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    Cessez-le-feu
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    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    417 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2017
    Délicatesse. Le réalisateur démontre d’une certaine sensibilité dans le traitement de ses personnages. Abîmés, ils cultivent les non-dit, jusqu’à en perdre l’usage de la parole pour certains (formidable Grégory Gadebois). On se prend à apprécier la pudeur d’un film qui révèle ses réponses en catimini jusqu’à ce que les mots prennent à nouveau le dessus dans une conclusion aussi belle que tragique.
    Claudine G
    Claudine G

    208 abonnés 496 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2017
    On rentre dans la guerre 14-18 (dite la grande guerre) avec des images très fortes d'obus qui éclatent toutes les secondes, blessant d'innombrables soldats et en laissant sur le sol des morts dans la boue, dans la gadoue. Georges( Romain Duris), vaillant soldat, s'en sort et s'enfuit en Afrique pour vivre autre chose. Là-bas il se crée un monde bien à lui au milieu de la population avec son inséparable ami qui avec lui a vécu les mêmes horreurs. Quand il rentre en France en 1923, il retrouve son frère, devenu muet, après cette guerre, il retrouve sa mère, bref ses proches sans réellement les comprendre. Comment peut-on ne pas oublier toutes ces horreurs, se faire des flash-back en permanence, à la fois vivre dans le passé et essayé de vivre dans le présent, quant à l'avenir on ne peut l'envisager. Tous les acteurs sont excellents et Céline Sallette en professeure sourd-muet excelle dans la situation qu'elle a choisi. C'est très difficile de se situer par rapport aux images projetées, on a l'impression qu'il manque un peu de temps dans certaines scènes, et d'autres sont un peu trop rapides. On sort de la salle avec un mélange d'émotion, d'horreur et heureusement un peu d'espérance...
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    299 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2017
    (...) Dans ce monde de gueules cassées, comment réparer ce que l’Histoire a brisé ? Malgré une fin positive, Courcol ne tombe pas dans l’angélisme. Le monde qui se reconstruit reste colonial et violent. Il porte déjà le bégaiement qui suivra. Evocation sans heurts, le film est ainsi empreint d’une mélancolie que renforce une image en clair-obscur, sans que la mise en scène vienne non plus soulever des vagues. (...) Les élégants contrastes lumineux peinent à porter la tension que le très professionnel Romain Duris s’emploie valeureusement à insérer dans un récit dont la complexité garde l’émotion à distance.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    79 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2017
    Incroyable le nombre de premiers longs métrages produits sur le sol français. C’est le signe de la grande vitalité de notre cinéma dont émergent parfois quelques pépites. Celui-là, pour moi, n’en est pas encore une mais il concentre suffisamment de qualités pour mériter toute votre considération. Le film, il faut bien le dire, doit beaucoup à son casting. Tous excellents, les acteurs (Duris en tête) incarnent avec beaucoup d’intensité, mais sans jamais en faire trop, les traumas de leurs personnages. En revanche, les maladresses du scénario empêchent le film de décoller complètement. La partie africaine est mal exploitée (elle n’apporte rien de réellement signifiant), les ellipses temporelles sont un peu grossières et la fin trop vite expédiée. Malgré ces réserves, le film m’a captivée car l’émotion, bien réelle, affleure à de nombreux moments. Ce qui est bien l’essentiel.
    cylon86
    cylon86

    2 556 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 avril 2017
    Acteur dans divers films et séries (notamment dans "Le pharmacien de garde", "Welcome" ou encore "Ainsi soient-ils") et scénariste pour Philippe Lioret, Emmanuel Courcol passe à la réalisation sur le tard (à 59 ans) avec "Cessez-le-feu", drame sur le traumatisme vécu par les soldats après la première guerre mondiale, période relativement peu représentée dans le cinéma français.

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    traversay1
    traversay1

    3 669 abonnés 4 886 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2017
    Acteur et surtout scénariste, notamment de plusieurs films de Philippe Lioret, Emmanuel Courcol passe à la réalisation sur le tard avec Cessez-le-feu. Dans ce film sur le stress traumatique de la première guerre mondiale, il prend beaucoup de temps (trop) pour installer ses personnages, en particulier celui de Romain Duris avec un épisode africain qui ne brille pas par sa concision. Cessez-le-feu est un film qu'il serait malséant de critiquer trop vertement mais qui n'offre cependant pas énormément de raisons de s'enflammer. De la bonne qualité française aurait-on dit à une certaine époque, très psychologique, avec quelques beaux paysages et des sentiments forts. Mais sans surprise tant du point de vue de son récit que de sa mise en scène. A signaler tout de même la grande interprétation de Grégory Gadebois, immense et pas seulement pour sa stature.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    105 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2017
    il y a surtout deux scènes qui sont marquantes dont l'une lorsqu'il est question des traumatismes de la guerre et une autre qui spoilerait un élément. Duris habité le rôle.
    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2016
    5 ans après la 1ère guerre mondiale, la vie est encore loin d'avoir complètement repris , chacun fait face comme il le peut avec ses démons encore bien encrés dans la mémoire...
    Nous suivons Georges, ayant passé 4 ans en Afrique après la guerre et retournant en France après avoir perdu son compagnon de route, ainsi que son frère Marcel, sourd et muet, mais qui essaye de se reprendre en main grâce à Hélène, qui lui apprend le langage des signes.
    Un sujet vu et revu mais bien raconté et bien joué qui oscille entre le désabusement de la guerre et l'espoir de pouvoir enfin vivre..
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 359 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2017
    Film français… Pitch évoquant des intrigues de famille et d’amour… Reconstitution historique… Moi d’habitude, cette équation, elle me fait fuir… Mais bon, après (vagues) conseils d’amis, j’y suis allé. Et j’avoue que bien m’en a pris parce que j’ai aimé… Et je pense que j’ai aimé parce que – justement – toutes les habitudes que j’exècre généralement dans le cinéma français ne sont ici pas présentes dans ce film. Ce n’est pas verbeux. Ce n’est pas moraliste. Ce n’est pas linéaire. Ce n’est pas morne formellement… Bref, il y a du cinéma dans ce film, et surtout il y a du cœur, de la sobriété et de la subtilité. Moi j’aime bien ces films qui ne cherchent pas à me marteler une émotion ou une morale à coup du burin. Ce film, il m’a présenté des personnages à fleur de peau certes, mais des personnages qui s’efforcent modestement de reprendre une vie normale ; des personnages qui s’efforcent de retrouver une forme de paix ; des personnages qui cherchent pour eux le fameux « cessez-le-feu »… Or, pour moi, c’est clairement sur ce jeu délicat de la photographie, des cadres propres et sobres, du jeu tout en finesse de la plupart des acteurs que tout le mérite de ce film se joue… D’ailleurs, je ne connaissais pas particulièrement Céline Sallette, Maryvonne Schiltz, Julie-Marie Parmentier, ou bien encore Grégory Gadebois (magnifique) avant ce film, mais pour le coup, je les ai trouvé vraiment au diapason du ton général fixé par le film (…bon, à part Mathilde Courcol-Rozès – sûrement une pistonnée issue de la famille du réalisateur au vu de son nom – que j’ai trouvé vraiment gauche… Mais bon, on la voit que très peu donc ça ne pas dérangé plus que cela). Jamais aucun d’entre eux ne part dans des effusions émotives, et finalement, jamais aucun ne parle directement de la guerre. Ce qu’ils en disent, ils le disent au travers de ces fêlures qu’ils révèlent et qu’ils cherchent tous à résorber, chacun de leur façon… Tous, à une exception près. Et ce qui est dommage c’est que cette exception n’est pas des moindres puisqu’il s’agit du personnage de Romain Duris. C’est bête, mais pour le coup je ne le trouve pas trop dans le ton du film celui-là. Il est un peu trop maniéré dans son phrasé ; toujours à chercher l’effet chic et choc dans chacune de ses prises de parole. Certes, lui aussi il s’efforce d’être sobre, mais cela ne se traduit que par un visage figé qui, lié à sa diction surfaite, créé un effet faux dont j’ai eu du mal à me détacher. Et le pire, c’est que ça marche d’autant moins lors de ces moments où le film se risque à quelques petites pointes de fragilité apparente chez les personnages ( spoiler: notamment ce moment où le personnage de Duris, Georges, renvoie à la figure d’Hélène ce que fut pour lui la réalité de la guerre.
    ) Ces moments étaient pour moi indispensables, bien que très délicats à gérer étant donné le ton global très sobre du film. Et c’est là que selon moi, le film a échappé à quelque-chose de grand. A cause de Duris d’une part, qui n’a pas su trahir cette petite fragilité lors de ces moments là. Tout était trop contrôlé, trop joué, trop lisse. Ce n’était pas catastrophique certes, mais pour moi c’est clairement sur ce genre de détail qu’on parvient à capter un sentiment brut et subtil à la fois. Or, là, me concernant, ça n’a pas été le cas. Alors après, à sa décharge au pauvre Romain, je trouve que ce petit quelque-chose qui manque en termes d’élan se retrouve assez régulièrement dans le film. Dans la manière de gérer le récit par enchâssement par exemple. A plusieurs reprises, le film parvient à insérer de manière très pertinente des images du passé africain de Georges. La plupart du temps ce n’est pas brutal, c’est riche de sens, et c’est très signifiant sur l’état d’esprit du personnage au moment où cette insertion s’opère. Du coup, moi, ça m’a frustré que l’auteur ne joue pas davantage de cet outil là au début du film au lieu de nous faire toute une séquence bien longue en Afrique (Commencer directement avec le retour de Georges en France aurait été tellement meilleur à mes yeux, le personnage aurait encore plus mystérieux et les insertions auraient du coup être mieux réparties, plus entêtantes et plus signifiantes). De même, je suis frustré que sur la fin de l’histoire, pourtant très forte émotionnellement, le film spoiler: oublie ces images de l’Afrique au pouvoir narratif pourtant si fort
    . D’ailleurs, c’est tout bête, mais je trouve que ce léger petit pic de fragilité émotionnelle que ce film sait parfois apporter avec beaucoup de justesse ( spoiler: La mort de Marcel et son enterrement : pour moi c’était juste parfait en termes d’équilibre. Ni trop ni trop peu. Elan contenu mais élan quand même. Formidable.
    ) ; ce petit pic, le film aurait pu par contre bien mieux en jouer s’il avait eu à disposition une bande originale plus riche sur sa manière d’appuyer certaines scènes, ou plutôt certains « moments ». Autant parfois la musique est impeccable de sobriété. Autant, à d’autres « moments », il aurait été nécessaire que la musique face ce travail d’élan émotionnel. C’est bête, mais moi, quand je suis ressorti de ce film, j’avais beau être ému, je n’arrivais pas à m’en remémorer les bons moments sans les associer à une musique à la Max Richter. Ralalah, c’est quand même dommage tout ça ! Avec un autre acteur que Duris et un Max Richter à la B.O., ce film aurait vraiment pu être un trésor de subtilité et de justesse… Mais bon, après ça ne retire rien au fait que ce film, globalement, je l’ai trouvé, efficace, beau, et – oui – quand même juste dans son ensemble. Un beau travail au final ; d’autant plus appréciable au sein du cinéma français d’aujourd’hui. Donc oui, si l’occasion vous est donné de le voir et qu’il vous tente ce « Cessez-le-feu », je ne peux que vous conseiller de vous y risquer…
    islander29
    islander29

    879 abonnés 2 381 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2017
    Un film qui prône la délicatesse pour nous parler des séquelles des tranchées de 1917 ??? Parlons des points positifs, il sont nombreux, la photographie est belle, le montage est précis et affiné, la direction d'acteur est rassurante,( Romain Duris, Gregory Gadebois, Céline Salette sont même brillants) le rythme et la tessiture du film sont poétiques.....
    Parlons maintenant du défaut majeur à mon avis, l'insuffisance scénaristique, son petit côté sans surprise et lent......les paysages d'Afrique sont magnifiques , avec une lumière douce et chaleureuse.....La dynamique du film est plus "poétique" qu'historique voire émotionnelle....Les personnages sont intéressants mais assez imprécis dans leur psychologie.......Voilà si vous aimez les mélodrames français à rythme lent, légèrement évasif, vous pourriez prendre plaisir à voir ce film....ça a été mon cas......
    Valerie N
    Valerie N

    14 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2017
    Toutes les émotions sont dans le regard de Romain Duris. Jeu d'acteur parfait. On ne peut imaginer ce qu'a été la vie des revenants de cette guerre sanguinaire.
    1ou2mo
    1ou2mo

    9 abonnés 468 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2017
    Les premières images rendent parfaitement l'atmosphère de cette affreuse guerre avec le vécu des soldats dans les tranchées. Pourtant le film, à trop vouloir aller dans plusieurs direction pour développer son propos (le traumatisme du soldat), semble s'égarer en définitive. Sans doute en raison de la trop grande lenteur adoptée, l’histoire s'étire en longueur.Dommage. Cela dit, elle plaira à d'autres certainement en raison précisément de ce mode de traitement.
    Los Bazinos D
    Los Bazinos D

    1 abonné 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2017
    Le film débute par une scène très forte : le bombardement d’une tranchée, la guerre 14-18 décrite dans toute son horreur. Après le vacarme assourdissant, le film s’enfonce dans un silence pesant, des longueurs en particulier la séquence Afrique. Le sujet est tout à fait intéressant et raconte comment des hommes et des femmes brisés par la guerre, survivent, se reconstruisent. L’interprétation des comédiens est remarquable, ils incarnent des êtres tourmentés, qui vivent des relations difficiles. Mais il y a trop de silence, de séquences avec des ruptures qui créent une distance telle qu’il est difficile de ressentir de l’émotion. Romain Duris et Grégory Gadebois sont excellents.
    Vu en avant-première au Cinémalouine à St Malo de Guersac
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 034 abonnés 12 481 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2018
    « L'impossible...le quasi impossible, c'est d'en revenir et de revivre ! » Un film èmouvant dans lequel Romain Duris incarne un officier français après la première guerre mondiale qui part en Afrique pour tourner la page! Ce qui est troublant quand on lit les tèmoignages de l'èpoque, c'est que les hommes qui revenaient de cette foutue guerre 14-18 n'ètaient pas du tout vu comme des hèros! Aucune compassion aucun soutien! On voulait les effacer, limite les oublier et ne pas les regarder parce que ça rappelait les annèes terribles de la Grande Guerre! spoiler: On comprend mieux pourquoi le personnage central du film retourne en Afrique! Et son frère, lui, reste en France! Deux frères donc, une mère, et une soignante qui va essayer de rèapprendre le langage des signes à un des frères moins fort en apparence qui a perdu la parole!
    C'est la guerre de 14, ces horreurs mais pas seulement des gueules cassèes! C'est plutôt celles des têtes et des coeurs cassès! Les acteurs sont remarquables, les personnages extrêmement forts, avec une mention pour Marcel, incarnè magistralement par Grègory Gadebois! il y a aussi de l'espoir dans ce film mais pas pour tout le monde car on n'est toujours seul face à sa souffrance...
    Daniel G.
    Daniel G.

    8 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2017
    Un tres bon debut. De bons acteurs.
    Mais un scenario plat comme une omelette. Quel dommage.
    Le beau Georges en Afrique. Jai failli m'endormir
    La ballade en auto suivie dine coucherie. Du classique telephone.
    L'accident de Marcel scenario stupide.
    Bref une succession de faits divers décousus.
    Bon. Cela dit au milieu des navets francos francais dignes de telefilms ce film peut se voir sans honte. Et il sera oublie dans le jour qui suit.
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