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Fêtons le cinéma
711 abonnés
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3,0
Publiée le 18 septembre 2024
Presque commence comme un documentaire sur le métier de thanatopracteur, investit le quotidien de Louis Caretti défini par la modération de son langage, le contrôle et la minutie de ses gestes, la rigueur de sa gestion du temps ; la caméra le suit au plus près de ses déplacements, sonde son visage impassible, similaire à celui que laisse, en ultime souvenir, les défunts. Cette rigueur cadavérique, explicitée lors d’une intervention à domicile, constitue évidemment une métaphore de la routine dans laquelle se complaît un individu spectral, tout à la fois omniprésent et invisible, réconfortant et triste. Le film pense alors la rencontre avec la différence par le prisme du choc vital, place au contact du croque-mort une personne en situation de handicap qu’un traitement stéréotypé aurait réduit à l’état de fantôme maladif ; rien de tel ici, et cette inversion des caractérisations donne lieu à un road movie d’abord intrigant parce que contenu, loin des effusions sentimentalistes qui, hélas, rattraperont à terme le récit. La mise en scène, illustrative quand elle s’arrime au feel good, revendique une sobriété et une précision bienvenues qui témoignent du talent de Bernard Campan – qui avait déjà signé La Face cachée en 2007 – derrière la caméra. Voilà donc une œuvre imparfaite mais souvent juste qui propose un autre regard sur le handicap, ancré dans spoiler: la mort et dans la philosophie , servie par d’excellents comédiens.
Il y a de nombreux messages intéressants dans ce film, les points attribués vont en ce sens. Pour le reste, c'est un film plutôt calme, pour lequel il n'y a pas de surprise, tout était tracé dès les 10 premières minutes
Avec cette note de 4.1 je m'attendais à mieux en visionnant ce film. Bien sur, il y a cette rencontre Campan-Jollien et leurs performances à l'écran, mais l'ensemble m'a paru un peu fade. J'aurais aimé que le personnage de Campan soit plus étudié, qu'on en apprenne plus sur lui. Bien sur, le film se focalise sur le handicap, comment il est perçu, les difficultés au jour le jour. Et il y a A. Jollien qui philosophe, qui ne se plaint jamais, qui fait des rencontres, qui est ouvert à tous ; à travers lui les réalisateurs font passer les émotions, de façon simple et efficace, mais pour moi il a manqué un petit je ne sais quoi supplémentaire.
Beaucoup de sensibilité émerge de cette Comédie dramatique réalisée avec délicatesse par Bernard Campan. Double Sujet plus délicat puisque le scénario aborde la vie et la mort mais aussi le handicap. Ironie, indifférence ou pitié, le film montre sans complaisance les différents comportements adoptés face à l'infirmité ; il nous offre des dialogues jubilatoires, des scènes fortes, des moments graves mais aussi quelques séquences drôles et de belles pointes d'humour. Si Bernard Campan, sobre et très juste, réalise une prestation de comédien fort honorable, Alexandre Jollien arrive à nous faire rire et à nous émouvoir dans son personnage de philosophe.
Presque bon comme film, mais non. L'idée de départ est excellente, les acteurs jouent bien, mais la réalisation est décevante. Il manque à ce film la dimension psychologique pour qu'on s'attache véritablement aux personnages, il aurait fallu que la caméra donne la priorité aux émotions, aux regards, aux sourires, aux non-dits, pour pouvoir s'imprégner de la détresse, de la solitude, la lassitude, la pudeur des deux comparses, et de leur exaltation à s'en libérer. On sent bien que les acteurs ont tout donné, mais la réalisation à la caméra ne leur a pas permis de crever l'écran, et le spectateur se retrouve tenu à distance. Dommage.
Un duo touchant, Bernard Campan et Alexandre Jollien forme un beau et bon duo, le film est évidemment touchant par son histoire et par les rôles. J'ai mis la note de 7 sur 10. J'aime voir ce genre de film avant tout humaniste ! Merci
Joli petit film sur le handicap; qui n'est pas sans rappeler Le Huitième Jour. L'histoire est bien écrite, les personnages très vrais et l'interprétation d'Alexandre Jollien magnifique. On passe un bon moment. Et au delà de cela, c'est un film feel good qui peut faire réfléchir sur les handicapés (qui veulent vivre normalement et non dans des environnements surprotégés exclus des autres) et abolir quelques préjugés.
Un joli petit film qui traite du handicap de manière touchante et drôle. Un road trip peu commun servi par un bon duo d'acteurs et des moments cocasses et tendres.
Comme d’habitude sur Allociné, les films pleins de bons sentiments sont généralement super notés. Je préfère la notation plus équilibrée d’Imdb, qui atteint ici un peu moins de 7 sur 10. Qu’en est-il ici en ce qui me concerne ? J’ai été séduit par la générosité de Bernard Campan et l’érudition de son ami handicapé. Pour le reste, si j’ai bien compris le message de tolérance et du vivre ensemble, l’ensemble m’a paru très classique et prévisible. J’ai nettement préféré, dans un sujet proche, le film Intouchables, qui nous touchait plus directement. A voir néanmoins.
Un bon petit feel good movie qui se regarde sans ennui. Mais 4,2 de moyenne, il ne faut quand meme pas exagerer. C’est assez sympa mais ca reste un film assez mineur au scenario bien mince. Pas mal donc mais pas le film du siecle
“Presque” s’inscrit dans un thème original, car il regroupe deux sujets délicats : l’handicap et la mort. Et malgré le côté difficile du métier de croque-mort, ainsi que la vie d’infirme, il en ressort beaucoup de positif, notamment grâce au personnage de Igor (Alexandre Jollien) rayonnant de courage et positivité. Malgré tout, “Presque” souffre d’un scénario court qui ne laisse pas vraiment les sujets s’exprimer sur leurs maux. Le film apparaît plus comme un divertissement qu’une réflexion propre sur la place de l’handicap et la fin de vie en société. Un point mérite tout de même d’être souligné car audacieux, spoiler: c’est d’avoir abordé le sujet de la sexualité en tant qu’handicapé et le fait d’accepter son corps tel qu’il est, peu de films osent le présenter, bien que la sexualité fasse partie intégrante de l’être humain.
Beaucoup de choses prévisibles, des moments qui manquent de spontanéité ou de finesse, une fin qui semble sortie de nulle part, mais de bons moments avec Alexandre Jollien. Quelques préceptes de philosophie de la vie qui sont optimistes et sans doute utiles. Un bon film qui aurait mérité un peu plus de profondeur.