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kibruk
147 abonnés
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2,5
Publiée le 14 janvier 2023
Oriol Paulo nous propose toujours des scénarios retors souvent très efficaces, et celui de ce dernier film propose des rebondissements et retournements de situations qui seraient forts satisfaisants si l'ensemble n'était pas plombé par de gros défauts. Comment ne pas être agacé par quelques incohérences d'écritures bien pratiques (spoiler: pourquoi quelqu'un qui souffre d'urticaire au contact de l'eau est dans un hôpital psychiatrique ?, pourquoi tant de résistance à passer de simples coups de téléphone aux différents protagonistes de l'histoire ?, pourquoi un nain prédateur sexuel n'est-il pas isolé des femmes ?, pourquoi quand quelqu'un meurt on n'appelle pas la police ? et encore d'autres pourquoi ), par cette représentation clownesque de la psychiatrie de la fin des années soixante dix qui s'achève par spoiler: une sorte de jugement en grande pompe pour décider si la patiente est malade ou pas . A trop vouloir tirer sur la corde du suspense et du twist en forçant le trait jusqu'à la limite du supportable, ce qui est une construction globalement très habile devient quelque chose d'assez indigeste. "Les lignes courbes de dieu" est clairement le moins bon film/série d'Oriol Paulo.
Un bon film à la sauce "vol au dessus d'un nid de coucou", mêlant machination, enquête et psychiatrie, avec des personnages soit réels soit jouant vraiment bien leur rôle. L'actrice est à la fois jolie et vraie. Du plaisir à la regarder dans ce rôle. On ne sait plus le vrai du faux, qui a fait quoi, qui dit vrai.. Un cluedo magistral jusqu'à la dernière seconde!
L'adaptation d'un roman de 1979 qui a pour principal défaut d'avoir été porté à l'écran quelques années après Shutter Island de Scorsese dont il partage l'environnement (un hôpital psychiatrique) et une certaine forme de l'intrigue. Les "lignes courbes de dieu" est tout de même inférieur à tous points de vue, de la reconstitution de l'époque (pas vraiment l'impression d'être plongé dans les années 70), du milieu psychiatrique excessivement caricatural, surtout au niveau des patients ce qui donne l'impression d'un mauvais jeu d'acteur, ainsi que d'un scénario avec des invraisemblances. Une faible "imitation" de Shutter Island (même si le livre est, lui, antérieur) mais qui réussit néanmoins à maintenir un climat anxiogène, en jouant sur la paranaia avec un twist (spoiler: malheureusement éventé ou du moins à la surprise nettement atténuée ) qui nous laisse volontairement en plein doute, ce qui est la marque d'une fin réussie. Aussi, au delà de la comparaison forcément à son désavantage avec un mémorable film de cinéma, ce thriller psychologique Netflix mérite d'être vu pour se faire sa propre idée.
Mon Dieu que les courbes étaient longues et ennuyeuses .. Je me suis accrochée , En dehors du passage où elle solutionne,le crime de ce jeune homme .. Il y avait de quoi s'endormir
Un thriller espagnol avec un excellent casting, une ambiance flippante et un scénario stimulant, mes réserves portent sur la lenteur du rythme et une fin marquante mais trop théâtrale.
Le Thriller retors en asile psychiatrique est une recette qui fonctionne toujours et celui-ci repose sur la bonne vieille ficelle de l’héroïne qui infiltre sous couverture l’établissement mais s’y retrouve piégée, personne ne croyant qu’elle est saine d’esprit et ses commanditaires ayant visiblement décidé de profiter de l’occasion pour se débarrasser d’elle. Ici, c’est une redoutable détective privée qui cherche à faire éclater la vérité sur le suicide d’un aliéné, dans l’Espagne de la transition démocratique, avant de découvrir que ses différents tickets de sortie (le directeur de l’asile, son mari, le médecin ayant signé son ordre d’internement,...) agissent comme s’ils ne la connaissaient pas. Tout l’enjeu du film est évidemment de découvrir si Alice Gould est réellement victime d’un complot ou si les évaluations psychiatriques qui lui attribuent paranoïa et mythomanie recèlent un fond de vérité. Le film a beau tirer dans les deux heures trente, il parvient à balader le spectateur d’une conviction à l’autre sans faiblir, et ménage des retournements de situation jusque dans ses ultimes secondes. Si sa durée conséquente pouvait également faire craindre des creux et des longueurs, on constate que ‘Les lignes courbes de Dieu’ utilise le temps qui lui est imparti à bon escient, dans le but de caractériser davantage une poignée de médecins et de patients et construire une relation crédible entre Alice et eux. On sera par contre assez surpris que le choix de la fin des années 70 n’ait pas donné lieu à davantage de considérations sur le franquisme et la difficulté d’abandonner les vieux réflexes autocratiques, le résultat à l’écran semblant même parfois un peu intemporel…mais il n’est pas si courant aujourd’hui d’écoper d’un Thriller qui compte prioritairement sur la solidité de son scénario pour maintenir le suspense sans pour autant oublier de densifier le contexte…et ‘Les lignes courbes de Dieu’ se débrouille vraiment très bien pour y parvenir.
excellent film, tout est bon. Le scénario, le jeu des acteurs, la photo, la mise en scène... Un suspense omniprésent, jusqu'à la dernière minute....super film!
Oriol Paulo n'en fini plus de nous mettre le cerveau à l'envers avec un nouveau thriller psychologique completement barré. Il est bien aidé ici par son actrice principale, Barbara Lennie, qui est tout simplement exceptionnelle. Préparez vous à souffrir mentalement et à savourer les multiples rebondissements jusqu'à la dernière seconde, absolument jubilatoire spoiler: (même si les avis sont partagés, cette "fracture de mental" m'a bluffée)
Une réalisation soignée, portée par des acteurs de grandes qualité, une très belle photo et une musique très "Hitchockienne". Le déroulé du film s'étire malgré tout inutilement, alors que l'issue du film ne fait plus aucun doute au bout d'1h30 de surlignage.
Une histoire surprenante et interpellante sur l'univers de la psychiatrie. Film magnifiquement construit que l'on regarde une deuxième fois avec le même plaisir.
Une histoire dont l'intrigue nous amène à changer d'opinion à chaque nouvelle situation. Faut-il y croire ou pas ? Joue-t-elle la comédie ou pas ? Jusqu'à la fin on ne sait que penser et rien ne laisse deviner la finalité de ce film très intense et intéressant.
On prend shutter island, on mélange avec la saison 2 d'American horror story, et vous obtenez ce genre de film fait de poncifs milles fois vus. C'est globalement simpa, l'acting est plutôt bien, mais vraiment au bout de cinq minutes de film j'ai compris la fin, ce qui est assez problématique pour un film de ce genre. Se laissera abusé les gens qui n'ont pas vu shutter island, qui met 50-0 a ce film.