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Ce film vaut tous les documentaires. L’envie et la vie de ces pauvres filles et aussi de leurs enfants est difficile à appréhender. La dureté de ce qui les attend est très bien décrite dans cette histoire. Sans doute à montrer dans toutes les écoles…
"« Femmes volontaires chez Daesh»
On suit 2 françaises quittant la France pour rejoindre Daesh en Syrie pour devenir femmes de combattant. Sur place c’est la descente en enfer, loin des idéaux qui leur avaient été « vendus ».
Vont-elles s’en sortir ? Endoctrinement,
manipulation, punitions, outrages tout y passe.
Un film inspiré de faits réels, dur, voire très dur (Int-12 ans), que tous les jeunes devraient voir pour se prémunir de ces aventures rebelles apparemment pleines de promesses...
Les 2 actrices principales sont remarquables.
On suit 2 françaises quittant la France pour rejoindre Daesh en Syrie pour devenir femmes de combattant. Sur place c’est la descente en enfer, loin des idéaux qui leur avaient été « vendus ».
Vont-elles s’en sortir ? Endoctrinement,
manipulation, punitions, outrages tout y passe.
Un film inspiré de faits réels, dur, voire très dur (Int-12 ans), que tous les jeunes devraient voir pour se prémunir de ces aventures rebelles apparemment pleines de promesses...
Les 2 actrices principales sont remarquables.
un film en forme de témoignage et de thriller. Une histoire qui a beaucoup existé ,l'histoire d'une fille déçue de l'occident et qui part avec une amie rejoindre l'organisation 'état islamique du côté de la Syrie. Les plans du ciel pendant le voyage sont superbes mais ensuite, c'est bienvenue en absurdité et dans l'obscurantisme. La spiritualité est absente d'un film ou l'aspect économique est lui, bien concret. Les organisations humaines sont souvent des moyens pour asseoir le pouvoir, et Dieu un alibi pour leurs fins. Le film se révèle plutôt mince dans sa démonstration prévisible et trop programatique, le personnage de la geôliere était le plus intéressant, au lieu de ça le film montre l'innocence des jeunes femmes pris dans les filets d'une utopie mortifere.
À voir pour son intensité, sa maîtrise et surtout la très belle interprétation de Lubna Azabal, une nouvelle fois sidérante, et de la jeune révélation Megan Northam.
A bientôt aux Césars ? Si les votants sortent un peu des sentiers battus ( c’est pas gagné) ….
A bientôt aux Césars ? Si les votants sortent un peu des sentiers battus ( c’est pas gagné) ….
Ayant effectué deux voyages en Syrie (2002 et 2007), j'étais impatient de voir ce film.
La jeune actrice Megan Northam est vraiment impressionnante dans ce rôle complexe où elle évolue dans un système extrêmement répressif en devenant complice de la mère maquerelle "Madame" incarnée par Lubna Azabal, qui une fois de plus nous surprend, quelques mois après l'excellent "Amal : Un esprit libre" !
Ce film fort et aussi déstabilisant est en pleine corrélation avec la chute du régime dictatorial syrien il y a peu.
La jeune actrice Megan Northam est vraiment impressionnante dans ce rôle complexe où elle évolue dans un système extrêmement répressif en devenant complice de la mère maquerelle "Madame" incarnée par Lubna Azabal, qui une fois de plus nous surprend, quelques mois après l'excellent "Amal : Un esprit libre" !
Ce film fort et aussi déstabilisant est en pleine corrélation avec la chute du régime dictatorial syrien il y a peu.
"RABIA" est un drame franco-belgo-allemand qui explore les profondeurs sombres de l'illusion de la liberté et de l'espoir. Le film suit le parcours de Rabia et Laila, deux femmes françaises frustrées par une société qui les marginalise, décidant de rejoindre l'État islamique en Syrie dans l'espoir de trouver une vie meilleure et plus respectueuse. Cependant, leur voyage se transforme en une confrontation brutale avec une réalité bien pire que celle qu'elles tentaient de fuir.
**Réalisation et Casting :**
Sous la direction d'une réalisatrice allemande, le film bénéficie d'une réalisation soignée qui évite le sensationnalisme pour se concentrer sur la réalité testimoniale. Lubna Azabal, l'actrice belge, offre une performance captivante, incarnant avec une intensité palpable le rôle de la tenancière de la maison, un personnage clé qui reflète la désillusion de ces femmes. Le casting, globalement, parvient à transmettre la complexité émotionnelle des personnages sans tomber dans les clichés.
**Scénario et Message :**
Le scénario de "Rabia" se distingue par son refus de dramatiser à outrance, choisissant plutôt de montrer la désillusion et la manipulation des espoirs des protagonistes. Le film met en lumière une vérité souvent ignorée ou mal comprise dans le discours public : le piège que représente l'engagement dans des mouvements extrémistes pour ceux qui cherchent une échappatoire à leur condition. Il explore les thèmes de l'aliénation, de l'exploitation sexuelle et de la fausse promesse de liberté, offrant un regard critique sur la radicalisation et ses conséquences humaines.
**Impact Visuel et Technique :**
Le film utilise un style visuel qui, sans être innovant, est efficace pour capturer l'atmosphère de désespoir et de trahison. Les choix de mise en scène sont pensés pour renforcer le sentiment de claustrophobie et d'isolement des personnages, utilisant des espaces confinés pour souligner leur nouvelle prison. La photographie est sobre, ce qui aide à maintenir l'attention sur les performances et les dialogues plutôt que sur des artifices techniques.
**Critique et Réflexion :**
"RABIA" ne cherche pas à choquer ou à éblouir par ses effets; il vise plutôt à éduquer et à faire réfléchir sur les mécanismes de l'endoctrinement et les illusions de la liberté. Le film réussit à rester authentique, offrant une perspective sur le destin tragique de ceux qui, en quête d'une vie meilleure, se retrouvent dans des situations pires que celles qu'ils quittaient. Il pose des questions importantes sur l'identité, la radicalisation, et la condition des femmes dans des contextes extrêmes, tout en évitant les pièges du jugement moral simpliste.
**Conclusion :**
"RABIA" est une œuvre puissante qui, bien que ne bouleversant pas les codes du cinéma, apporte une contribution significative au discours sur l'extrémisme, l'illusion de la liberté, et le sort des femmes dans des conflits modernes. Un film qui mérite d'être vu pour sa capacité à donner voix à une réalité souvent occultée, et pour la performance exceptionnelle de son casting. **Note : 3.5/5**
**Réalisation et Casting :**
Sous la direction d'une réalisatrice allemande, le film bénéficie d'une réalisation soignée qui évite le sensationnalisme pour se concentrer sur la réalité testimoniale. Lubna Azabal, l'actrice belge, offre une performance captivante, incarnant avec une intensité palpable le rôle de la tenancière de la maison, un personnage clé qui reflète la désillusion de ces femmes. Le casting, globalement, parvient à transmettre la complexité émotionnelle des personnages sans tomber dans les clichés.
**Scénario et Message :**
Le scénario de "Rabia" se distingue par son refus de dramatiser à outrance, choisissant plutôt de montrer la désillusion et la manipulation des espoirs des protagonistes. Le film met en lumière une vérité souvent ignorée ou mal comprise dans le discours public : le piège que représente l'engagement dans des mouvements extrémistes pour ceux qui cherchent une échappatoire à leur condition. Il explore les thèmes de l'aliénation, de l'exploitation sexuelle et de la fausse promesse de liberté, offrant un regard critique sur la radicalisation et ses conséquences humaines.
**Impact Visuel et Technique :**
Le film utilise un style visuel qui, sans être innovant, est efficace pour capturer l'atmosphère de désespoir et de trahison. Les choix de mise en scène sont pensés pour renforcer le sentiment de claustrophobie et d'isolement des personnages, utilisant des espaces confinés pour souligner leur nouvelle prison. La photographie est sobre, ce qui aide à maintenir l'attention sur les performances et les dialogues plutôt que sur des artifices techniques.
**Critique et Réflexion :**
"RABIA" ne cherche pas à choquer ou à éblouir par ses effets; il vise plutôt à éduquer et à faire réfléchir sur les mécanismes de l'endoctrinement et les illusions de la liberté. Le film réussit à rester authentique, offrant une perspective sur le destin tragique de ceux qui, en quête d'une vie meilleure, se retrouvent dans des situations pires que celles qu'ils quittaient. Il pose des questions importantes sur l'identité, la radicalisation, et la condition des femmes dans des contextes extrêmes, tout en évitant les pièges du jugement moral simpliste.
**Conclusion :**
"RABIA" est une œuvre puissante qui, bien que ne bouleversant pas les codes du cinéma, apporte une contribution significative au discours sur l'extrémisme, l'illusion de la liberté, et le sort des femmes dans des conflits modernes. Un film qui mérite d'être vu pour sa capacité à donner voix à une réalité souvent occultée, et pour la performance exceptionnelle de son casting. **Note : 3.5/5**
Un film très réaliste qui fait froid dans le dos car "La servante écarlate" n'est pas une fiction...
Les performances des trois actrices principales sont poignantes.
Le piège se referme lentement mais surement sur deux amies Meghan Norton et Natacha Krief. La force de la première est de faire jaillir subtilement la noirceur de l'âme tandis que Natacha Krief nous renverse d'abord grâce à sa luminosité nous permettant ainsi de nous attacher au parcours des deux jeunes femmes avant de (spoiler ALERT) de nous entrainer avec elle dans l'horreur à laquelle son personnage doit faire face. Au delà de la qualité de l'écriture et des actrices, les images sont très belles. C'est un film important qui m'a accompagné plusieurs jours..
Les performances des trois actrices principales sont poignantes.
Le piège se referme lentement mais surement sur deux amies Meghan Norton et Natacha Krief. La force de la première est de faire jaillir subtilement la noirceur de l'âme tandis que Natacha Krief nous renverse d'abord grâce à sa luminosité nous permettant ainsi de nous attacher au parcours des deux jeunes femmes avant de (spoiler ALERT) de nous entrainer avec elle dans l'horreur à laquelle son personnage doit faire face. Au delà de la qualité de l'écriture et des actrices, les images sont très belles. C'est un film important qui m'a accompagné plusieurs jours..
Un vrai faux documentaire glaçant. Edifiante et consternante histoire de destins brisés par aveuglement idéologique
Ce premier film de la réalisatrice Mareike Engelhardt est une réussite il montre l'endoctrinement de deux jeunes fille, qui arrivé sur place en Syrie à Raqqa découvre la triste réalité l'enfermement le mariage et la procréation. A voir absolument pour découvrir les horreurs de la guerre le fanatisme de la religion.
on ne ressort pas indemne de la projection, le thème pose bien des questions.
on ne ressort pas indemne de la projection, le thème pose bien des questions.
Ce film , tiré de faits réels , est comme un coup de poing …qu’on ne peut véritablement pas oublier…
Labna Azabal est magistrale dans ce rôle ( à contre courant de ce qu’elle incarne habituellement ) , une tenancière de maison pour jeunes femmes venues faire le djihad…qui attendent d’être « vendues » comme épouse et procréatrice à un combattant de Daech …..les femmes..une marchandise ….
Un film dur et violent , bien au-delà des mots et des images surtout….qui revêt une dimension bien plus profonde , alors que le régime de dictature syrien de Bachar al Assad vient d’être renversé par des djihadistes et que le monde entier s’interroge sur le devenir du pays…
Labna Azabal est magistrale dans ce rôle ( à contre courant de ce qu’elle incarne habituellement ) , une tenancière de maison pour jeunes femmes venues faire le djihad…qui attendent d’être « vendues » comme épouse et procréatrice à un combattant de Daech …..les femmes..une marchandise ….
Un film dur et violent , bien au-delà des mots et des images surtout….qui revêt une dimension bien plus profonde , alors que le régime de dictature syrien de Bachar al Assad vient d’être renversé par des djihadistes et que le monde entier s’interroge sur le devenir du pays…
J'ai pris une gifle. C'est tout ce que la religion fait de pire... Lubna Azabal est une actrice formidable comme toujours. Quelle force elle donne à ses rôles ! Convaincante dans le meilleur comme dans le pire. Megan Northam, une belle découverte également. Film à voir absolument.
Horrible de voir à quel point l'être humain est capable de tel monstruosité, néanmoins nécessaire à savoir ce qui y passe, très marquant et pas dans le bon sens malheureusement.
Formidable face à face de deux excellentes actrices qui portent un sujet difficile.
Film très intéressant sur un sujet difficile. Les actrices sont exceptionnels. Il y a quelques longueurs dans la 2ème partie. Un film dont je me souviendrai
Ai vu « Rabia » le premier film de la réalisatrice allemande Mareike Engelhart qui a mené une longue enquête minutieuse afin d’écrire son scénario auprès de jeunes filles françaises qui ont tout quitté pour partir en Syrie intégrer Daech. Nous suivons deux amies Jessica (Megan Northam) et Laïla la meneuse (Natacha Krief) qui arrivent à Raqqa avec des dizaines d’autres comme elles, emplies d’espoir et de promesses d’une vie où elles seront enfin estimées et reconnues sans savoir qu’elles vont être vite emprisonnées et dressées dans une maison pour futures épouses de combattants. Cette maison est dirigée par une main de fer par Madame (excellente comme toujours Lubna Azabal). Le film est très intéressant pour son côté documentaire, la reconstitution minutieuse de ce lieu totalement cloitré est tout à fait crédible. Mais le factuel prend le dessus sur la psychologie et cela donne une certaine froideur, une distance qui est un peu préjudiciables au projet. Il nous manque des informations sur les motivations des personnages, on n’a du mal a estimer le laps de temps qui se déroule entre les scènes (quelques jours ? plusieurs mois ?), à nous fixer sur un personnage principal qui oscille en permanence entre Jessica et Madame. Les trajectoires entre les deux amies qui ne cessent de se croiser sont un peu trop didactiques et manquent de subtilité. C’est dommage car le sujet est passionnant, terrorisant et toujours d’actualité. La mise en scène est efficace et maitrisée. Le sujet est difficile et garder la bonne distance sans tomber dans le mélo est un équilibre périlleux à trouver. La réalisatrice a pris trop de recul que la grande qualité de jeu de ses actrices ne parvient pas à compenser.
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