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    Le Dernier empereur
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2024
    Le film de Bertolucci évoque l'étonnante destinée du dernier empereur de Chine, dont le règne fut tout autant précoce qu'éphémère. A travers le dénommé Pu Yi, c'est une part de l'Histoire chinoise du XXème siècle qui défile. D'abord la République qui confine l'empereur dans ca Cité Interdite, puis la révolution communiste qui met à l'index l'ancienne majesté.
    Les turpitudes politiques de le décor de cette fresque tandis que, dans la première partie du film, les palais impériaux de la Cité en constitue un autre, matériel celui-là, que la réalisation, attachée à l'authenticité, illustre dans sa magnificence. Somptuosité des lieux, des costumes et des couleurs, reproduction attentive des rites impériaux et de la cour (touchante et amusante au moment où le nouvel empereur est haut comme trois pommes), cette partie est d'une élégance et d'une beauté formelle qui ont probablement grandement contribué au succès du film.
    Au terme de cette période encore paisible pour Pu Yi, quoique figurant un prisonnier dans sa cage dorée, vient celle de la déchéance, moins brillante peut-être -à tout point de vue, l'histoire s'assombrit- parce que les tourments de l'Empereur ne m'ont pas vraiment touché, parce que son cheminement aux côtés de ses (deux) épouses et dans le rôle politique joué auprès de l'ennemi japonais reflète une mise en scène plus académique, moins surprenante.
    BillBoo
    BillBoo

    14 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2024
    La bande originale magnifie la grandeur de la dynastie Qing et nous émeut lors des quelques scènes de séparation. Pour autant, le ton distant du film nous empêche de nous investir outre mesure dans le destin de Puyi.

    Le Dernier Empereur souffre d'un rythme inégal, notamment une fois l'adolescence de Puyi passée. Les personnages secondaires ne sont pas assez approfondis, tant et si bien qu'on peine parfois à les relier. Le montage ne nous facilite pas la tâche. Il oscille entre passé et présent, avec un contraste entre les couleurs chaudes de la cité interdite et les tons froids du camp de détenus.

    Intéressant tout de même de voir comment la surprotection de Puyi, et l'attention excessive que les employés lui porte, le conduisent à se comporter en enfant gâté. Quoique cet aspect-là soit vite balayé par l’immixtion du précepteur écossais dans son éducation. On note que la seule personne capable de modérer sa désinvolture est, pour ainsi dire, le seul personnage occidental du récit. Ce qui pose une question sur la pertinence qu'a Bertolucci, réalisateur italien, à apporter sa vision d'un récit historique chinois.

    On croit visionner la chute d'un empereur glorieux. La vérité, si l'on se fie au film, est que la vie de Puyi aura été, du début à la fin, dépourvue de toute liberté. L'empereur, qui ne revêtait qu'un pouvoir symbolique, rejoint le commun des mortels. La cité interdite, autrefois impénétrable, devient un monument culturel à visiter.
    Redzing
    Redzing

    1 115 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2024
    Coproduction ambitieuse entre l'Italie, la France, le Royaume-Uni, et la Chine, "The Last Emperor" est un biopic sur Puyi, le dernier empereur de Chine. Mis malgré lui sur le trône à 3 ans en 1908, il passera en réalité l'essentiel de sa vie comme un prisonnier. Prisonnier des protocoles, de sa naïveté, de son entourage manipulateur, puis des régimes successifs, à travers l'histoire tumultueuse de la Chine moderne et de la Mandchourie.
    Bernardo Bertolucci nous livre ainsi une véritable fresque historique, assez dense. Je comprends aisément que même sur 2h40, plusieurs événements ou périodes aient été zappés, afin de se concentrer sur ce protagoniste et ses émotions, et de garder une cohérence narrative. On ne verra pas, par exemple, sa période de détention par les Soviétiques.
    Le scénario souligne finalement le paradoxe de cet homme éduqué à régner, mais qui traverses tous ces tumultes sans pratiquement jamais avoir de prise sur rien. Et incapable de se débrouiller par soi-même, étant habitué à être entouré de sa famille ou de ses servants.
    Il faut aussi évidemment parler de la forme très soignée. "The Last Emperor" fut le premier film occidental à être autorisé par le régime communiste à tourner au sein de la Cité Interdite. De quoi donner bon nombre de plans majestueux et immersifs dans la première moitié !
    Bertolucci s'est fait plaisir avec les costumes et les figurants. Tandis que l'on retrouve à la photographie le légendaire chef opérateur Vittorio Storaro, qui nous livre une très belle lumière. Bref, l'image nous en donne pour notre argent.
    Enfin, on est bien servi par une distribution de qualité. Peter O'Toole en mentor occidental. Des habitués des seconds couteaux à Hollywood tels que Victor Wong ou Cary-Hiroyuki Tagawa. Et évidemment John Lone, touchant en empereur fantoche qui porte sur ses épaules le point de nombreuses frustrations.
    Une belle fresque, qui vaut le coup d'oeil.
    Jean Baptiste
    Jean Baptiste

    1 abonné 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2024
    Immense, qui laisse une empreinte dans l'histoire du cinéma.
    Malgré des longueurs, l'histoire est intéressante.
    Récompensé aux Golden Globe, BAFTA et Oscars 1988.
    Romain Gayon
    Romain Gayon

    5 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2023
    A mon goût le plus beau film jamais réalisé en plus de 100 de l'histoire du cinéma. Tout est contrôlé, parfaitement joué, finement ciselé, tout fait sens, la musique est sublime (la meilleure très certainement de l'œuvre de Sakamoto, dont le second rôle est également très bon). un film que tout le monde devrait voir au moins une fois.
    OMTR
    OMTR

    18 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2023
    Entre féodalité et maoïsme

    Bernardo Bertolucci a co-écrit, avec Mark Peploe, et réalisé ce film dramatique biographique épique, qui est une adaptation de l'autobiographie "De l'empereur au citoyen : l'autobiographie d'Aisin Gioro Pu Yi" écrit par Pu Yi entre 1960 et 1964.

    Allant et venant entre la naissance du dernier empereur en 1906 et sa mort en 1967, l'histoire est savamment conçue et couvre quatre époques de l'histoire chinoise : la fin des Qing, les débuts de la République, le Mandchoukouo et l'ère Maoïste.

    La force du film de Bertolucci réside principalement dans son attachement aux valeurs humaines et aux luttes pour échapper à l'enfer de l'impossibilité de la raison entre féodalité et maoïsme

    De spoiler: l’étouffement ultra-monarchiste à l’extrémisme maoïste, les opportunités sont rares. Elles proviennent principalement du tuteur écossais de Pu Yi et de la tutrice américaine de son épouse – des personnes instruites et respectueuses des us et coutumes, mais qui ne tolèrent pas les excès dangereux pour l'équilibre psychologique et la santé
    .

    Malgré leur spoiler: mariage arrangé traditionnel, le couple d'adolescents est heureux au début de leur relation et envisage de poursuivre leurs études à Oxford, avant de partir découvrir la Côte d'Azur et San Francisco
    .

    Pu Yi est devenu un spoiler: monarque sage et moderne, qui a adopté un certain nombre de réformes, avant que le coup d'État de Pékin de 1924 ne mette fin aux plans et aux rêves de son épouse Wan Jung, de son « ernai » ou seconde épouse Wen Hsiu et de lui-même
    .

    L'ère du Mandchoukouo spoiler: ne fut qu’une longue descente dans les ténèbres, qui fit de Pu Yi une marionnette japonaise avant de se terminer en 1945 par la victoire des forces alliées, la capitulation du Japon et la capture de Pu Yi et de ses proches par l'Armée rouge soviétique
    .

    Le spoiler: programme de rééducation communiste chinois l'a contraint à renoncer à sa collaboration forcée avec les envahisseurs japonais pendant la Seconde Guerre sino-japonaise. Puis, considéré comme réhabilité par Jin Yuan, le directeur de la prison de Fushun, et par le gouvernement, il fut ensuite libéré en 1959
    .

    En 1967, spoiler: devenu jardinier et menant une vie simple, Pu Yi tombe sur à un défilé de la Garde Rouge maoïste, qui prône le "culte de la personnalité de Mao Zedong" et fait de son ex-directeur Jin Yuan un prisonnier politique exhibé pour ses soi-disant « crimes anti-révolutionnaires
    ».

    A l'aube de sa vie, Pu Yi spoiler: retourne à la Cité Interdite en tant que touriste, et après avoir rencontré un jeune garde rouge, le « Fils du Ciel » disparaît
    .

    Quatre acteurs incarnent le dernier empereur : Richard Vuu dans le rôle de Pu Yi, lorsqu’il est âgé de 3 ans, Tijger Tsou dans le rôle de Pu Yi, lorsqu’il est âgé de 8 ans, Wu Tao dans le rôle de Pu Yi, lorsqu’il est âgé de 15 ans, et John Lone dans le rôle de Pu Yi adulte. Les autres rôles principaux incluent Peter O'Toole dans le rôle de Reginald Johnston, le tuteur écossais de Pu Yi, Joan Chen dans le rôle de son épouse Wan Jung, Vivian Wu dans le rôle de se seconde épouse Wen Hsiu, Ying Ruocheng dans le rôle de Jin Yuan, le gouverneur du camp de détention, et Victor Wong dans le rôle de Chen Baochen.

    "Le Dernier Empereur" a été un succès critique, et au box-office, qui a remporté les neuf Oscars pour lesquels il a été nominé, dont ceux du Meilleur Film, du Meilleur Réalisateur et du Meilleur Scénario adapté. Il a également remporté plusieurs autres distinctions, dont trois BAFTA Awards, quatre Golden Globes Awards, neuf David di Donatello Awards et un Grammy Award pour sa partition musicale.

    Au XXIe siècle, la majeure partie de l’Asie, du Moyen-Orient à l’Extrême-Orient, est encore déchirée entre traditions féodales et extrémisme politique.

    5/5
    AdriBrody
    AdriBrody

    9 abonnés 620 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2023
    Un film depuis longtemps sur ma liste que je n'avais jamais lancé parce que boarf. Je me disais que ce serait trop inaccessible, trop barbant mais finalement rien de ça. Et c'est d'ailleurs un défaut reproché par certaines personnes, ce que je peux comprendre. Mais comme tout biopic, l'intérêt est aussi de réussir à raconter la vie d'une personne dans les grandes lignes et les petits détails ou certaines vérités tombent à l'eau.
    Ici, on a donc une belle photographie, les costumes et décors sont bien sûr magnifiques puisque le film a véritablement été tourné dans la Cité Interdite, une grande première, ce qui permet d'en visualiser sa grandeur et sa beauté.
    Le scénario est vraiment plaisant et particulièrement méconnu au point que j'ai dû allé vérifier les informations sur Internet car je n'en avais vraiment jamais entendu parler. C'est un très bon film qui est certes commercial et dont on sent la volonté d'aller gratter les Oscars (il en a eu 9), mais le film est réussi et c'est tout ce qu'on demande.
    Napoléon
    Napoléon

    142 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 août 2023
    Un film qui paradoxalement souffre d'énormes longueurs mais qui n'arrive pas vraiment à expliquer la situation et l'évolution de l'empereur. On passe d'année en année assez rapidement et on arrive pas à comprendre les intérêts du moment, Tout cela est sans doute dû au fait que ce film était à la base une série bien longue et donc plus précise dans le développement. Avec ces défauts le film devient très lourd à regarder et à comprendre et avec un manque d'emprise sur le spectateur.
    Maya aime le ciné
    Maya aime le ciné

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2023
    Un film magistral. Tout est impeccable. Scénario, mise en scène. Décors et costumes somptueux. On se plaît vraiment à découvrir cette histoire fascinante malgré la longueur du film.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    155 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2022
    9 Oscars récoltés par ce film international l'année de sa sortie qui ne sont vraiment pas volés. Bertolucci met en scène intelligemment, avec notamment des scènes qui suggèrent des choses qui ne se trouvent devant la caméra. Le soin apporté à l'esthétique et l'ambiance du film est impressionnant. Sans fond vert et une quasi absence d'effets spéciaux, les décors, costumes, maquillages, musiques,,, et la photographie sont encore plus réussi et réaliste ! Cela est encore plus vrai pour ceux qui pourront apprécier comme moi la copie restauré en salle. Côté scénario, l'histoire vraie est passionnante à suivre, les thématiques pertinentes et les acteurs sont excellents. Le temps défile durant ces 2h30 sans le besoin d'imposer un rythme élevé ou des scènes d'actions.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2021
    Récompensé de neuf Oscars dont celui du meilleur film en 1988, ce long-métrage de Bernardo Bertolucci constitue une grande fresque historique retraçant la vie de Puyi (John Lone), le dernier empereur de Chine. La destinée insolite de cet individu est parfaitement racontée avec une mise en scène fastueuse comportant de nombreux figurants et des décors remarquables. Le scénario mélange habilement la dernière partie de son parcours et les retours sur sa jeunesse, nous montrant finalement à chaque fois combien cet homme a vécu seul malgré un entourage pléthorique. On peut simplement regretter que les références à l’histoire de la Chine du XXème siècle, notamment l’avènement de Mao Tsé-toung, ne soient traitées qu’en toile de fond sans jamais être très explicites. Bref, une œuvre intéressante pour laquelle on conserve tout de même une certaine distanciation avec le personnage principal.
    Rémi P.
    Rémi P.

    27 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2021
    C’est avec un budget colossal et des moyens pharamineux à disposition (notamment, pour la première fois, l’autorisation de tourner dans la Cité Interdite), que le cinéaste italien Bernardo Bertolucci réalise cette immense fresque sur la vie d’un personnage plutôt méconnu en Occident : le dernier empereur de Chine, Puyi. A travers son existence, le réalisateur nous plonge dans plusieurs périodes de l’histoire chinoise, de la naissance de la République jusqu’à la révolution culturelle, en passant par l’invasion de la Mandchourie par les Japonais dans les années 30…
    Bernardo Bertolucci signe avec « Le dernier empereur » une œuvre remarquable en plusieurs points. Tout d’abord sur le plan esthétique, la photographie de Vittorio Storaro magnifie comme d’heureux souvenirs les années de jeunesse de Puyi, utilisant des couleurs chaudes et faisant apparaitre la lumière dans de nombreux plans, ce qui contraste avec les années d’emprisonnement de Puyi, où le film devient tout d’un coup très sombre, austère, symbolisant la déchéance de l’empereur. Sur le casting, là aussi la barre est haute. On retrouve dans le rôle de Puyi l’excellent et bien trop méconnu John Lone (Némésis de Mickey Rourke dans « l’Année du Dragon ») ainsi que la sublime Joan Chen dont les performances viennent sublimer le film. On soulignera aussi la qualité du traitement du personnage de Puyi, montrant bien l’ambiguïté du personnage, à la fois victime de la mutation de sa nation, dont les valeurs modernes ne cohabitent pas avec les idéaux archaïques dans lesquels il a baigné durant toute son enfance, ainsi que de l’oppression japonaise, mais aussi traître à son pays et à son peuple, qu’il abandonne par frustration et par amour du pouvoir. Au fond, le film retranscrit très bien ce qu’était Puyi : un homme des plus simples, bien loin de l’image quasiment divine qu’on lui a inculqué durant son enfance, une âme en perdition, qui toute sa vie cherchera un pouvoir dont il n’aura jamais que l’illusion (le parallèle entre la scène du départ de sa gouvernante et celui de sa femme montre bien l’impuissance tragique de Puyi, qui ne peut rien contre son destin) et qui finalement, terminera sa vie dans la simplicité la plus humble. Cependant, malgré ces nombreux points positifs, le film a tout de même certains défauts qu’il me semble important de souligner. Tout d’abord, on peut reprocher au film qu’il soit parfois assez confus et que les explications manquent quant au contexte historique. Pour ma part, étant fasciné par la naissance de la République chinoise et par l’avènement au pouvoir du Kuomintang de Sun Yat-Sen et de Tchang Kaï-chek, je n’ai pas eu de problèmes majeurs de compréhension de la trame narrative du film, mais je peux imaginer que pour de nombreuses personnes n’étant pas forcément familières avec ce segment de l’Histoire, cela peut être plus compliqué. C’est pourquoi je regrette que Bertolucci n’ait pas utilisé d’intertitres pour présenter brièvement le contexte historique, ou qu’il n'ait pas daigné tourner des scènes qui, pour ma part, auraient étés importantes pour une meilleure compréhension de l’histoire (Notamment concernant l’abdication de Puyi qui n’est pas montré dans le film, ainsi que l’invasion japonaise ou encore l’arrivée au pouvoir de Mao entre autres…).
    En clair, malgré ses quelques défauts, « Le Dernier Empereur » n’en demeure pas moins un film remarquable et captivant qui décrit avec brio plusieurs périodes décisives dans l’Histoire de la Chine moderne, à travers le prisme d’un homme en décalage avec son époque, un pion, tourmenté par les évènements et manipulé tout d’abord par les sempiternelles institutions impériales, puis par les envahisseurs japonais et qui, au final, trouvera le calme et la sérénité au sein de la Cité Interdite, non pas en tant qu’empereur, mais en tant que visiteur…
    Biertan64
    Biertan64

    49 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2021
    Cette fresque de Bertolucci ne cherche pas à raconter de façon exhaustive soixante ans de l'histoire de la Chine mais bien la vie mouvementée de Pu Yi, même si son statut particulier de dernier empereur l'impliqua inévitablement dans la mutation et les changements politiques de son pays.
    Le rythme très lent est toléré dans la première partie, celle de l'enfance dans la Cité Interdite, grâce à une superbe reconstitution culturelle d'une Chine ancestrale.
    La suite en Mandchourie souffre cependant de ces longueurs. En relatant le quotidien futile, et pas forcément captivant, à la cour du régime fantoche du Mandchoukouo, le réalisateur se risque à perdre l'attention du spectateur.
    Ce "Dernier Empereur" est donc un film au ton trop monotone pour raconter un destin hors du commun mais qui se démarque par un visuel grandiose, nous plongeant avec succès dans une époque et une culture si lointaines.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mars 2021
    Je n'y trouve rien dans ce film après plus de deux heures a le regarder. Après 30 minutes ça n'a toujours pas bougé et il n'y a pas d'élan vers l'avant dans cette histoire. L'empereur Pu-Yi est un personnage historique tellement passif qu'il est difficile de s'intéresser à lui ou même de s'identifier à lui. C'est encore plus difficile car Bertolucci a réalisé ce film . Même lorsque Pu-Yi s'essaye à des personnages inadaptés. Même avec une partition musicale qui vous dit où vous êtes censé ressentir quelque chose le film est engourdissant et décousu. Les cris des révolutionnaires chinois ne suffisent pas à donner un caractère dramatique à ce qui est désespérément inintéressant et non dramatisé. On pourrait penser que Bertolucci sait que sa tâche est de trouver une ligne de conduite pour ce fouillis, mais au lieu de cela il est un amplificateur de fouillis. Il n'a rien trouvé à dramatiser ou peut-être plus exactement toute son envie de dramatiser est écrasée par son envie d'anomie. Pour un marxiste Bertolucci est beaucoup trop impressionné par l'opulence et les surfaces brillantes. Les brillants musiciens Ryuichi Sakamoto et David Byrne contribuent tous deux à des efforts qui ont fait très peu pour leurs carrières...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mars 2021
    Un film fort. Voilà la vie archaïque d'un garçon devenu un homme et finalement resté prisonnier quasiment toute sa vie. Un regard sur nos sociétés également, ou les élites s'enferment dans des sphères coupées de la réalité du quotidien des gens qui forment le peuple.
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