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    Cessez-le-feu
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    131 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 509 abonnés 3 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2017
    La Grande Guerre - qu'on n'appelait pas encore la Première - a levé son lourd tribut sur les Laffont, une famille de notables provinciaux. Jean, le benjamin, est porté comme tant d'autres disparu. Marcel, le cadet, a perdu l'usage de la parole. Georges l'aîné est parti pendant quatre années en AOF, se livrer à la contrebande de main d’œuvre et d'objets d'art, pour oublier l'enfer de Verdun.
    Quand Georges rentre finalement en métropole en 1923, il peine à y retrouver sa place, entre sa mère écrasée par le chagrin, son frère muré dans le silence, et la belle professeure de signes de celui-ci.

    "Cessez-le feu" n'est pas un film sur la Première guerre mondiale, mais sur les traumatismes qu'elle a causés. Le sujet est souvent traité pour les guerres les plus récentes : la guerre du Vietnam ("The Deer Hunter"), la guerre du Liban ("Valse avec Bachir"), la guerre d'Irak ("Of Men and War", "Un jour dans la vie de Billy Lynn"). Il ne l'avait guère été pour la Première guerre mondiale parce que ses syndromes (PTSD en anglais : post traumatic stress disorder) ne seraient pas diagnostiqués avant la seconde moitié du siècle.

    Le mérite en revient au scénario original écrit par Emmanuel Courcol, qui signe à près de soixante ans un premier film tout en délicatesse après avoir longtemps travaillé avec Philippe Lioret ("Welcome", "L’Équipier", "Welcome"). On est dans le cinéma français dans ce qu'il a de meilleur, dans ce qu'il a aussi de plus conventionnel : une reconstitution historique fidèle (mention spéciale à la toute première scène, véritable plongée dans l'enfer des tranchées), une direction d'acteurs parfaite (on peine à distinguer qui de Romain Duris, de Céline Salette et de Grégory Gadebois est le meilleur), une mise en scène irréprochable.

    Ce cocktail réussi produit un film élégant qu'on regarde avec intérêt mais qui n'allume aucune étincelle. "Cessez-le-feu" est une mise en bouche avant la sortie de l'adaptation d'"Au revoir là haut", le prix Goncourt de Pierre Lemaître, annoncée pour le 25 octobre 2017.
    montecristo59
    montecristo59

    40 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2018
    Un an avant les commémorations de la "grande" guerre, E.Courcol sortait cette honnête protestation contre la folie des hommes, qui présida à la première boucherie industrielle du 20° siècle. Un an après avoir repéré et loupé son film dans les salles, je me suis décidé à le visionner chez moi. Sans doute le passage au petit écran dessert-il un peu le film, tourné pour partie en Afrique dans des extérieurs de pleine nature accrocheurs. Mais je suppose que même en salle, j'aurais ressenti un certain manque de rythme. Si Georges, le personnage que joue Duris, est intéressant mais un poil désincarné, celui que joue Grégory Gadebois m'a vraiment touché, peut-être dans la mesure où son refus de la violence est plus radical. Il dit en voix off un texte qui clôture l'histoire en beauté dans un final très réussi. Quoi qu'il en soit, difficile de ne pas adhérer au propos de ce film généreux, qui évoque le retour à la vie ordinaire de gens ordinaires, après l'enfer.
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    186 abonnés 1 090 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2017
    Un premier film élégant qui traite intelligemment d'un sujet rarement vu au cinéma : les traumatismes de guerre et le difficile retour à la vie.
    Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    C'est un joli film, en douceur, et sensibilité, qui traite de ces gueules cassées, revenues plus ou moins entiers de l'enfer des tranchées de 1914. Ici, on parle plutôt de problèmes psychologiques que mécaniques et physiques, mais ils sont aussi durs à réparer. Chacun essaie de retrouver sa place à sa manière. On suit deux frères, complètement différents, et le 3eme est mort à la guerre. Il ne reste plus que la mère qui ne sait pas comment aider ses fils.
    Pourtant on ne sait pas toujours où on va, sachant qu'on alterne entre des passages en Afrique et d'autres en France. Il aurait peut-être fallu une introduction un peu plus longue.
    mat niro
    mat niro

    363 abonnés 1 844 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2017
    Marcel (Grégory Gadebois) rentre du front sourd et muet après la Grande Guerre tandis que son frère Georges (Romain Duris) et lui, parti vivre en Afrique pour oublier 14/18. Finalement, ce dernier va déçider de rentrer au pays mais les traumatismes de la guerre ne sont jamais loin. Le casting est brillant avec également Céline Sallette et Julie-Marie Parmentier mais le film nous fait parfois sombrer dans l'ennui malgré les superbes paysages africains et quelques séquences fortes. Par contre, Grégory Gadebois est lui, extraordinaire, spoiler: même s'il ne prononce qu'un mot dans le film et la scène finale est grandiose
    (à l'inverse du film qui a quand même le mérite de montrer les stigmates des soldats après l'armistice).
    P.  de Melun
    P. de Melun

    59 abonnés 1 145 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2019
    Avec quelques longueurs à l’image du temps qu’il faut pour s’échapper du traumatisme de la guerre et entamer une lente reconstruction, ce film, tout en délicatesse fait état du retour à la vie normale d’un homme qui veut fuir son passé de soldat de la grande guerre puis de ses années en Afrique. Romain Duris interprète remarquablement cet homme abîmé qui a du mal à comprendre ses proches et lutte, cette fois sur un autre champ de bataille, le terrain psychologique. Le trio Duris-Sallette-Gadebois fonctionne plutôt bien et chacun, à leur manière, rende un hommage sincère à ces sacrifiés de l’Histoire. On peut s’ennuyer toutefois car l’ensemble reste un peu morne sans vraiment d’étincelles scénaristiques.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    57 abonnés 1 172 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2017
    Même si le thème a déjà été traité au cinéma [« La vie et rien d’autre » (1989) de Bertrand Tavernier, « La chambre des officiers » (2001) de François Dupeyron], le retour à la vie civile après la 1ère guerre mondiale, demeure toujours d’actualité. Le film débute dans les tranchées de l’Argonne en 1916 où les soldats subissent le pilonnage incessant et meurtrier des canons allemands. Retour à la vie civile en 1923 à Nantes (on y aperçoit la cathédrale St-Pierre et le cours Cambronne). Marcel Laffont (excellent Grégory GADENOIS, tout en retenue), ayant perdu la parole, est retourné vivre chez sa mère, veuve, tandis que son frère, Georges (Romain DURIS) est parti en Haute-Volta faire du troc pour acquérir des sculptures africaines, accompagné d’un autochtone, lui aussi ayant été soldat. spoiler: Suite à l’assassinat de ce dernier,
    il décide de rentrer (à 35 ans) en France pour trouver un travail d’ingénieur. spoiler: Il s’éprend du professeur de langage des sourds-muets (Céline SALETTE) de son frère
    . Avec un sens du montage et de l’ellipse (rappelant celui de Jean-Paul Rappeneau), Emmanuel Courcol décrit bien le mal-être des survivants de la Grande-Guerre, même chez ceux non touchés physiquement, sans oublier la reconstitution réaliste des années folles (au son du charleston et du fox-trot) avec ses zones d’ombres (enrichissement de certains grâce aux chantiers de réhabilitation des champs de bataille). Le style reste académique et manque un peu de souffle ou d’émotion. Le point faible du film réside dans la trop grande part accordée à la partie africaine de George Laffont (très bien filmée) qui pourrait constituer à elle seule un autre film. 
    perle de rosée
    perle de rosée

    70 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2020
    On est plongés dans les années 20 au temps des années folles. L'émotion et la subtilité sont au rendez vous dans ce film qui amène à la réflexion sur les effets dévastateurs de la guerre. L'image et soignée et Romain Duris est très bon acteur.
    Catherine C.
    Catherine C.

    9 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2020
    Après un début très lent en Afrique, le film devient intéressant avec le retour des soldats de la 1ère guerre dans leurs familles. Un immense décalage s’est dressé entre les soldats ayant vécu l’enfer des tranchées et leurs proches qui voudraient oublier et reprendre une vie normale. Romain Duris retrouve son frère devenu muet à la suite d’un traumatisme et qui apprend à communiquer avec la langue des signes, Romain Duris entame une liaison avec la professeure de son frère mais se met très en colère quand elle parle de son mari revenu du front et ne ressemblant plus à l’homme qu’elle avait aimé. Malgré tout la vie continue et s’améliore doucement. Mais les tourments de la guerre ne sont pas vraiment loin et vont ressurgir lors d’un orage. Si le scénario et les acteurs sont bons, par contre la mise en scène de ce film est très déroutante, on passe d’une scène à une autre sans transition, sans explication. De plus Romain Duris est de tous les plans et ça devient vraiment dérangeant au bout d’un moment. Grégory Gadebois qui joue son frère est d’une justesse et d’une retenue bouleversante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mai 2017
    Maintenant que le poilu est une espèce disparu en cette période de centenaire de la première guerre mondiale que nous ayons un bon film sur le retour à la vie civile une fois le conflit (la boucherie) terminé. La chaîne Histoire a proposé un documentaire sur le traitement des soldats traumatisés. Cessez le feu rejoint ce type de documentaire dans la froide réalité que fut cette période. Cessez le feu a un dimension pédagogique.
    Laurentfromnice
    Laurentfromnice

    10 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2017
    Une histoire qui nous entraîne dans l'après 1ère guerre mondiale et les traumatismes laissés sur les hommes et les femmes à tous les niveaux par le biais du Capitaine Laffont. De superbes paysages au travers des prises de vues, quelques longueurs cependant sur cette tranche historique assez mal connue
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 mars 2018
    Un beau film dont on ressort avec un léger gout d inachevé. Sur le thème des survivants de la première guerre mondiale, avec tout ce que cela comporte de traumatismes physiques, psychiques) et psychologique. Les acteurs incarnent des personnages bien campés. L'ensemble reste positif, c est pourquoi nous commencerons par les critiques négatives. Romain DURIS reste un peu trop dans sa rigidité tant gestuelle que verbale, son passage en Afrique n évoque pas assez la force de ce continent et de ce qu'il en ramènera par la suite à son retour en Europe. On reprochera à Céline SALLETTE quelques petits gestes de la tête de type publicité pour un shampoing assez maladroits. Surtout, le scénario manque de cohérence avec quelques longs flash back plutôt inutiles (par ex la scène de la chasse poursuite de son ordonnance africain). qui donne en conclusion ce sentiment d un film légèrement décousu. Cote positif, on retient les très belles vues de la Haute Volta dans les années 20, mais surtout, surtout, la très grande pudeur et délicatesse d Emmanuel COURCOL, ce qui nous change et nous rafraichit dans un monde où le voyeurisme semble avoir pris le dessus.
    Le réalisateur multiplie les non dits, les appels à l'interprétation du spectateur, les transitions suggestives, ce qui n'est pas pour déplaire.
    Une démarche intellectuelle et artistique poussée à son intensité maximum qui donne à ce film une véritable patine artistique.
    Gregory GADEBOIS est touchant, même si son histoire avec sa jeune maitresse en langage sourd et muet parait assez invraisemblable, voire à l'eau de rose dans l'ensemble sombre du film.
    Le retour des traumatismes chez ce personnage, à peine la guérison semble poindre son nez est terrible d enseignement.
    On quitte la salle avec de belles images en tête, des moments forts qui vibrent encore dans l âme, mais une cohésion d'ensemble que l'on ne peut remettre directement en ordre en se levant.
    La critique est facile ... à cela près, le film aurait été un chef d'œuvre. .
    Uther Zendrest
    Uther Zendrest

    4 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2020
    Une histoire originale mais les deux histoires ne sont pas forcément bien cohérentes entre elles. Romain Duris toujours aussi exceptionnel.
    Marianne S.
    Marianne S.

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2017
    Un beau film, excellents acteurs. Les passages filmés en Afrique sont magnifiques. L'histoire est triste et avec bien peu d'espoir.
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