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RedArrow
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2,0
Publiée le 2 décembre 2022
Si le facétieux "Troll Hunter" de 2010 avait dû connaitre une suite, celle-ci aurait probablement emprunté la même voie que ce "Troll" de 2022, en confrontant ces créatures ancestrales à la civilisation humaine de façon plus directe et surtout à une échelle d'une toute autre ampleur. Seulement, là où le film d'André Øvredal avait forgé sa propre (et géniale) identité à travers son format de found footage, son ton unique ou encore la parfaite utilisation du folklore nordique dans son contexte (un troll des montagnes y faisait d'ailleurs une apparition), celui de Roar Uthaug choisit de se fondre dans le moule bien plus conventionnel du film catastrophe/blockbuster américain à la Roland Emmerich, tout droit sorti du formol des années 90 avec la horde de clichés qui lui sont inhérents...
Dans le fond, avec son troll géant lâché en pleine Norvège moderne et devenu de fait l'équivalent de n'importe quel kaïju détruisant tout sur son passage, l'approche n'est pas la plus saugrenue qu'il soit. La première partie de "Troll" réveille même une certaine fibre nostalgique par les références incontournables de ce type de divertissement qu'elle convoque ("Jurassic Park", "Godzilla" de 1998, etc) pour mettre en scène le réveil de son "monstre", dont la présence à l'écran reste encore discrète afin de privilégier l'incontournable constitution du groupe d'humains amené à lui barrer la route. Et, comme ensuite le film s'est visiblement donné les moyens d'être à la hauteur de ses ambitions en termes de SFX, on pourrait se laisser volontiers prendre au jeu de sa dimension spectaculaire certes anachronique mais qui a peut-être le potentiel de donner un mélange somme toute intéressant avec les spécificités de son cadre et de sa mythologie nordiques.
On déchante hélas très vite quand, bien loin de transcender les conventions datées de ces blockubsters par ses éléments les plus singuliers, "Troll" s'enfonce au contraire dans leur plus complet décalque, jusqu'à la redite la plus éhontée sous couvert d'hommages à tout un pan de ce cinéma. C'est alors toute la vacuité de "Tomb Raider", le précédent long-métrage de Roar Uthaug, qui nous revient en mémoire et que l'on ressent à nouveau ici, face un film qui se contente de dupliquer les formules les plus éprouvées -ainsi que les pires travers- d'un genre sans parvenir à en retrouver l'âme. Dès lors, il devient clair que "Troll" n'aura plus grande surprise à offrir pendant le reste de sa durée, les quelques rebondissements propres à sa créature seront utilisés bien trop timidement pour faire une quelconque différence au profit d'un affrontement malheureusement très ordinaire entre des silhouettes de personnages et un géant aux émotions bien plus grandes que les leurs (peut-être le point le plus réussi), le tout accompagné de messages rudimentaires sur l'écologie et l'essor toujours plus destructeur des humains.
En tant que divertissement voulant à tout prix égaler la concurrence américaine d'une autre époque, "Troll" réussit quelque part à accomplir sa mission en nous rappelant que les meilleurs jours de ce cinéma sont définitivement derrière lui, usé par la répétition lassante de ses stéréotypes les plus éculés et qui l'ont aujourd'hui mis en sommeil... tel un vieux troll qu'il ne valait peut-être mieux pas réveiller pour si peu.
On ne peut pas dire que ce Godzilla scandinave déborde d'audace ou d'invention, mais sa relative sobriété, son ancrage culturel authentique et ses sympathiques protagonistes le rendent tout à fait regardable.
Très classique dans son déroulement, ce film présente l'originalité d'être norvégien (financé par l'argent de Netflix) et que le monstre (ou la créature, comme on veut) soit un troll. J'ai globalement apprécié.
La Norvège nous revient une de fois de plus avec le monstre de leur folklore, après le troll hunter de 2010 ici nous avons le droit à une version plus axé grand spectacle. Le film ne révolutionnera pas le genre, d'autant plus que le scénario est calqué sur le style de Roland Emmerich, à savoir la découverte d'un être où d'une chose mystérieuse et inconnue, et où la/le scientifique aidé de militaire va résoudre, Stargate, Godzilla, Indépendance day...tous ont la même structure. Mais malgré tout c'est efficace, le rythme est bon, les effets visuels sont plutôt réussies sans tomber dans la surenchère de destruction et la photographie est loin d'être mauvaise alternant entre la nature et ses paysages montagneux et ceux de la ville. Niveau acting pas grand-chose à signaler et le tout peut rivaliser avec certaines productions US, un Godzilla vs Kong, Pacific rim 2 au budget bien superieur ne sont pas vraiment mieux que ce film. Un divertissement correcte pour les amateurs du genre.
Pas terrible. Beaux paysages, lumière, son et SFX, mais histoire racontée au premier degré, poussive, archi convenue (la vilaine humanité qui ne respecte pas la nature...), le tout très prévisible, avec pas mal de plans tirés de King Kong ou de Godzilla.
Quand je lis des commentaires de certains qui s'attendaient à un godzilla ou un King Kong, bref un produit made in US, et d'autres qui sont passés totalement à côté du parti pris "premier degré" par le réalisateur volontairement, en me poussant parfois au ridicule dans des scènes et les dialogues, toutes ces personnes sont passées à côté du but recherché de cette prod norvégienne drôle. Moi, cela m'a détendu pendant 1h40, cela change de la litanie de prods US standardisées à souhait et à en dormir, surtout sur les plateformes type Netflix. Regardez ce film pour ce qu'il est, un ovni dans le cinéma scandinave, ça fait pas de mal de temps en temps.
Même le pire film américain n'est pas aussi ridicule. Personnages caricaturaux. Il faut tuer la bête coûte que coûte, même si elle montre des signes d'humanité. L'héroïne au "grand coeur", qui pense à la dernière seconde que la tuer n'est pas bien... Les supers soldats qui malgré les échecs divers canons et explosifs, tentent encore l'usage des armes de petit calibre, jusqu'à la fin. Bref, à part les paysages, tout est réchauffé, caricatural, sans cohérence. Fuyez.
En lisant les commentaires je me dis que tout le monde ce prend pour Spielberg ici!! Pour un film norvégien, je trouve les effets spéciaux très bien réalisés. Le film tiens vraiment la route
Photographie magnifique et troll vraiment réaliste. Je ne comprends pas les critiques négatives disant l'inverse, il y a de fortes chante que ce soient des trolls à l'écriture. C'est un film Norvégiens, de la même qualité que the wave etc. (Voir même au dessus en qualité) Les effets spéciaux sont dignes d'un film américain, la mythologie parfaite et le jeu d'acteur, rien à dire. À voir sans hésitation.
Un film fantastique Norvégien : j'avais des craintes. Et bien, pas du tout. Ce film très inspiré de l'ambiance des blockbuster US a tout à fait sa place. Il est certain que l'on ne peut pas s'empêcher de faire le lien avec King Kong. C'est le même type de géant seul survivant de son espèce, maltraité par les hommes, et qui semble ressentir des émotions au delà de la violence qu'il dégage. Les effets spéciaux sont remarquables, c'est étonnant pour une production Norvégienne. L'histoire tient la route. J'ai adoré la première moitié qui mêle surprise et découverte et mythologie ancienne. Ensuite c'est assez cliché et déjà vu avec une fin prévisible. Mais franchement, je conseille : c'est une bonne surprise et un excellent divertissement.
Non, bien sûr, ce blockbuster Norvégien n'est pas un chef d'oeuvre. Alors pourquoi cette note de ma part ? Tout simplement par ce que sa moyenne est honteusement basse. Moi j'ai passé un très bon moment devant ce film. Les décors sont magnifiques, les acteurs plutôt bons, les scènes d'action réussies, et les effets spéciaux de qualité. L'histoire mélange aventure, légendes, et fantastique. Et puis ça fait du bien de voir un film de monstre qui n'est pas américain.
Complètement débile. A la limite du ridicule du début à la fin, alors oui à la base c'est pas crédible, mais la mise en scène pourrait être crédible, mais ce n'est pas le cas.
"Troll", film catastrophe à grand spectacle norvégien réalisé par Roar Uthaug, sorti en 2022. J'ai l'habitude de ne rien vouloir savoir d'un film avant de le voir. Cela permet, souvent de ne pas être déçu et parfois d'avoir de bonnes surprises. C'est le cas avec ce blockbuster norvégien inattendu sorti pour noël. Un film norvégien, qui met les moyens et le savoir faire pour nous faire un bon blockbuster bien réalisé. Une réalisation propre, une bonne photo et l'intelligence d'utiliser les bonnes astuces des films du genre et des classiques précédents avec des éléments qui rappellent "King-Kong", "Jurassic park", "2012" et - bien entendu - l'excellent Godzilla de 1998 réalisé par le plus grand ami des amateurs de "gros" films : Roland Emmerich. Outre le fait que les norvégiens nous offre un blockbuster de qualité, c'est bien le fait que celui-ci ne soit pas américain qui fait tout l'intérêt du film dans le sens où ils adaptent le sujet à la culture scandinave. Les américains ont des martiens, les japonais ont Godzilla et les norvégiens ont désormais des trolls. Un film au propos écolo et aussi culturel. La fin suggère une suite, espérons qu'elle sera de même qualité.
Avec Troll, Roar Uthaug réalise un film ambitieux possédant de nombreuses et belles qualités. L'histoire se situe en Norvège et nous fait suivre une jeune fille éduquée par son père à croire aux légendes de la région montagneuse. Vingt ans plus tard, la voici devenue paléobiologiste, pratiquant des fouilles à la recherche de fossiles de dinosaures. Mais suite à une explosion dans la montagne, afin de permettre la construction d'un tunnel, la chercheuse est appelée par le gouvernement pour tenter de comprendre un phénomène étrange. Ce scénario est extrêmement plaisant à suivre de bout en bout, tout du long de son heure et demie. On se retrouve immédiatement pris dans cette aventure particulièrement bien rythmée, qui ne souffre d'aucun temps mort. Le récit mêle parfaitement action et fantastique, au point de rendre réel cette intrigue à l'allure de conte. Si c'est aussi plaisant à suivre, c'est notamment grâce aux personnages qui sont tous sympathiques. Leurs rôles sont interprétés par des acteurs aux visages agréables et il se dégage une belle alchimie dans leurs rapports. En effet, leurs échanges procurent de l'émotion et le ton est bien équilibré entre drame et amusement. La relation père-fille se veut touchante et les petites touches d'humour, en grande partie dues à Andreas, sont bien distillées. Il en va de même pour les quelques références bien senties, provenant de dialogues de bonne facture. La forme est tout aussi réussie que le fond puisque la réalisation de Roar Uthaug bénéficie d'une belle ampleur. Sa mise en scène offre du grand spectacle et n’a pas à rougir de ses modèles américains tant elle se veut qualitative. Elle est aussi bien aidée par les magnifiques paysages offerts par les terres natales du cinéaste. Les couleurs naturelles des environnements soutiennent grandement à nous gratifier d'une jolie photographie. Surtout que le visuel est complété par des effets-spéciaux convaincants, permettant de donner vie à cette créature immense rendue attachante et crédible grâce à eux. Cette esthétique soignée est en plus accompagnée par une b.o. complètement en accord, dont les notes donnent encore plus d'impacts aux images déjà grandioses. Tout cela s'achève sur une fin satisfaisante, donnant même envie d'en voir plus, venant ainsi mettre un terme à Troll, qui s'avère être une belle surprise méritant assurément le coup d’œil tant ce long-métrage Oslowoodien assure sa fonction première qui est de divertir.
Vous vous souvenez des blockbusters américains catastrophes un peu bêtes qui ont parsemé les années 90 et qui leur ont donné ses plus beaux titres de gloire en ce qui concerne le cinéma populaire à grand spectacle. Une catégorie de films bien représentée par les films de Roland Emmerich ou les productions de Jerry Bruckeimer ou encore Joel Silver. On pense à « Les Ailes de l’enfer », « Volcano » ou bien sûr, puisqu’ici il est question d’une grosse bestiole, à « Godzilla ». Et à tous ces films avec une bataille contre quelque chose de gigantesque, comme « King Kong », « Pacific Rim » ou « Le Choc des Titans ». Et bien « Troll » c’est exactement cela mais fondu dans le folklore fantastique norvégien, et plus précisément du mythe des trolls. Loin du génial « Troll Hunter » qui utilisait le found-footage et l’humour noir pour nous faire rire et frissonner avec brio, ce blockbuster norvégien est d’une bêtise naïve plutôt amusante mais parfaitement divertissante en même temps.
Tous les clichés des gros films américains du genre d’il y a vingt à trente ans y sont. Et le réalisateur du très réussi film norvégien « The Wave » mais aussi du moins sympathique (et bien plus en accord avec ce gros budget de Netflix) reboot américain de « Tomb Raider », Roar Uthaug, semble avoir amené tout son bagage hollywoodien pour le calquer dans son pays d’origine. Les personnages sont des caricatures sur pattes empilant tous les clichés possibles pour constituer leurs traits de caractères et les relations qui vont les unir. On n’y croit pas une seule seconde mais c’est drôle au second degré. Les dialogues sont purement fonctionnels et destinés à un seul but : comment se débarrasser de ce gigantesque troll des montagnes. Un géant qui est donc censé être ici un pur produit scandinave mais dont la mythologie est si peu fouillée qu’on aurait pu mettre un dragon, un alien ou même un simple géant que cela n’aurait absolument rien changé. On retient juste la bonne idée du palais royal. Quant au dénouement de ce film catastrophe à grande échelle, il est bien entendu couru d’avance...
Il n’empêche, même si tout cela est prévisible, parfois ridicule car totalement dépassé et bardé de clichés, on y prend un certain plaisir coupable. C’est très rythmé et on ne s’ennuie pas une seule seconde. Ce n’est pas crédible pour un sou dans les péripéties mais c’est plutôt impressionnant et spectaculaire. Et ce qui permet à « Troll » de ne pas sombrer dans le Z est bien entendu la qualité de ses effets spéciaux. La créature est une réussite même si son essence même la rend un peu kitsch et les scènes de destruction sont très bien fichues. Ensuite, le fait que tout cela se situe en Norvège avec les beaux paysages naturels qui vont avec ajoute un petit quelque chose qui sort le film du lot. Alors si tout est cousu de fil blanc dans le déroulement narratif, voire déjà vu et revu par le passé, un film de ce type de temps en temps ne fait pas de mal. Et celui-là est tout à fait regardable!
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