonna. Il tente d’obtenir la grâce de l’Église pour revenir à Rome. Le Pape décide alors de faire mener par un inquisiteur, l’Ombre, pour enquêter sur une enquête sur le peintre dont l’art et le mode de vie est jugé subversif et contraire à la morale
La photo est particulièrement travaillée et le rendu est réussit. Elle arrive à conjuguer le clair obscure du peintre, à l'instar de ses tableaux. Les bas fonds de Rome avec ses vagabonds, prostituées et aussi bien rendu que les palais ou le Vatican.
Les flashbacks, devenu un classique du cinéma, est ici usé de façon immodéré. Cela nui à la bonne compréhension du scénario.
La titre original est L'ombra di Caravaggio , soit l'Ombre du Cavarage. Car c'est bien le personnage de l'Ombre, l'inquisiteur, et son enquête sur la vie décousue du Cavare qui sert de colonne vertébral a la narration. Les deux personnages sont diamétralement opposé, et la rencontre finale, même si elle est historiquement discutable, sera la point d'orgue du film
Un film intéressant consacré au Caravage, illustre peintre qui n'a pas laissé indifférents ses contemporains et qui a eu une vie exceptionnellement intense. A voir.
Ce film vaut d'abord par sa qualité picturale, le traitement des images, le rendu tanné en clair- obscur rappelle la peinture du Caravage. Cette fresque sublime nous plonge d'entrée dans le quotidien tumultueux du nom du village les parents du Caravage sont originaires. On ignore la part de romanesque de ce biopic, toujours est-il qu'on se laisse prendre par la trame du récit. la vie sulfureuse de Michelangelo Merisi, personnage pris dans le tumulte charnel et belliqueux d'un désir impérieux de peindre en dehors des canons de la doxa religieuse du 17ème siecle. Louis Garrel, alias L'Ombre, incarne un inquisiteur du pape un peu plat au regard de la truculence du Caravage interprèté par un Riccardo Scamarichio plus vrai que nature et une Isabelle Hubert toujours au top. On saluera enfin la performance du chef opérateur à qui la réalisation de Michele Placido doit une fière chandelle.
Scénario farfelu et imaginaire malgré de belles images mais très tape à l'œil. Pourquoi inventer un personnage fictif du Saint Office parmi les autres qui se veulent d'un réalisme précis ? Le jeu des acteurs n'est pas convaincant, sans doute sont-ils mal dirigés dans des scènes peu crédibles.
somptueusement filmé et restitué - les tonalités , l'éclairage, les plans sont sublimes - un peu déboussolé au début par les flash-backs, on se rattrape vite - et l'on comprend parfaitement en quoi ce peintre fût génial - un grand film !!!
Un chef d œuvre ! Un jeu d'acteurs génial , des décors , des costumes une ambiance extraordinaire. Des dialogues intelligents...je suis ressortie bouleversée avec la folle envie de retourner admirer des tableaux de ce grand maître. Dommage qu il est était si peu programmé dans ma ville où l'on préfère des films idiots et où la culture n'intéresse personne!
Film intéressant pour l'histoire, mais vraiment pas top pour la forme. Malgré de bons acteurs, et une valeur documentaire intéressante (à supposer que l'histoire soit vraie). La réalisation parfois grossière et la direction d'acteurs manquent de finesse. Scènes parfois vulgaires et surjouées.
Film intéressant, qui retrace bien la vie tumultueuse du Caravage. L'atmosphère est assez glauque, parfois violente, on ressent bien la difficulté pour les artistes de l'époque de sortir du cadre strict imposé par l'église catholique. J'ai quand même regretté qu'il ne soit pas fait une place plus importante à l'œuvre elle mème et au processus créatif . On ne voit quasiment pas le maître à l'ouvrage.
Un film comme on en voit peu depuis de nombreuses années. Un film qui nous instruit. Un premier rôle sublime, des images superbes -on a l'impression d'évoluer dans un tableau. Aucun temps mort, on entre dans le film dès le 1er instant pour ne le quitter qu'à la fin ; deux heures en un claquement de doigts. Cela faisait une éternité que je n'avais pas autant apprécié un film sous tous ses angles. Je pensais même que cela n'arriverait plus. Cela nous sort de la cinématude actuelle répétitive, insipide et sans saveur qui sont tous avec le même scénario. Je reverrai CARAVAGE avec autant de plaisir. A NE MANQUER SOUS AUCUN PRETEXTE ! B R A V O
Pour pleinement apprécier ce film...être un amateur des œuvres du peintre aide beaucoup ...car on comprend mieux ce qui anime, motive l'artiste...et pourquoi ses toiles nous semblent si bonne et réaliste maintenant ...mais à l'époque...l'Église "catholique" avait peur du protestantisme car cette banche de la chrétienté se voulait plus près de la réalité quotidienne de la populace que du monde imaginaire de l'au-delà.
Connaître les œuvres du peintre aident dans beaucoup de scènes du film car dans celui-ci l'on s'est amusé à nous démontrer d'où les visages et posés de ses toiles provenant...ce qui à l'époque causait énormément de problèmes car comment une ville personne pouvait servir de représentation terrestre à un/une sainte, un ange?
La première fois que je suis tombé sur des tableaux de Caravaggio, c'était en 1997 à l'église Saint-Louis-des-Français qui se trouve à Rome. On peut en effet y admirer une sorte de triptyque relatant la vie de Saint Matthieu et exposés dans la chapelle Contarelli. Et en 2022, j'ai pu admirer "Les Sept Œuvres de la Miséricorde", célèbre tableau au Pio Monte Della Misericordia à Naples. J'étais donc vraiment motivé pour aller voir ce film et je n'ai pas été déçu! L'esthétique est magnifique, et à de nombreux moments, on se croit vraiment au cœur des tableaux du maitre Italien. Riccardo Scamarcio est vraiment excellent et délivre une interprétation fiévreuse, voire même un peu hallucinée ! Louis Garrel, qui souvent a tendance à m'exaspérer, s'en tire vraiment bien, tout en étant en retenue la majeure partie du film, mais qui finit par exploser de temps à autre, pour finalement piéger Caravaggio.