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Dik ap Prale
204 abonnés
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3,5
Publiée le 24 mai 2023
Une douce mélancolie s'échappe des balcons de Naples. On rit beaucoup de la présentation de cette famille, de ses voisins, des passions de chacun. Malheureusement, très vite une grande lassitude survient avec la disparition de personnages secondaires. Mais la structure est imparable. Avec la volonté de brusquer et de nous entraîner précipitamment vers une triste réalité et une adolescence perdue, Paolo Sorrentino évoque les instants chers et familiaux dont on ne réalise que trop rarement la bonté les souvenirs d'une jeunesse en appuie sur son époque et sa ville natale.
"La main de Dieu" est un film plus ou moins autobiographique de Paolo Sorrentino. Commençant comme une chronique au sein d'une famille originale et loufoque, le film devient plus dramatique dans sa seconde partie, mais aussi plus touchant. Poétique et tendre, "La main de Dieu" peine toutefois à complètement nous transporter dans le Naples de Sorrentino, et on reste parfois un peu au bord de la route.
Le film nostalgique et semi-autobiographique d'un Sorrentino assagi, à l'image du Fellini d'Amarcord, inspiration majeure de cet "È stata la mano di Dio". La mise en scène est sublime, ponctuée de savoureux instants felliniens. L'élégance ensoleillée du film, saupoudrée de fulgurances propres à son auteur, rend l'ensemble réellement agréable à suivre. Ainsi tout est inattendu et familier à la fois, imprévisible mais évident, comme la première fois qu'on se souvient...
C'est une jolie plongée napolitaine à laquelle nous convie P.Sorrentino, mêlée de poésie et de tendresse, toujours dotée d'une réelle sensibilité. Cette chronique familiale, qui semble autobiographique, certainement intime et personnelle pour le réalisateur, est particulièrement bien interprétée (jolie performance du novice F.Scotti). Naples et Maradona en fil rouge complètent un casting qui sent bon la ferveur italienne. Alors que la première partie se concentre sur la famille un brin loufoque mais dont on sent le poids et le socle, le film drôle et exquisement bancal se dirige ensuite vers un drame plus intime et existentiel. Contrairement à "Youth" où le réalisateur jouait de ses cadres magnifiques pour combler son histoire un peu creuse, il signe ici une histoire tout aussi jolie à contempler, mais cette fois-ci qui a quelque chose à dire et à transmettre. Dommage que son film et son scénario soient toujours un peu foutraque, mais ses errances lui donnent aussi son originalité et sa subtilité. "La Main de Dieu" va droit au but de notre sensibilité, la pâte du réalisateur, de main de maître, est incontestable dans sa surface de réparation personnelle (contrairement à Diego ....:) )
Sorrentino est ici drôle et émouvant. Avec une première partie alternant plans majestueux et galeries d'affreux, sales méchants, le film prend un tournant plus existentiel. Cette plongée dans la baie de Naples est savoureuse. On sent un Sorrentino entre nostalgie et répulsion, sensible ai sort de l'individu au sein de l'ogre gargantuesque napolitain. Maradonesque.
Sorrentino raconte son adolescence sous l'ombre de Maradona avec une première partie de comédie familiale assez peu drôle malgré le talent de Servillo puis une deuxième partie plus touchante avec la naissance d'une vocation artistique après un drame familial terrible.
J'ai été tres déçu du film. Je pensais en voyant le titre qu'on allait faire une bio sur Maradona, le dieu Argentin, mais non... On a droit a cette famille avec qui je n'ai pas été du tout capté. J'ai eu du mal du début à la fin, j'ai trouvé le film long! Desolé pour ceux qui me lise je ne vais pas etre tres positif et élogieux sur ce film. J'ai mis 1 sur 5 car c'est le plus mauvais film que j'ai vu depuis pas mal de temps, mais ca reste mon avis bien entendu.
Naples, années 80, on y suit le destin tragique de Fabietto incarné avec talent par Filippo Scotti. Sorrentino nous raconte Naples à l’arrivée de Maradona dans la ville et nous plonge dans son univers. Somptueux. À voir sur Netflix.
Cette famille italienne est complètement dingue. Les scènes se succèdent comme des photographies d'instants Felliniens : cour des miracles pour un casting de Fellini, repas de famille déjanté dans le jardin avec vue sur la mer, la belle-soeur et son fiancé moqué, dépucelage par expérimentée, naïade dénudée sur le bâteau, discussion avec homme de théâtre singulier,... Les séquences paisibles d'introspection ponctuent admirablement le film et lui donne une intensité en contraste avec les extravagances.
La Main de Dieu est un film de Paolo Sorrentino réalisé pour Netflix. Ce film est vraiment touchant, en partie en raison de sa dimension autobiographique. Les plans de Naples sont tous plus sublimes les uns que les autres et l'on est intrigué par le récit de cette famille italienne. Utiliser le célèbre but de la légende Maradona pour broder un film sur l'accomplissement personnel, la volonté de s'en sortir, les difficultés de l'adolescence est un prisme réellement intéressant. De plus la distribution est vraiment épatante, Filippo Scotti (Fabio) en tête. Ce film, qui transpire également d'amour pour le cinéma italien (en raison de nombreuses références, notamment à Fellini), est une chaude réussite. Un très beau film.
Un film étrange, avec des inspirations trop clairement "Fellini-ennes", et qui n' atteint pas le niveau du maestro, loin s'en faut... j'ai aimé ce parcours initiatique de fin d'adolescence de Fabio, mais je pense globalement que Sorrentino n'a pas trouvé son style et n'aboutit qu'à une pâle imitation de Fellini
Immersion dans le Naples des années 80 avec ce récit d'apprentissage d'un jeune homme qui va découvrir les bons et les mauvais côtés de la vie. Un film personnel pour Paolo Sorrentino qui évoque sa jeunesse, sa famille, son rapport au deuil, sa relation avec Diego Maradona, son amour pour le cinéma, son obsession pour l'envoutante Patrizia, etc. Un récit dispersé avec des instants de vie et des souvenirs plus qu'une vraie histoire avec une intrigue développée. De tout cela, je retiens pas mal de choses comme la beauté des premiers plans, l'amusante découverte du nouveau fiancé lors du repas de famille, la scène sur le bateau, l'arrivée de Maradona, les blagues de la mère, la tragédie, la déchirante scène à l'hôpital, etc. Il y a de vrais bons et beaux moments dans ce film avec des scènes à la fois touchantes et amusantes, mais l'ensemble m'a semblé très inégal et superficiel. Il y a tellement de choses, de personnages, de sous-intrigues que l'on s'y perd. Fabietto est attachant et les personnages hauts en couleur, mais le film est trop long et frustrant.
La main de Dieu transpire la vie et le cinéma. Maradona est anecdotique puisque le réalisateur profite de sa venue à Naples dans les années 80, pour brosser une chronique familiale italienne et personnelle. Fabietto, jeune homme réservé vit dans une famille extravertie et fantaisiste. La 1ere partie du film est à son image : vibrante et truculente. Puis un drame va venir frapper Fabietto et la 2e partie devient alors plus mélancolique. Le jeune Italien traverse Naples, sublimée par le réalisateur, en avançant au gré des rencontres. Ce film est un vrai bonheur, une tranche de vie, un film somme, il comporte le cinéma transalpin et les lubbies de Sorrentino, et c'est un pur régal.
malgré quelques longueurs, voilà un bel hommage à Naples et à la truculence de ses habitants. Un portrait mélancolique, autobiographique, par moment très fellinien. La réalisation offre de très beaux cadrages, et des vues de la baie de la cité qui mériteraient le grand écran. Interprètes savoureux, dans un film kaléidoscope et dont Maradona n'est qu'un épiphénomène historique. Netflix décembre 21
Naples. Années 80. Fabietto est un adolescent, le Walkman vissé aux oreilles, qui grandit au cœur d’une famille aimante avec trois choses en tête : les filles, le football et le cinéma. Nourrissant une attirance trouble pour sa tante, la gironde Patrizia, il a hâte de perdre son pucelage comme son frère aîné avant lui. Fan du SSC Napoli, il atttend avec impatience l’arrivée de Maradona au club napolitain et applaudit au but que la star argentine marque en demi-finale du Mondial grâce à la « main de Dieu ». Fasciné par le cinéma et le théâtre, il sent sourdre en lui une vocation qui ne demande qu’à s’exprimer.
Tous les amoureux de Rome – et ils sont légion – s’accordent sur un point : nul mieux que Sorrentino n’a jamais filmé la capitale italienne dans "La Grande Bellezza". Les amoureux de Naples s’accorderont presque sur le même. "La Main de Dieu" annonce dès son premier plan son intention : rendre un hommage à Naples, la ville natale du réalisateur. On s’étonne d’ailleurs que son nom n’ait pas été choisi comme titre du film.
Choisir comme titre "La Main de Dieu", c’est risquer d’induire le spectateur en erreur. C’est risquer de lui faire croire qu’il s’agit d’un film sur Maradona ou, à tout le moins, sur son passage à Naples. Tel n’est pas le cas. La star argentine n’est tout au plus qu’une silhouette, un élément de contexte. Qui s’intéresse à son parcours serait mieux inspiré de voir – ou de revoir – le superbe documentaire d’Asif Kapadia sorti en juillet 2019.
"La Main de Dieu" est une autobiographie à peine déguisée du réalisateur, né à Naples en 1970. On pourrait renâcler à cet execice nombriliste et complaisant dont on attend, sans guère de surprise que son jeune héros découvre l’amour, applaudisse Maradona et achète sa première caméra. Le scénario prend toutefois quelques libertés par rapport à cette trame convenue, l’une notamment dont on ne dira rien de plus sous peine de divulgâchage.
Mais moins que la richesse du scénario – qui réussit à nous embarquer pendant plus de deux heures sans qu’on voit le temps passer – c’est la truculence du jeu des acteurs qui donne tout son sel à "La Main de Dieu". Les premières scènes de famille donnent un peu le tournis. Oncle paternel ? Grand-père ? Simple voisin ? On ne comprend pas qui est qui. Mais peu importe. Le cinéma italien est ici à son meilleur, dans ces bruyantes scènes de groupes où les altercations fusent. On pense à Fellini bien sûr, à ses monstres, à ses sabbats joyeux. On rêve aussi à ses prochaines vacances d’été en espérant peut-être retourner à Capri ou à Sorrente pour regarder le soleil se coucher sur Naples.