AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,8
1166 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Les Lignes courbes de Dieu ?
5
14 critiques
4
43 critiques
3
25 critiques
2
16 critiques
1
6 critiques
0
5 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film qui prend aux tripes d'un bout à l'autre. Un thriller psychologique intense qui nous conduit dans un hôpital psychiatrique pour y suivre Alice qui s'y fait interner de gré ou de force, là est la question. Tout le film, on nous la présente tour à tour comme une malade et comme une détective privé en mission dans l'hôpital. Et impossible de savoir quelle est la bonne version des faits jusqu'à la dernière minute du film. Un jeu de devinettes, de mystère, de confrontation entre ses explications et la réaction du corps médical. Le directeur, Samuel Alvar, joue un rôle exceptionnel. Il est tantôt visionnaire, tantôt complice voir coupable. En plus les décors de cet hôpital des années 1970 sont d'époque avec des aspects parfois lugubres ce qui ajoute de l'angoisse surtout avec les grands malades qui y logent. Le film a réussi à garder une tension narrative permanente avec une belle évolution dans la progression de l'histoire. Jamais on ne s'ennuie, toujours occupé à chercher le vrai du faux. Un petit bijou dans son genre. A voir absolument.
Un scénar habile et tordu à souhait (on pense parfois à "Shutter Island", c'est dire), une atmosphère réaliste et oppressante, un casting en béton armé : ce thriller a beau durer 2h30, on ne voit pas le temps passer.
Excellent thriller porté par la comédienne Bárbara Lennie qui, en blonde, campe une parfaite héroïne hitchcockienne. Le suspense ne faiblit pas une minute au cours des deux heures trente-cinq de durée de ce film surprenant. On peut classer ce thriller parmi les meilleurs de ceux qui se déroulent dans l'univers des hôpitaux psychiatriques. On s'étonne juste, et on peut regretter, que la seule allusion faite au changement de régime en Espagne soit le remplacement du portrait de Franco par celui de Juan Carlos. Car on peut supposer que la fin du régime franquiste a eu des répercussions dans ce milieu. Mais ce n'est visiblement pas le sujet que Oriol Paulo a voulu traiter...
Content de revoir Oriol Paulo sur Netflix après l excellente série The Innocent... L intrigue du film est prenante et nous tient en haleine jusqu'à la fin... Malgré les 2h30 je ne me suis jamais ennuyé... Le film qui se passe en huit clos dans un hôpital psychiatrique fin des années 70 ressemble un peu au thriller Shutter Island... On suit une détective privé qui pour enquêter de l intérieur sur un mystérieux meurtre se fait admettre en tant que patiente souffrant de paranoïa à l'hôpital... Ce que j'ai trouvé intéressant c'est qu'on ne sait jamais ce qui est vrai ou faux dans le film et ce jusqu'à la toute fin... La faculté du personnage principal à rationaliser ses mensonges ou vérités en fonction de certains faits est intéressant... De sorte qu'on se retrouve dans une constante révision de sa propre version de l histoire... La fin est maline car elle reste ouverte à l'interprétation... Bref un bon thriller psychologique qui manque peut-être d'un peu plus de retournement de situation et de révélations surprenantes comme on a l habitude avec Oriol Paulo...
3,5/5 Bien. Jusqu'à 10 minutes de la fin, j'aurais même dit très bien. Le film se regarde facilement, c'est captivant, on cherche à comprendre et ce n'est pas trop alambiqué, l'ambiance est réussie et les acteurs convaincants. Il y a même des côtés franchement plaisant qui changent de ce genre de thème (l'enfermement psychiatrique contre son gré ou non). Bref, quasi tout bon. Le souci vient de la fin qui ne tranche pas réellement comme c'est devenu une mauvaise habitude sur pas mal de sorties récentes. Donc on regarde, c'est top mais à la toute fin, on n'est toujours sûr de rien et ça c'est vraiment moyen.
Shawn777
Ce thriller espagnol, réalisé par Oriol Paulo et sorti tout récemment sur Netflix, est vraiment très bon ! Je dois pourtant dire que, malgré un synopsis alléchant, je ne m'attendais à rien et j'avais même peur de trouver le temps long car on parle tout de même d'un film de deux heures et demi ! Et hormis "Les Yeux de Julia" qu'Oriol Paulo a coécrit avec Guillem Morales, je ne connaissais pas du tout le travail du réalisateur. Mais finalement, je n'ai honnêtement pas vu les deux heures trente de film passer tellement ce dernier est prenant ! Le film nous raconte l'histoire d'Alice, une détective privée, chargée d'enquêter sur la mort d'un patient d'un hôpital psychiatrique. Pour ce faire, elle va devoir se faire passer pour une patiente paranoïaque et se faire interner mais il va s'avérer beaucoup plus difficile d'en repartir. On plonge alors progressivement dans une folie douce, celle des patients mêlée à
spoiler:
celle de l'héroïne qui n'arrive plus à différencier le vrai du faux
, ce qui perd alors complètement son spectateur. Ce scénario n'est évidemment pas sans rappeler "Shutter Island" même si, au fond, les deux films n'ont pas grand-chose en commun. Effectivement, hormis le contexte et le sujet, le traitement de ce dernier est ici bien différent. Seulement, avec une comparaison comme celle-ci, on pourrait penser de prime abord le film prévisible et il va d'ailleurs, dans un premier temps, aller dans ce sens là. Mais le film multiplie en réalité les twists et on ne sait au final plus qui croire entre l'héroïne et les différents médecins. Et ce jusqu'à spoiler: la toute fin d'ailleurs qui donne lieu à une interprétation libre du spectateur
. De même, toute la construction du film qui nous parait limpide spoiler: est complètement chamboulée à la fin, changeant notamment ce que l'on croyais être des flashbacks en flashfowards
, ce qui est, je trouve, un véritable tour de force. Le film tient ainsi en haleine son spectateur jusqu'à la toute fin dans une intrigue devenant de plus en plus sinueuse et complexe et arrive surtout à nous faire douter de tout ; la paranoïa des personnages déteignant ainsi sur le spectateur. "Les Lignes courbes de Dieu" est donc un très bon thriller qui ne cesse d'étonner et de surprendre son spectateur pendant ses deux heures et demie.
, ce qui perd alors complètement son spectateur. Ce scénario n'est évidemment pas sans rappeler "Shutter Island" même si, au fond, les deux films n'ont pas grand-chose en commun. Effectivement, hormis le contexte et le sujet, le traitement de ce dernier est ici bien différent. Seulement, avec une comparaison comme celle-ci, on pourrait penser de prime abord le film prévisible et il va d'ailleurs, dans un premier temps, aller dans ce sens là. Mais le film multiplie en réalité les twists et on ne sait au final plus qui croire entre l'héroïne et les différents médecins. Et ce jusqu'à spoiler: la toute fin d'ailleurs qui donne lieu à une interprétation libre du spectateur
. De même, toute la construction du film qui nous parait limpide spoiler: est complètement chamboulée à la fin, changeant notamment ce que l'on croyais être des flashbacks en flashfowards
, ce qui est, je trouve, un véritable tour de force. Le film tient ainsi en haleine son spectateur jusqu'à la toute fin dans une intrigue devenant de plus en plus sinueuse et complexe et arrive surtout à nous faire douter de tout ; la paranoïa des personnages déteignant ainsi sur le spectateur. "Les Lignes courbes de Dieu" est donc un très bon thriller qui ne cesse d'étonner et de surprendre son spectateur pendant ses deux heures et demie.
Thriller psychologique à des airs de Shutter Island drôlement efficace.
Bien écrit, bien monté, questionnements et rebondissements s’enchaînent de ton son long.
Qui est réellement la protagoniste? Quelle est la réelle raison de son internement? Quelle version de l'histoire est la vérité? A qui se fier?
Film Netflix à ne pas manquer.
Bien écrit, bien monté, questionnements et rebondissements s’enchaînent de ton son long.
Qui est réellement la protagoniste? Quelle est la réelle raison de son internement? Quelle version de l'histoire est la vérité? A qui se fier?
Film Netflix à ne pas manquer.
L'infiltration est un procédé connu au cinéma et placer l'intrigue dans un hôpital psychiatrique (comme dans Shutter island) permet d'instaurer un climat inquiétant, baigné de paranoïa, de folie, de schizophrénie. O. Paulo devient un spécialiste du scénario évolutif, à plusieurs lectures possibles donc complexe et aime à manipuler le spectateur, jusqu'à la dernière scène. Un nouveau coup de maître, prenant de bout en bout, avec une composition puissante de B. Lennie.
Globalement c'est plutôt bon, toutefois il y a tout de même pas mal de longueur, 30 minutes de moins aurait été bénéfique au scénario. Shutter island espagnol, ce thriller espagnol n'a pas la maestria de ce dernier, même si l'ambiance est réussie, ce qui est primordial pour ce genre de film et le cadre dans lequel il se déroule. Les diverses manigances et retournements de situations sont parfois alambiquées et ne permettent pas une résolution claire de la situation, du coup le scénar les empilent au détriment du bon sens et de la cohérence. Et la fin est bien trop ouverte comparé à cette scène final et subtile de shutter island entre Di Caprio et Ruffalo qui laissait ce qu'il fallait de mystère à l'ensemble du récit. Bien joué et réalisé mais un poil trop décousue.
Bon film, avec une fin un peu tordue quand même.... rien à voir avec "Vol au dessus d'un nid de coucou".... A vouloir trop embrouiller ou surprendre les spectateurs, les réalisateurs pondent des scripts rocambolesque....
Accrochez-vous ! Chef d'œuvre ! 2 heures 35 qui vous tiennent en haleine sans aucune longueur, c'est rare. Tout le long de ce film qui nous décrit l'univers psychiatrique, on se pose la question : qui dit la vérité ? qui manipule qui ? que s'est-il vraiment passé ? Même à la fin, on cherche encore les réponses. Que dire du scénario, des acteurs, de la mise en scène... du grand art !
PS : si vous voulez mieux comprendre le film et sa fin - après l'avoir regardé- j'ai trouvé un site qui donne des explications (ayther.fr). Après, on peut le revoir ...
PS : si vous voulez mieux comprendre le film et sa fin - après l'avoir regardé- j'ai trouvé un site qui donne des explications (ayther.fr). Après, on peut le revoir ...
selenie
D'abord on se demande ce qu'a voulu faire le réalisateur, à savoir que le livre situe l'histoire en 1979, mais que le film semble se dérouler aujourd'hui, tandis que cet hôpital psychiatrique semble complètement anachronique dans ses décors, son architecture, mais aussi dans son fonctionnement, dans ces patients dont on a l'impression qu'ils sont issus d'un autre siècle. Ensuite on reste perplexe devant les protocoles mis en place, comme cette fouille intime dont on se demande pourquoi elle dure si long (?!), puis ensuite on se demande pourquoi cette nouvelle patiente a droit a autant de passe-droit comme une cigarette, garder un livre, obtenir les clefs de toilettes réservées. On peut aussi noter cette raison fumeuse qui aurait pousser à mentir à l'époux, tandis qu'on apprend que l'urticaire aquagénique serait une maladie mentale ?! Une accumulation importante d'invraisemblances et/ou d'incohérences qui parasitent le récit jusqu'à ce qu'on comprenne que la version de cette patiente infiltrée est si facilement vérifiable qu'il est totalement absurde de refuser de passer un simple coup de fil, et donc, qui dévoile d'emblée et logiquement le twist final presque une heure avant la fin. Quelle maladresse...
Site : Selenie
Site : Selenie
A la croisé d Hitchcock et de Shutter ISLAND ce film parfaitement mené. Une intrigue qui ne faiblit pas portée par un jeu d acteurs et une réalisation remarquable... on ne voit pas passer la durée de ce film.
Cette présentation d'un hôpital psychiatrique en 1979 en Espagne est ridicule.Les“ asiles de fous"selon l'imagerie populaire,avec des agités poussant des cris avaient disparu depuis longtemps.Précisément depuis les années 50 avec l'avènement des neuroleptiques .Ce n'étaient pas non plus des prisons :pas de fouille intime avec introspection des orifices à l'arrivée,pas de cellules.Et surtout pas de privation de cigarettes entraînant un sevrage brutal en tabac et une aggravation des symptômes.Comble du grotesque: l'interdiction des livres,pourquoi?Devant tant de stupidités et d'idées reçues ,difficile de s'intéresser à l'histoire.Quand on pense qu'il y a des décennies à été produit un chef d'œuvre tout à fait réaliste:"Vol au dessus d'un nid de coucous"on reste pantois devant ce qu'ont osé sortir ces espagnols.
Un scénario labyrinthique avec des flashbacks et des flashforwards déroutants!
Qui est le plus piégé? Le spectateur, l'héroïne, le Directeur, les médecins de l'hôpital psychiatrique, le Commissaire?
La photographie et les décors sont magnifiques. Les musiques sont habilement anxiogènes mais non envahissantes.
Le Directeur est excellent dans un rôle ambigu. -
Barbara, elle aussi exceptionnelle, dansera sur Nancy Sinatra pendant que son mari souffre à côté (est-elle folle? ou machiavélique?). Elle a été internée abusivement ou a-t-elle tout manigancé?
La force du cinéma est de permettre de visualiser des délires ou des pensées en nous manipulant en permanence.
Le twist final est jubilatoire car il nous laisse transi de doutes. Mémorable!
Qui est le plus piégé? Le spectateur, l'héroïne, le Directeur, les médecins de l'hôpital psychiatrique, le Commissaire?
La photographie et les décors sont magnifiques. Les musiques sont habilement anxiogènes mais non envahissantes.
Le Directeur est excellent dans un rôle ambigu. -
Barbara, elle aussi exceptionnelle, dansera sur Nancy Sinatra pendant que son mari souffre à côté (est-elle folle? ou machiavélique?). Elle a été internée abusivement ou a-t-elle tout manigancé?
La force du cinéma est de permettre de visualiser des délires ou des pensées en nous manipulant en permanence.
Le twist final est jubilatoire car il nous laisse transi de doutes. Mémorable!
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse