Mon compte
    Rabia
    Note moyenne
    3,8
    42 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Rabia ?

    34 critiques spectateurs

    5
    16 critiques
    4
    11 critiques
    3
    3 critiques
    2
    3 critiques
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Guillaume CANION
    Guillaume CANION

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2024
    J'ai adoré ce film, on est transporté dans un univers que l'on image pas, et pourtant il est si facile d'accepter qu'il existe. On en repart du film en voulant mieux comprendre comment on peut en arriver là, et ce que l'on peut faire à notre échelle pour que cela n'arrive plus.
    Nounouche38
    Nounouche38

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2024
    J’ai vu ce film en avant-première avec ensuite un échange du public avec la réalisatrice, une femme rayonnante. C’est un film à voir, bien tourné, bien joué et très réaliste. La réalisatrice nous a cependant dit qu’elle avait vraiment minimisé les scènes de violences par rapport à ce que lui ont rapporté les femmes parties en Syrie qu’elle a pu rencontrer.
    Yoann SRFC
    Yoann SRFC

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2024
    Film sur l’exode d’une française en Syrie pour rejoindre une maison de futures épouses de combattants de l’Etat Islamique interessant parce qu’il ne traite pas de l’aspect endoctrinement mais de ce qui se passe une fois sur place. spoiler: Le film montre bien le cheminement de la position de l’innocente à celle de bourreau, de la manière dont elle cherche à combler le manque affectif par ce départ en Syrie, puis par son rôle auprès de « Madame » avant la prise de conscience
    Jean-Maurice Mérel
    Jean-Maurice Mérel

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 novembre 2024
    La réalisatrice a fait un film puissant et subtil sur un sujet peu connu : l’embrigadement et la soumission des jeunes femmes parties pour l’EI. Leur destin est de devenir promises aux combattants en tant que femmes obéissantes et futures mères des enfants de l’EI.
    C’est une femme qui met en place un système pervers de soumission fait d’alternances entre violence, pression psychologique et paroles douces et protectrices.
    Deux grandes actrices servent ce film profond et intelligent.
    Mille Bravos au travail de la réalisatrice !
    Sandrine Clisson
    Sandrine Clisson

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2024
    Très beau film, touchant et engagé, sur Une histoire que l’on connaît peu. Un très beau casting.
    Film vu lors d’une avant première au cinéma le club de grenoble, en présence de la réalisatrice. Échange très constructif et instructif .
    Merci pour ce beau moment de cinéma .
    Yann M
    Yann M

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 novembre 2024
    Un film très émouvant sur une histoire peu connue qui en dit beaucoup sur les questions de dominations et d embrigadement. Le casting et la réalisation sont super ! À ne pas manquer !
    takeshi29
    takeshi29

    8 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2024
    "Rabia" a de réelles qualités : remarquablement documenté il reconstitue la madafa sous ses moindres détails, de son organisation par étages (Des esclaves yézidis tout en bas jusqu'au sommet et les appartements de Madame), l'idéologie à l'œuvre pas si loin du Lebensborn allemand. Autre point fort : le refus du film "Dossiers de l'écran". Ici l'embrigadement, la conversion ont déjà eu lieu, ainsi on est presque plus proche de "La Servante écarlate" que du "Ciel attendra", Mareike Engelhardt concentrant les 95 minutes, en quasi huis-clos, à montrer le sort de ces femmes et le fonctionnement de la "ruche". Malheureusement, afin de créer de la personnalisation, de l'empathie, la scénariste et réalisatrice va progressivement concentrer son point de vue sur une relation entre deux femmes (interprétées par les impressionnantes Megan Northam et Lubna Azabal), Jessica devenue Rabia et la fameuse Madame (Dans la réalité Fatiha Mejjati, alias Oum Adam), ce qui crée une scission entre l'aspect extrêmement réaliste et cet autre récit plus romancé, quitte à perdre en crédibilité. La fin en est malheureusement une illustration.

    En sortant de la séance, un brin frustré, je me suis pris à rêver d'une série qui permettrait de développer tant de sujets ici tout juste survolés.

    (Vu en avant-première)
    Isabelle K.
    Isabelle K.

    2 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2024
    Ce film se déploie comme une expérience traumatique sur le point de se raviver après des années, pour l’exorciser et s’en libérer, se rappelant à notre conscience par flashs tantôt nimbés d’une lumière étouffée, tantôt nets. Comme au sortir d’une longue nuit enfiévrée de silhouettes diffuses, qu’on préfèrerait ne jamais avoir croisées.

    L’actrice principale s’est beaucoup documentée et a échangé avec ces silhouettes: des jeunes femmes revenues de Raqqa, qui ont accepté de témoigner. Puis elle a laissé cette matière indicible infuser en elle, sans jamais juger ni prendre parti. Entre le casting (2017), à l’occasion duquel elle a été choisie sans ambiguïté, elle, inconnue jusqu’alors, dont les producteurs ont pressenti dans l'instant le potentiel convaincant, laissant augurer que le grand public n’en finirait plus jamais de la croiser sur grand écran. Parce que Megan Northam laisse une trace ineffable de son jeu remarquable et saisissant.

    Premier rôle d’un long-métrage, rôle-titre, et déjà une nomination, catégorie Révélations, aux César 2025. Premier film de long-métrage pour la réalisatrice allemande, Mareike Engelhardt, qui s’est nourrie de sa propre expérience, d’un fait divers et d’une histoire vraie, modelée pour la fiction avec son coscénariste Samuel Doux. L’aventure a commencé par un article de journal qui l’a interpellée : c’était en 2010.

    C’est l’histoire de Jessica, qui ne rencontre en France que mépris et silence auprès de son père et dans l’Ehpad où elle exerce. Lassée, elle a fait son choix : rejoindre l’État islamique en Syrie. L’amie avec laquelle elle a organisé ce voyage est en quête d’un mari et d’enfants mais pour Jessica, l’intention est plus trouble. Elle espère surtout trouver une reconnaissance : être respectée, trouver sa place.

    Le sujet n’est pas Daech, ni la tyrannie exercée sur les femmes de ces combattants qui accouchent en Syrie, en Irak, et dont les enfants nés sur place continuent d’alimenter une zone grise, brûlante, que les gouvernements successifs, depuis les années 2010, abordent crispés. Des enfants embrigadés par une idéologie barbare et radicale, véritables bombes à retardements, prochaine génération à commettre d’éventuels attentats sanglants visant l’Occident, un mode de vie, la chrétienté.

    Le sujet en vérité, est l’endoctrinement. Tous les endoctrinements et en particulier celui que subissent les femmes et les enfants marginalisés, qui nourrissent une rage croissante, jusqu’au jour où elle éclate comme un volcan ensommeillé se met à déverser la fureur de sa lave sans prévenir.

    La rage, c’est la nouvelle identité de Jessica au Moyen-Orient : Rabia. Une rage qu’elle déverse d’emblée dans cette madâfa, maison des femmes en transit, si possible vierges, avant qu’elles ne soient attribuées à un mari arabe pour le servir (« Tu ne le contredis pas, tu ne lui réponds pas »). Des transactions abominables dirigées par une femme sans identité : Madame, et dépourvue d'une âme vendue aux Frères musulmans qui la gâtent, dans un palais austère en plein désert où seule la mélodie belliqueuse des kalachnikovs résonne. Madame (Lubna Azabal dans un rôle luciférien, éloquente oratrice) vit sous morphine et ne semble ressentir que ce seul élan sanguinolent, jouissant du contrôle coercitif et du pouvoir menaçant et humiliant qu’elle exerce de main de maître. Dans la vraie vie, la femme qui a inspiré ce personnage est poursuivie pour crimes contre l’humanité. Née pour avilir, elle en est fière et parvient, sous couvert d’une protection que Rabia continue d’attendre sur ce nouveau continent, à convaincre la jeune européenne qu’un destin supérieur l’attend ici.

    Le film se vit à travers le spectre étendu du jeu de Megan Northam, que l’on découvre aussi humaine qu’inhumaine dans son rôle de Jessica, devenue Rabia tout acquise à Allah Akbar. Si son amie l’entraîne dans cet enfer, elle est celle qui, devenue Leïla, saura l’en délivrer. Mais le prix à payer est diabolique.

    Un film éprouvant, réalisé tout en subtilités, sous tension permanente. À couper le souffle. Un film vertueux aussi, qui aide à définir, sinon comprendre, la trajectoire de ces femmes vulnérables, proies idéales, enrôlées trop jeunes par le biais des réseaux sociaux. Une réalité qu’il serait dangereux, pour l’Occident, d’ignorer trop longtemps.

    Les planètes semblent alignées, pour la société de production Films Grand Huit, à la filmographie, tendance sociétale, aussi audacieuse qu’exigeante. En 2024, « Rabia » a été nominé au Festival du Film Francophone d’Angoulême et a reçu le Prix du public au Festival War On Screen ; leur précédent film « Les Fantômes » a fait l’ouverture de la semaine de la critique à Cannes. À suivre…

    En salles le 27 novembre
    En avant-première au Cinéma La Salamandre, au Sew, à Morlaix
    Lmtl
    Lmtl

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2024
    Visionné lors du festival du film francophone Cinémania de Montréal, QC.

    Un film difficile, même choquant, mais à voir. Les actrices sont très justes.
    Oui, c'est une épreuve de le regarder, mais on en apprend beaucoup.
    Merci pour ce film.
    Laurent Chauvin
    Laurent Chauvin

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2024
    Ce film ne peux que vous interpeller, comment l’on peut passer du statut de victime à celui de bourreau, comment un rêve de vie meilleure se transforme en cauchemar.
    Megan Northam est fascinante dans le rôle de Rabia, le casting quasi exclusivement féminin est une véritable réussite.
    À découvrir absolument
    Bernadette Prigent
    Bernadette Prigent

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2024
    Un film Qui ne peut qu obtenir des prix pour ses acteurs,en particulier , Megane Northman !!!et pour le tournage du film !!
    , a voir absolument et diffuser après des jeunes !
    Edmee
    Edmee

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2024
    J’ai 15ans et j’ai vraiment très apprécié, je l’ai vu en avant-première c’est un film qui met en lumière le rôle des femmes l’Islamisme radical ainsi que l’endoctrinement de ces femmes et hommes.

    Il faut vraiment aller le voir même si le sujet peut rebuter certains. Bonne journée
    Direct-actu.fr
    Direct-actu.fr

    235 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2024
    *Rabia*, réalisé par Mareike Engelhardt, plonge le spectateur dans l’histoire de Jessica, une jeune Française de 19 ans, qui rejoint Daech en Syrie. À travers son processus de radicalisation, le film explore la manipulation mentale et les conflits internes d’une jeune femme déchirée entre ses origines et l’idéologie imposée. Rebaptisée Oum Rabia, elle évolue dans une maison où les futures épouses des combattants sont formées, sous l’emprise de Madame, une figure prédatrice incarnée par Lubna Azabal.

    La relation entre Jessica et Madame incarne l’aspect psychologique central du film : une domination subtile mais totale, où les jeunes femmes sont brisées et remises en état pour servir l’idéologie extrémiste. Le film montre comment Jessica, victime au départ, devient peu à peu complice dans un système où la frontière entre bien et mal s’efface.

    Porté par la performance de Megan Northam, *Rabia* illustre l’emprise de la radicalisation religieuse, en exposant les mécanismes psychologiques de domination et de contrôle. L’œuvre met en lumière la difficulté d’échapper à ce système once you are inside, soulignant la destruction intérieure qu’il provoque.
    Bruno1948
    Bruno1948

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2024
    en dépit d'un sujet austère et peut réjouissant - des jeunes filles partent avec joie en Syrie pour épouser des combattants de Daesh- ce film est captivant et original. Le scénario mêle la grande Histoire ( la vie dans cet internat dirigé d'une main de fer par Madame et la rencontre avec les "maris") et l'histoire personnelle de Jessica : Rabia, jouée magnifiquement par Morgan Northam. Ce personnage donne une densité humaine forte au film, son parcours et ses émotions sont d'une grande justesse.
    Ce film par ailleurs n'est jamais islamophobe, ce n'est pas la religion musulmane qui est critiquée mais son utilisation quasi-sectaire par Daech.
    Fiers R.
    Fiers R.

    98 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 novembre 2024
    Vu en festival à Montréal.

    Les bonnes idées (et probablement les bonnes intentions) ne font pas toujours les meilleurs films c’est bien connu. « Rabia » en est la preuve parfaite et malheureuse. L’artiste allemande Mareike Engelhardt a aussi peut-être eu les yeux plus gros que le ventre pour une première œuvre. Le sujet, à la fois abrasif et passionnant, des français qui partent faire le Djihad pour Daesh et l’État islamique est peu traité au cinéma. On a eu le remarqué film belge « Rebel » sur ce thème et quelques autres films qui effleurent le sujet mais c’est encore quelque chose de peu appréhendé. Avec cet essai courageux, la néo-cinéaste choisit en plus d’aborder cela sous un angle purement féminin puisque cela concerne uniquement des jeunes femmes. Malheureusement, si la proposition et la note d’intention étaient clairement alléchantes, le résultat est très décevant. « Rabia » passe souvent à côté de son sujet, se révèle souvent malhabile dans la manière de le traiter et on sent que la réalisatrice ne dispose pas du bagage nécessaire pour rendre une copie probante sur quelque chose de très pointu et délicat à aborder. De ce fait, son script comme ses images bottent en touche, comme si elle était effrayée par l’aspect hautement explosif de la chose. On se retrouve donc face à un huis-clos dans un centre de formation pour ces femmes qui se révèlera plus une maison close avec des femmes mises à disposition sexuelle des combattants comme « épouses » ainsi qu’à la relation presque maternelle entre le personnage principal et la directrice des lieux. Sauf que le Djihad restera en arrière-plan, que tout cela est mal amené et que ce qu’on nous raconte ne s’avère guère captivant.

    On aurait aimé connaître et surtout comprendre les motivations de ces jeunes femmes qui quittent tout pour partir à l’autre bout du monde pour un combat religieux. Mais « Rabia » évacue le pourquoi et le comment en deux ou trois séquences brèves et faciles en France. On peut donc dire que ça commence mal et qu’on a du mal à s’identifier à ces deux jeunes filles. Une fois en Syrie, dans cette maison de « formation », on adopte quasiment la forme d’un film de prison au féminin situé au Proche-Orient. Alors oui, cela indique comment cela se passe pour ces femmes qui deviennent finalement des épouses à marier plus que des combattantes mais ce n’était pas le sujet du film et un documentaire aurait peut-être mieux convenu que ce long-métrage pas toujours bien écrit. Par exemple, les changements de comportement et les privilèges vite accordés à Jessica manquent de nuances. Comme s’il manquait des scènes de liant pour étayer la psychologie et les actions du personnage. Tout se fait de manière trop rapide et mécanique pour qu’on y croit. Bref, « Rabia » n’en demeure pas moins vite ennuyant et terne, confinés que sont les personnages dans cette triste bâtisse, avec des seconds rôles peu creusés. Le dernier acte en forme de désillusion est plus poignant avec quelques bons moments et des bonnes idées mais également trop vite traitées ou évacuées. Et puis il y a la grande Lubna Azabal qui empoigne ce rôle de gérante des lieux opposé à celui du magistral et magnifique « Amal, un esprit libre » avec la grâce et le talent qu’on lui connaît. Cela ne sauve pas le film de l’anecdotique et du raté mais ça fait passer un peu la déception.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top