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FaRem
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3,0
Publiée le 17 août 2022
Après "La face cachée" qui était son premier film sans ses compères de toujours, Bernard Campan réalise un nouveau film, mais pas en solo puisqu'il est accompagné devant et derrière la caméra par Alexandre Jollien, un philosophe et écrivain qui incarne Igor, un personnage à son image. Cette rencontre qui résulte d'un malheureux accident va donner lieu à quelques jolis instants de vie et d'amitié entre les deux hommes. Et pourtant c'était mal parti avec Louis qui ne pense qu'à son travail, mais la persistance d'Igor et son côté pot de colle va finir par faire la différence. Amis depuis près de vingt ans, Bernard Campan et Alexandre Jollien proposent un film bienveillant sur le handicap avec un homme qui en traite un autre comme son égal et s'il est un peu froid au début cela n'a rien à voir avec son handicap. "Presque" n'effleure jamais "Le Huitième Jour", mais c'est un film attendrissant porté par un super duo.
Un film "courageux, difficile et délicat" : On peut d'ores et déjà féliciter la prestation de Bernard Campan. Alexandre Jollien, dans le rôle d'Igor, très attachant. Une jolie histoire qui mérite amplement ses notes malgré celle que je lui mets. J'aurais aimé être plus sensible par rapport à l'histoire et aux personnages. J'ai quand même passé un bon moment devant ce film, à suivre cette aventure entre ces deux hommes attachants.
La rencontre de Bernard Campan et Alexandre Jollien, philosophe suisse atteint d’une infirmité motrice cérébrale, donne lieu à ce road-movie profondément humaniste. Partageant la réalisation et l’interprétation du film, sorti en 2021, les deux comparses livrent un beau message de respect et de fraternité. Malheureusement, en raison d’un scénario composé d’un enchainement de situations rocambolesques et peu crédibles, ce long-métrage reste au simple rang de la pensée positive. La rencontre improbable entre un croque-mort et un homme handicapé manque de profondeur malgré la sincérité du propos. Bref, un film possédant de belles intentions mais dont la naïveté d’écriture nuit au message.
Un road-movie à l'écriture tranchante, entre tendresse et espoir. Bien que trop convenu sur la forme, mais à l'interprétation vivifiante, "Presque" nous invite à porter réflexion sur le droit à la différence.
Petit film français sans prétention, d'une grande simplicité et plein de sincérité. Le duo à l'affiche fonctionne très bien, on sent un respect mutuel, c'est touchant. Quelques notes d'humour sont là également, afin de briser certains clichés.
Une jolie histoire qui aurait pu tirer des larmes de crocodiles vite oubliées à la sortie de la salle mais Bernard Campan ne tombe pas dans le larmoyant. C'est tonique, insolent et absent de tout misérabilisme. Je suis handicapé et je t'em...!!!
Une bouffée de bonheur et d'espoir! Un film différent qui traite de nombreux sujets de société sans jamais tomber dans la démagogie. Le développement des personnages est assez exceptionnel et vous aurez l'impression de partir en voyage avec eux. Bien qu'il soit touchant, Presque reste pour moi un "petit" film qui ne nécessite pas forcément d'être vu au cinéma mais qui reste néanmoins original et bien joué.
C'est un film que j'ai eu beaucoup de peine à m'approprier. Ayant l'habitude de voir une quête, une aventure, un objectif. Et là c'est vrai qu'une bonne partie du début de film je me suis demandé ou le film voulait m'amener. C'est après une dizaine de minutes que j'ai compris que le film voulait juste me montrer quelque chose d'humain. C'est un moment de partage, tout simplement. Tout sujet tabou, toutes personnes considérées comme mal vu par la société est traité avec grande humanité dans ce film. Je vois ce film comme un livre de philosophie en image. Le film sur son scénario, ses dialogues et ses acteurs est parfait. Cependant je regrette le manque de plan et d'images aussi poétique que les dialogues. Je trouve aussi dommage que le film veuille mettre le plus de moral possible et sur beaucoup de sujet, ça donne l'impression de survoler le tout sans jamais vraiment entrer dans la profondeur. Bref, bien que non parfait ce film est un vrai appel à la tolérance et mérite d'être vu.
Une jolie histoire, amusante, une fable morale, des acteurs bien rodés mais des images peu intéressantes, un narratif assez baclé, de bonnes intentions ne font pas ujn grand film mais un film agréable à voit
Ce road movie sur le handicap est plus proche du cinéma bon enfant et consensuel de Nakache et Todelano que des tire-larmes du type "Rain Man" ou "Le huitième jour." Malgré quelques failles de scénario, le film est agréable et se laisse voir.
Un film correct, c'est la rencontre entre deux individus finalement pas si différent que ça.. Au final je suis moyennement séduit par ce petit film. Certains aimeront cette simplicité et la complicité.. J'ai du mal à y croire pour ma part et je suis resté sur ma faim.
Bon film, gentil, qui aborde des thèmes peu courant quand on traite du handicap dans le cinéma. Le tout sur un petit ton humoristique humaniste et décomplexé. Le scénario reste toutefois bateau : on a toujours un coup d'avance, la fin est prévisible, mais jolie.
Bernard Campana est émouvant et Alexandre Jollien est amusant. Et inversement. Le duo offre un road movie et un feel good movie agréable, naturel, et comme l'ensemble est soupoudré de philosophie chère à Alexandre Jollien (et à d'autres, j'espère). C'était le but du film (l'excellente théorie de l'hareng) Un film qui fait du bien