Le réalisateur baptise « documenteur » son style qui oscille entre documentaire et fiction. Du propre aveu de Christopher Guest «le format «documenteur» de Bêtes de scène, avec ses interviews factices, vous permet de donner de l'épaisseur à votre personnage, de lui inventer une histoire, des relations, des manières d'être, des goûts spécifiques. C'est incroyablement ouvert, les possibilités sont illimitées.»
« C'est un milieu très particulier où l'on rencontre des personnages étonnants. J'ai été surpris par la fébrilité qui y règne et le haut degré d'investissement des participants. Les éleveurs de chiens de concours vivent pleinement leur passion. Ils ne pensent qu'à cela et font chaque week-end des centaines de kilomètres pour exhiber leurs petits compagnons et connaître quelques secondes de gloire. Qu'est-ce qui les fait donc courir ? »
Christopher Guest avait déjà écrit des pastiches de documentaires : Spinal Tap (Rob Reiner, 1984) et Waiting for Guffman (1996), qu'il a également réalisé.