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    La Main de Dieu
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    3,8
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    55 critiques spectateurs

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    Guillaume Charpin
    Guillaume Charpin

    15 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2021
    Le grand cinéaste italien Paolo Sorrentino a consacré à sa ville de Naples son dernier film È stata la mano di Dio, qui se distingue en premier lieu par son habituelle virtuosité esthétique, pleine d’élégance et de maîtrise. L’influence de Fellini y est toujours perceptible, mais plus discrète que dans La grande bellezza (qui avait reçu l’oscar du meilleur film étranger) et cette nouvelle oeuvre peut sembler à la fois plus singulière et plus personnelle. Sa vision vivante et trépidante de la ville de Naples, pleine d’empathie et d’ironie, avec une pointe de nostalgie aussi puisque l’histoire se déroule dans les années 1980, transmet un mélange d’enjouement et de tristesse. Les dialogues y sont souvent savoureux et le récit bien construit (à une incohérence près, quant Diego Maradona est censé jouer simultanément le championnat italien et la coupe du monde avec l’Argentine!)

    Mais contrairement à ce que pourrait laisser entendre la formule du titre, employée de manière proverbiale et sarcastique, le personnage de Diego Maradona est secondaire dans cette histoire centrée sur un jeune homme sensible un peu simplet, Fabio, qui va d’ailleurs se détourner du football pour se tourner vers l’art dramatique. L’acteur Filippo Scotti apparaît très convaincant dans son rôle, comme l’ensemble de la troupe, notamment l’acteur fétiche de Sorrentino, Toni Servillo, exceptionnel dans le rôle de son père âgé (Saverio Schisa) dont le décès (conjoint à celui de sa mère) va constituer le point tournant de ce film. Il se présente comme une oeuvre riche et subtile (comme c’est souvent le cas du grand cinéma italien, dans sa recherche de l’ingenio) mi-comique mi-dramatique, traversée par de nombreux thèmes et de nombreuses références, mais dénuée de toute lourdeur et c’est une réussite. (Cf mon blog seriesflixavis.fr/)
    ffred
    ffred

    1 686 abonnés 4 012 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2021
    De Paolo Sorrentino, j’avais beaucoup aimé Il Divo, La grande Bellezza, Youth et ses séries The Young Pope et The New Pope. Bien dommage que celui-ci ne sorte que sur Netflix chez nous, les images sont splendides et méritent le grand écran. Tout le reste est aussi parfaitement réussi. La mise en scène st superbe, tous les acteurs impeccables et le scénario une petite merveille. Largement autobiographique, il nous fait passer constamment du rire au larme avec une belle virtuosité. Un humour ravageur, mais toujours bienveillant, se mêle en permanence à des sentiments aussi mélancolique que nostalgique, plein de tendresse, de délicatesse et de sensibilité. Cette saga d’une famille aux membres hauts en couleur sur fond de drames et de joies, de sport et de cinéma dans les années 80 à Naples , se regarde avec un vrai plaisir. Sans doute le film le plus personnel et le plus beau de son auteur. Drôle, tragique, poétique et terriblement émouvant. En un mot : formidable.
    Christoblog
    Christoblog

    822 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    Sorrentino, qui donne souvent dans la démesure, fait ici preuve d'une retenue remarquable.

    Si La main de Dieu commence comme un Fellini (créatures fantastiques et conte baroque), il évolue vite vers une chronique familiale d'abord burlesque, puis tendre et dramatique.

    Le film est beau comme un Amarcord assagi, trouvant une énergie brute et solaire dans le magnifique décor de la baie de Naples. Il est non seulement un voyage agréable au soleil qui nous fait découvrir l'amour fou d'une ville entière pour un footballeur, mais aussi un intéressant aperçu de la jeunesse d'un apprenti cinéaste.

    Comme d'habitude, c'est magnifiquement filmé.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 811 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2021
    Paolo Sorrentino signe ici son film le plus personnel, une véritable déclaration d'amour à sa ville de Naples. Il alterne les moments hilarants comme les grands repas de famille et des moments de désespoir avec la tragédie de la perte ses parents. On oscille donc entre rires et pleurs dans cette oeuvre intimiste avec comme toile de fond le football, la famille mais surtout le parcours d'un adolescent se questionnant sur la vie. Un grand film avec une fin bien sentie.
    traversay1
    traversay1

    3 539 abonnés 4 823 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2021
    La main de Dieu s'étend sur une période de près d'un an, du Mondial 86 gagné par l'Argentine au premier titre du Napoli l'année suivante, grâce au talent de Maradona qui redonna sa dignité à la ville la plus mal aimée d'Italie (Sorrentino triche un peu sur la temporalité car le génie argentin y était arrivé depuis 1984). Le film est une tranche napolitaine, qui suit moins une saison du Calcio qu'une année dans l'adolescence du réalisateur, marquée par une tragédie familiale et la conviction naissante de sa vocation artistique. C'est l’œuvre la plus sage, la moins baroque et la moins spectaculaire de Sorrentino, avec quelques scènes felliniennes tout de même, et une mélancolie sourde qui se développe tout au long de la deuxième partie du film. La main de Dieu est un hommage à sa ville natale et à quelques personnes qui ont influencé sa jeune existence, à commencer par son père (merveilleusement incarné par Toni Servillo) et sa mère, d'autres femmes de la famille, une voisine initiatrice, un contrebandier et le metteur en scène Antonio Capuano. Autant de personnages plus ou moins hauts en couleur qui illuminent la vie du garçon de 16 ans, le font grandir et le sortent de sa timidité. Sans être à la hauteur d'Amarcord ou de Roma, deux références évidentes, La main de Dieu s'impose par sa linéarité et sa simplicité, sans recours à l'onirisme et à l'habituelle exubérance visuelle de son auteur, un film au "toucher de balle" aussi limpide que celui de Diego Maradona au temps de sa majesté napolitaine.
    Philippe G.
    Philippe G.

    119 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2021
    Très influencé par Fellini et son Amacord (je me souviens) le réalisateur brasse ici ses souvenirs d'ado, avec pudeur et poésie. Sans atteindre la perfection de son merveilleux "la Grande bellezzia", il montre un grand talent et confirme sa place au firmament du cinéma européen.
    La torride Luisa Ranieri, bombe inoubliable, illumine brièvement le film.
    tixou0
    tixou0

    692 abonnés 1 994 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2021
    Pour ma part, une vraie, une grande déception - à la mesure d'un coutumier emballement pour ses films.... Si la perfection esthétique est bien toujours là, Paolo Sorrentino déçoit au global avec ce pourtant (dit-on) très personnel "La Main de Dieu".
    Récit d'apprentissage à fulgurances (de style) - mais bien trop rares, pour moi. "Fellinien" ? Si peu... Enchaînement trop lâche dans le fil de ces moments d'entrée dans l'âge adulte, auxquels on peine la plupart du temps à s'intéresser.
    Au positif ? L'utilisation magnifique du décor naturel (Naples et la Campanie, en général), un défilé de "gueules" (felliniennes !..), et "Fabietto", derrière lequel on devine le jeune PS, dans l'incarnation qu'en réussit Filippo Scotti.
    Gautier G
    Gautier G

    12 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 décembre 2021
    Quelle claque visuelle! Poétique et juste, hilarant et triste, du très grand cinéma.
    Certainement le meilleur film de Paolo Sorrentino avec La grande bellezza, grandiose!
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    152 abonnés 692 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2022
    Grosse déception... Pour qui connaît bien Naples, la voir traitée de cette façon, complètement superficielle, ne peut que désappointer... « La Main de Dieu » se rapproche plus de la froideur figée et pompeuse de « Youth » que de la relative fraîcheur de « La Grande Bellezza » (même si c'est tout de même un long métrage déjà bien lourd). Surtout que le pitch du film promet monts et merveilles... Forcément, face au résultat, on déchante...

    Autre problème de taille, ce long métrage se veut le plus personnel de Sorrentino et raconte effectivement un événement terrible, qui fut fondateur pour lui. Mais le comble, c'est qu'il n'arrive pas à nous toucher... Tout est trop traité par-dessus la jambe, les personnages sont trop caricaturaux et fades à la fois pour nous émouvoir... Et le cinéaste n'arrive pas à installer la moindre émotion, si ce n'est un sens du surprenant, par son goût récurrent pour le baroque visuel, pour ne pas dire l'outrance indigeste...

    Il faut dire que son scénario se perd (et nous perd) dans des digressions multiples, perdant du temps en déroulant le fil d'intrigues secondaires et de multiples séquences sans intérêt. Les quelques bonnes idées sorties du chapeau de Sorrentino ne sont hélas pas exploitées, comme celle sur la légende de San Gennaro, l'une des rares scènes intéressantes du film visuellement parlant... quelque peu gâchée par le goût de Sorrentino pour la vulgarité crasse, et qui ne trouvera plus d'écho dans le reste du long métrage.

    Dommage, car le potentiel de ce film était énorme... Difficile de croire que Sorrentino est Napolitain d'origine... Avec une ville pareille, à l'histoire et à la culture si riches, arriver à se planter de cette façon c'est invraisemblable... Il nous livre un film presque sans âme, alors que Naples est justement une ville qui en a une. C'est l'une des cités italiennes les plus attachantes et les plus passionnantes, une ville avec une énergie considérable, vraiment vivante, contrairement à Rome, qui ressemble trop à une ville-musée aujourd'hui.

    Peut-être que c'est là que réside le problème. Dans son film, le héros, qui n'est autre que Sorrentino jeune, quitte Naples pour Rome, où il espère percer dans le cinéma. Un personnage lui dit d'ailleurs qu'il va se perdre en quittant sa ville natale, en cherchant à rejoindre Rome à tout prix. Or c'est peut-être une explication probante, consciente ou non, de Sorrentino. A force de lisser son art, de renier ses racines pour plaire au plus grand nombre, il a perdu le sens de ce qui fait la singularité de Naples.

    En résulte un film qui n'est pas honteux, mais, chose que je ne pensais pas pouvoir dire d'un long métrage de Sorrentino, qui est très moyen et n'apporte pas grand chose, qui laisse indifférent. Même si je reconnais son talent certain pour composer des images baroques frappantes. Encore une fois, dommage...
    velocio
    velocio

    1 297 abonnés 3 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2022
    Voir un film de Paolo Sorrentino est toujours une expérience. Ici, le réalisateur nous amène à Naples au milieu des années 80, à l'époque de l'arrivée de Diego Maradona au Napoli. A cette époque, le réalisateur, né à Naples, avait 14/15 ans et il n'est pas interdit de penser qu'il y a pas mal de lui-même dans le personnage principal, Fabietto, un grand adolescent qui rêve de devenir réalisateur de film. Comme toujours chez Paolo Sorrentino, la réalisation est très virtuose et, comme toujours, également, on sent l'influence que Fellini a sur lui. Dans les 134 minutes que dure le film, il y a des moments dont nous, spectateurs, aurions pu nous passer, mais, globalement, "La main de dieu" ne fait pas tache dans la filmographie de Sorrentino.
    John Henry
    John Henry

    103 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2022
    Une douce mélancolie balance dans les rues de Napoli pour ce film de Sorrentino qui résonne différemment au coeur du réalisateur
    brunocinoche
    brunocinoche

    89 abonnés 1 101 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2021
    Sorrentino est le cinéaste italien le plus prolifique du moment et l influence fellinienne est toujours sensible dans ce récit de l adolescence inspiré de ses propres souvenirs. Ça vous fait penser à amatcord bien sur et la séquence d ouverture nous laisse espérer enfin un pur chef d œuvre qu on attend depuis il divo qui reste son meilleur film à ce jour. Plus on avance dans le recit, malgré quelques scènes formidables, le film de sorrentini s enlise dans les clichés du parcours initiatique d un adolescent.et nous laisse sur notre faim
    Ufuk K
    Ufuk K

    513 abonnés 1 468 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2022
    "La Main de Dieu" diffusé sur Netflix ,sélectionné cette année aux oscars (meilleur film étranger) est un biopic dramatique qui a du charme. En effet en dépit d'une longueur excessive (2h10) et des baisses de régimes durant le film, le réalisateur italien Paolo Sorrentino évoque son adolescence à Naples dans une chronique familiale touchante, émouvante parfois cocasse et drôle avec une superbe photographie et la composition pleine de fraicheur du jeune Filippo Scotti.
    Math719
    Math719

    182 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    Une histoire qui se passe dans le région de Naples esthétiquement magnifique, et de magnifiques paysages et très joliment filmé. L'histoire elle, moyenne et sans vraiment une grande importance m'a un peu déçu. Je n'ai pas été complètement séduit, à part le côté esthétique..
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 351 abonnés 4 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2022
    Lion d’argent à Venise, “La main de Dieu” est un film autobiographique de Paolo Sorrentino qui revisite son adolescence avec la mise en scène grandiose qu’on lui connaît. A 51 ans, le réalisateur de “Il Divo”, “La Grande Bellezza” ou encore des séries “The Young Pope” et “The New Pope” nous livre une chronique familiale avec une flopée de personnages qui frôlent volontairement avec la tragicomédie. Fan du footballeur Diego Maradona, le jeune Fabietto aurait échappé à la mort grâce à sa passion alors que ses parents devront faire face à un accident bête mais tragique. Face à son destin, le petit protégé quittera peu à peu l’enfance pour se laisser porter vers une nouvelle vague initiatique. Souvent drôle et percutant, il manque pourtant au récit davantage de matière pour être continuellement palpitant.
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