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    Twisters
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Twisters" et de son tournage !

    Budget de grande ampleur

    Twisters possède un budget de 200 millions de dollars. A titre de comparaison, Twister de Jan de Bont avait coûté 92 millions de dollars.

    Film lucratif

    Sorti en 1996, Twister avait remporté un beau succès avec 495 millions de dollars au box-office international. Dans la deuxième partie des années 1990, le film catastrophe était très à la mode, comme en témoignent des titres comme Daylight, Volcano, Le Pic de Dante, Deep Impact ou encore Armageddon.

    Visuellement différent du précédent

    Jan de Bont, le réalisateur du film de 1996, a déclaré pour sa part à Inverse ne pas avoir été consulté pour Twisters. Selon lui, ce long métrage sera complétement différent de son film, d'autant plus que la technologie des effets visuels a beaucoup évolué en 28 ans. Il a déclaré : "A l'époque, quand les choses tombaient du ciel, c'était de vraies choses qui tombaient d'un hélicoptère."

    "Quand nous filmions une voiture échappant à une tornade dans une tempête de grêle, c'était de la vraie glace qui nous est tombée dessus. C'est un film qui ne peut pas être refait.... Cela ne se reproduira plus jamais."

    Un nouveau chapitre

    Twisters n'est ni un reboot, ni un prequel, ni une suite de Twister, mais "un nouveau chapitre" centré sur les aventures d'un nouveau groupe de chasseurs de tornades. Toutefois, en octobre 2022, Deadline annonçait que le film serait centré sur la fille des héros du premier volet, Jo et Bill Harding, incarnés par Helen Hunt et Bill Paxton, devenue à son tour chasseuse de tornades.

    Mais, en décembre 2022, le comédien américain Glen Powell a confié au micro de Vogue que Twisters aura une histoire originale et ne sera pas lié au premier film.

    Caméra vintage

    Le film a été tourné sur pellicule 35 mm, qui octroie une belle teinte à l’image. Cette technique ancienne a toutefois un inconvénient, Lee Isaac Chung ne pouvait pas visionner les rushes rapidement car l’Oklahoma a un déficit important de laboratoire de développement capables de travailler dans l’urgence. Les rushes ont donc été développés à Los Angeles, ce qui empêchait le réalisateur de corriger son travail rapidement.

    Hommage aux origines

    Twisters est émaillé de références à la première version, avec notamment le prologue, qui révèle un "Dorothy" 2.0 le système de capteur volant utilisé par les personnages d'Helen Hunt et Bill Paxton pour étudier les tornades.

    En outre, La scène du champ de tournesols près de la maison de Kate renvoie également à un plan de la séquence paroxystique du premier film. Une démarche symbolique pour le chef décorateur Patrick Sullivan, car il avait contribué à planter un vrai champ de tournesols aperçu dans le premier opus. Cependant, pour cette nouvelle adaptation, l’équipe a préféré créer un champ de fleurs artificielles à partir de tuyaux de PVC et de feuilles peintes car faire pousser des tournesols allait prendre trop de temps.

    Machines à Blockbusters

    La fiche technique et artistique de Twisters est digne d'un casting quatre étoiles. En effet, les producteurs Frank Marshall et Patrick Crowley sont également à l’origine des sagas Jurassic Park/World, Jason Bourne et Indiana Jones, tandis que le producteur exécutive n’est autre que Steven Spielberg. Côté scénario, Twisters a fait appel à Mark L.Smith, l’auteur de The Revenant, Oscar du Meilleur Film. Dans ce sillage, le directeur de la photographie Dan Mindel a également travaillé sur les blockbusters Mission Impossible III, Star Trek et Star Wars, le réveil de la force tandis que le compositeur Benjamin Wallfisch compte dans son CV la musique de Blade Runner 2049.

    Tornades 2.0

    Twisters est une réécriture de Twister, réalisé par Jan de Bont en 1996 avec Helen Hunt et Philip Seymour Hoffman. Déjà à l’époque, le film était produit par Steven Spielberg, d’après l’auteur de best-sellers Michael Crichton. C’est d’ailleurs la première version de 1996 qui aurait donné ses lettres de noblesse aux films catastrophes, comme le déclare le réalisateur, Lee Isaac Chung : "Tout à coup, les tornades étaient un spectacle cinématographique terrifiant grâce à des effets numériques novateurs et des météorologues ingénieux devenaient des héros téméraires de films d’action."

    Premiers (grands) pas

    Lee Isaac Chung a remplacé Joseph Kosinski au pied levé, alors qu’il avait plutôt l’habitude depuis 13 ans de réaliser des films indépendants. Il a d’ailleurs signé le drame familial Minari en 2020, nommé plusieurs fois aux Oscars. Cependant, son travail sur un épisode de The Mandalorian, produit par Kathleen Kennedy, épouse de Frank Marshall (producteurs de Twisters) les a convaincus. Une expérience pour laquelle Lee Isaac Chung a quand même pu insuffler sa patte : "Le film parle de ce qui m’a poussé à accepter de relever le défi : je voulais affronter mes peurs et non les fuir."

    Inspirations

    Pour la préparation de Twisters, le réalisateur s’est inspiré de French Connection (1971) et 60 secondes chrono (2000) pour les scènes de course poursuites. Il a également souhaité montrer la même Amérique que de La Dernière séance de Peter Bogdanovich. Fan de Steven Spielberg — producteur exécutif du film, de surcroît — Lee Isaac Chung a également puisé dans Les Dents de la Mer ou La Guerre des Mondes des éléments pour figurer les phénomènes monstrueux qui menacent l’humanité, comme ici les tornades.

    Tournage en voiture

    Le tournage a duré 60 jours, dont quarante ont été consacrés aux scènes où les personnages poursuivent des tornades en voiture, comme en témoigne le producteur exécutif Thomas Hayslip : "On a parcouru près de 2500 km en six jours à sillonner la Géorgie pour repérer des lieux".

    Repérages

    Une fois intégré au projet, Lee Isaac Chung s’est beaucoup investi, notamment pour le choix des lieux. Il tenait en effet énormément à tourner en Oklahoma, un état que le réalisateur connaît bien puisqu’il y a grandi et y a tourné son film, Minari. Mais les producteurs ont d’abord envisager la Géorgie pour des raisons budgétaires : "On a parcouru près de 2500 km en six jours à sillonner la Géorgie pour repérer des lieux, mais on a eu du mal à trouver des sites qui pouvaient passer pour l’Oklahoma de manière crédible", indique le producteur exécutif Thomas Hayslip. L’équipe s’est rendue par la suite en Oklahoma et y a trouvé le terreau de ses futurs décors. Le film a ainsi été tourné majoritairement en décors naturels et au Prairie Surf Studios d’Oklahoma City, un ancien palais des congrès reconverti en plateau de tournage pour les scènes en intérieur.

    Sécurité maximum

    Le tournage de Twisters ayant démarré au printemps 2023, pendant la saison des orages et des tornades, la production a engagé un ancien météorologue militaire, Joel Martin, pour encadrer une équipe chargée de surveiller l’évolution de la météo en continu. Par ailleurs En outre, des experts en matière de sécurité ont mis en place des protocoles censés boucler le tournage et mettre les quelques 400 personnes présentes sur le plateau à l’abri en cas de besoin.

    Précieux conseils

    Si le phénomène des tornades était déjà une réalité dans les années 1990, au moment de la première version, il a pris de l’ampleur aujourd’hui avec le dérèglement climatique. Par souci d’authenticité, les producteurs et les scénaristes n’ont pas souhaité faire figurer dans le film des héros caricaturaux qui détruiraient les tornades et ont même fait appel à des météorologues et à de véritables chasseurs d’orage pour connaître leur expérience. L’équipe a ainsi contacté Kevin Kelleher, ancien analyste auprès de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), qui a été conseiller technique pour le film. Il l’était d’ailleurs déjà consultant sur la première version, en 1996.

    De la réalité à la fiction

    En 1997, âgé de 9 ans, Glen Powell qui incarne Tyler dans Twisters a été rendre visite à sa tante dans la petite ville de Jarrell, accompagné de ses parents. La région a été alors balayée par une tornade de force F5 qui s’étendait sur 1200 m, qui a fait au moins 27 victimes et a dévasté une trentaine d’habitations. Powell et sa famille ont pu se réfugier in extremis dans un magasin de tapis et quelques jours après la tempête, ils ont pu aider la population et nettoyer les dégâts. Un témoignage direct qui a ainsi nourri son jeu. En outre, il s’est également inspiré de Bill Paxton, disparu en 2017 et présent au casting de la première version et à qui il a pu donner la réplique en 2013 dans Red Wing.

    Boucle bouclée

    Plusieurs techniciens présents sur Twisters avaient déjà travaillé sur la première version à l’image du chef décorateur Patrick Sullivan, qui a fait ses débuts au sein du département en 1996 : "C’était une situation de rêve pour moi quand on pense que j’ai entamé ma carrière avec Twister et que, près de trente ans plus tard, je collabore à Twisters. Désormais, je peux prendre ma retraite !"

    Tempête sur le tournage

    Alors qu’il ne restait plus que quelques jours de tournage, celui-ci a été mis à l’arrêt plusieurs mois lorsque la Screen Actors Guild, le syndicat des acteurs américains s’est mis en grève en juillet 2023 : "Nous avions une date de sortie validée et un planning d’effets visuels très serré. On a essayé de boucler autant de scènes nécessitant des effets visuels que possible avant la grève, mais on n’y est pas parvenu et il nous restait encore trois semaines de travail. C’était très stressant parce qu’une fois qu’on interrompt le processus, on ne peut pas redémarrer la machine immédiatement : il fallait six semaines de prépa avant de reprendre le tournage", explique le producteur Frank Marshall.

    L’équipe a donc préparé les plateaux avant la fin de la grève, en pariant sur une reprise prochaine. Heureusement, la grève s’est terminée début novembre et le tournage a pu être bouclé avant les fêtes de Noël.

    Les éléments déchaînés

    Alors qu’ils tournaient la séquence du marché dans la ville d’El Reno, Un vent de près de 130 km/h a ravagé les décors avant même que l’équipe ait l’occasion de le faire elle-même !

    Recherche Sable désespérément

    Le rodéo qui figure dans le film a été entièrement aménagé sur une ferme. La terre rougeâtre du site ne correspondait pas aux critères du réalisateur. Le paysagiste Andrew Nowling s’est mis en quête de sable susceptible de se mélanger à l’argile rougeâtre à proximité des rivières de la région, et et a finalement trouvé la teinte exacte qu’il recherchait.

    Détruire les décors

    Contrairement à d’autres films, l’équipe de décoration a dû imaginer et construire des éléments dans le seul but d’être détruits par la tempête. Ils ont d’ailleurs sollicité des entreprises de démolition de la région, et ont été jusqu’à acquérir trois maisons intactes de la région destinées à être démolies comme l’explique Patrick Sullivan : "On les a détruites de manière à ce qu’on en voie l’intérieur et l’étendue des dégâts."

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