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    Burning Casablanca (Zanka Contact)
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Burning Casablanca (Zanka Contact)" et de son tournage !

    Note d’intention

    Ismaël El Iraki qualifie son film d’« incendie » : « Le désir de ce film a avancé en moi comme un feu de forêt, se nourrissant de tout sur son passage. » Il a avant tout souhaité transmettre une émotion : « la seule réalité au cinéma, la seule chose que vous emmenez avec vous en sortant de la salle. C’est la position politique de Burning Casablanca (Zanka Contact), film de genre africain : clamer le droit à l’imagination, à l’émotion. »

    Des sentiments ambivalents

    Ismaël El Iraki a conçu son film comme une lettre d’amour et de haine à la ville de Casablanca. Le titre original, Zanka Contact, montre cette ambivalence, « zanka » désignant la ruelle des quartiers populaires. Le réalisateur explique : « là où tu joues au foot enfant, là où tu te fais agresser adulte : ça peut être ton terrain de jeu comme ta tombe ».

    Dans l’underground de Casablanca

    C’est la première fois qu’un tournage se déroulait dans le Quartier Cuba, un quartier difficile de la Medina. « Ce fut d’une violence infernale, avec une bagarre au couteau dès le premier jour ! », se souvient le réalisateur. « Mais il y avait tant d’amour de toute l'équipe pour ce coin de la Medina, pour son esprit, que ça a permis au film de survivre. Cet esprit, on l’aime parce qu’il est subversif ».

    L’influence de Tarantino et Leone

    Ismaël El Iraki revendique l’influence de Quentin Tarantino et Sergio Leone, avec lesquels il a grandi : « le souvenir de leurs films est mêlé au souvenir de mon enfance. C’est presque une forme de synesthésie, comme voir de la musique ou entendre des couleurs : ça se mélange. […] Plus que des influences, je les vois comme des gars du bled, des cousins éloignés ».

    Une révélation

    La chanteuse Khansa Batma, fille de Mohamed Batma et nièce de Larbi Batma, musiciens marocains de renom, fait ses premiers pas en tant qu’actrice dans Burning Casablanca (Zanka Contact). Elle a obtenu le prix Orizzonti de la meilleure actrice au Festival de Venise.

    Un rescapé du Bataclan

    Les personnages de Burning Casablanca (Zanka Contact) souffrent de syndrome post-traumatique. Ismaël El Iraki a puisé dans son expérience personnelle, lui qui a survécu à l’attentat du Bataclan du 13 novembre 2015 : « Le TSPT (trouble du stress post-traumatique) est une maladie infectieuse inoculée par la violence. C’est un problème de temporalité : le trauma est dans votre présent, pas dans votre passé. Lorsque vous avez un flash, vous revivez tout à nouveau ; physiquement, vous y êtes. »

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