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Alain D.
583 abonnés
3 278 critiques
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3,0
Publiée le 27 avril 2024
Une Comédie Dramatique réalisée par Alexander Payne profondément triste ; le rythme lent et la rareté des dialogues ne donne pas d'entrain pour cette histoire pourtant loin de se montrer inintéressante. Elle nous conte le devenir de Warren, un retraité de 66 ans qui perd sa femme et débute l'introspection de sa vie, dans un tourisme de pèlerinage à sa mémoire. L'intérêt de ce film tient beaucoup à la qualité de ses interprètes : la belle présence de Kathy Bates, que l'on voit hélas trop peu, dans le rôle de Roberta la belle mère de Jeannie jouée par Hope Davis, et bien sur la prodigieuse prestation d'acteur de Jack Nicholson.
Ce film de Alexander Payne est intéressant sur plein de vision différente.. La solitude, la colère , l'avis diffèrent, les gens diffèrent , qui nous sommes , l'entre-aide , le voyage, la famille sont autant de theme que vous trouverez dans ce film. Jack Nicholson est toujours aussi bon!
Drame plutôt sentimental, porté par un Jack Nicholson resté sobre dans son jeu. C’est un nouveau retraité qui perd sa femme peu de temps après son départ à la retraite. Il découvre très vite qu’il ne manque à personne dans le monde du travail, que sa fille chérie va rentrer dans une vie bien banale et bien médiocre avec un futur mari très beauf. Seule lueur dans cette vie triste et solitaire, sa relation épistolaire avec un petit africain orphelin de 6 ans. Il parcourt un peu l’Amérique à bord de son camping-car de luxe, mais le coté road movie n'est que peu exploité. A voir surtout pour Nicholson.
Les moments drôles ne manquent pas mais c'est surtout un film dramatique qui serait totalement déprimant s'il n'y avait pas les lettres pour l'enfant Africain. C'est brillamment écrit et les moments poignants ne manquent pas. Jack Nicholson, rarement aussi subtil dans son jeu, porte tout le film sur ses larges épaules et trouve ici un rôle taillé sur mesure pour lui.
Sur un sujet déprimant, la retraite, la vieillesse, la mort, la solitude, Payne réussit à la fois à nous émouvoir et à nous faire rire bien qu'il crée le malaise à chaque scène. Il le doit essentiellement à Nicholson dont les expressions faciales suffisent à exprimer ses réactions face à Ploucville et ses habitants. Moralité: la vie est un bien perdu quand on n'a pas vécu comme on l'aurait voulu. Son 2e meilleur film après Sideways.
Nicholson a cru jouer une comédie en faisant Monsieur Schmidt. Pas si étrange : son personnage consiste à tourner le deuil et l'égoïsme en ridicule, comme il sait si bien le faire avec son air de se ficher de tout. Mais au-delà de cette tâche confiée à son rôle, le deuil et l'égoïsme sont bien là, noirs et profonds, certes différents selon le point de vue mais dramatiques pour nous.
Il est vrai cependant que le film est constamment positif, sorte un bain introspectif écrit avec un brin tolérable d'opportunisme. "Qu'est-ce qui marcherait le mieux ?" est la question qui semble motiver chacun de ses arcs narratifs, des embranchements fertiles et innombrables qui vont de l'ambiance au simple fil rouge et qui devraient nous sembler discordants, sélectifs et déplacés. Pourtant, force est peu à peu de constater qu'ils ont leur raison d'être et qu'on a besoin de ces moments, à première vue dispensables, pour prendre des pauses. En effet, les thèmes abordés sont plus nombreux qu'on peut le croire et amènent à plusieurs conclusions successives.
L'humour du film peut paraître évident à Nicholson ou au spectateur distrait, mais il est loin d'en être un pilier : il est ce qui nous permet de tenir le coup face à une narration riche et dramatique. Il joue peut-être un homme simple, mais comique ? Pas si simple.
Jamais Jack Nicholson n'a été aussi sobre ni aussi vrai que dans ce film réalisé en 2003 par Alexander Payne. Il est éblouissant dans cette "comédie" douce amère aussi émouvante que savoureuse. Omniprésent à l'écran il dessine avec un immense talent le portrait d'un homme qui vient de prendre sa retraite, perdre sa femme avec laquelle il avait vécu plus de 40 ans et s'apercevoir combien se sont distendus ses rapports avec sa fille unique laquelle va bientôt se marier avec un homme qu'il n'aime pas. Il raconte son road movie par courrier à son très jeune "filleul" africain âgé de 6 ans dont il a fait connaissance au travers d'une émission caritative. A bord de son camping car de luxe il va traverser plusieurs états des Etats-Unis, revenant sur son passé et finir par recommencer une nouvelle vie. La scène finale est de toute beauté. Un film formidable que vous ne serez pas prêt d'oublier tant il est réaliste, jamais mélodrame.
Un joli film qui ne manque ni de drame, ni de beauté humaine, ni de leçons de vie, ni... de longueurs. En effet, Monsieur Schmidt a beau compter le talent de Jack Nicholson (magistral et grand Monsieur, comme toujours) et le grain de folie de Kathy Bates (qui fait tomber la chemise pour ce rôle ! Audacieuse séquence du jacuzzi !), il n'es est pas moins long, un bon quart d'heure voire une petite demi-heure de moins n'auraient pas été du luxe. Sans toucher la grandeur d'âme du film (les débats existentiels qui filent le film sont crus et durs), les quelques coupes auraient pu être lors des dialogues qui s'éternisent ou juste avant le choix de tracer la route, car l'on attend fermement ce passage qui se fait désirer. Mais le film se termine en une leçon de vie éthique et morale qui pourra vous tirer une larme, et la résilience de ce vieil homme acariâtre qui n'avait que sa femme pour râler et donner un sens à sa vie qui se transforme en une volonté de faire le bien et de remplir sa vie par sa première bonne action, un régal... Le dessin, preuve de son accomplissement et d'un tout nouveau (voire même premier !) sens à sa vie, quelle claque l'on prend en même temps que Monsieur Schmidt... Une belle fable humaine qui aurait mérité d'être plus concise pour taper encore plus fort dans les émotions des spectateurs, mais reste un moment tendre à partager au moins une fois...
A mi-chemin entre "Une histoire vraie" de David Lynch et "Nebraska" également d'Alexander Payne, un superbe film très fort émotionnellement qui alterne avec un véritable savoir-faire les instants touchants et les passages comiques. Jack Nicholson y est magistral, parfait dans un rôle plutôt monolithique. Quelques séquences d'une grande poésie mais un film malheureusement desservi par un rythme particulièrement lent. Une très belle oeuvre.
Contrairement à beaucoup de gens, je n'ai pas accroché à cette histoire. Le scénario de base paraissait intéressant, et Jack Nicholson joue très bien, mais que c'est long, et pourquoi, ben pour pas grand chose, car il ne se passe rien d'intéressant, et le film aurait fait moitié moins de temps, qu'il n'en aurait été que meilleur, et cela pour dire exactement la même chose. Une déception.
Nicholson joue là un rôle sur mesure. Cette histoire raconte celle d’un homme qui s’est mépris toute sa vie sur le sens de la vie. C’est l’histoire d’une page qui tourne, celle d’une fin de carrière brillante qui tourne en dérision l’activité professionnelle. C’est l’histoire d’un deuil, celui de sa femme qui meurt juste au moment des projets. C’est l’histoire de l’inconnu d’une fille qui va se marier. Sa vie est passée trop vite et il se rend compte qu’il n’a jamais consacré de temps à sa famille. A travers une correspondance avec un enfant du tiers-monde, on apprend toutes ses choses, pour peut qu’on prête attention à l’histoire. C’est très poignant et triste cette situation affligeante qui doit sûrement faire peur à pas mal d’hommes d’affaires.
Le thème de la solitude des personnes âgés est traité ici. Un thème intéressant et touchant porté par un acteur génial. Un peu déçu du scénario qui aurait dut traiter ce thème de façon à nous toucher davantage.