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Artriste
Drame polono-suédois, écrit et réalisé par Magnus von Horn, Sweat n'est hélas pas au niveau de ses promesses. L'histoire nous fait suivre Sylwia, une influenceuse sportive suivie par près des 600 000 personnes, qui propose sur les réseaux sociaux des séances de motivation de fitness, et dévoile par la même occasion sa propre vie qu'elle met en scène. Elle va s'apercevoir que depuis peu, un inconnu est installé en permanence dans un véhicule garé en bas de chez elle. Mais ce mode de vie et cet harceleur vont la mener doucement vers une descente aux enfers. Ce scénario commence de façon plutôt bien mais va finir par s'essouffler sur sa durée d'un peu plus d'une heure et demie. L'intrigue nous fait suivre le quotidien de la jeune femme pendant trois jours, entre vidéos publiées sur internet, anniversaire familial, rencontres attirantes et harcèlement. La narration ne comporte donc par réellement d'enjeu, se contentant de nous montrer les coulisses de cette activité superficielle, se basant uniquement sur l'apparence, masquant la triste réalité. Malheureusement, plus les minutes défilent et plus le film s'enfonce dans le drame, s'éloignant au passage totalement de son propos initial, perdant donc grandement en intérêt. Malgré un sujet propice à la critique, le récit ne dénonce pas du tout suffisamment, passant en grande partie à côté de sa thématique, notamment sur le harcèlement pas assez accentué. Cela est franchement dommageable tant il y avait matière à être plus cynique et corrosif. C'est d'autant plus regrettable car Magdalena Koleśnik, l'actrice incarnant cette sportive, est à la hauteur de son rôle. Sa psychologie est bien développée et l'on ressent sa solitude nonobstant sa popularité. Car oui, malgré le fait qu'elle soit toujours scotchée à son écran pour communiquer avec sa communauté qui l'adore, elle est en manque de véritable amour. Les autres rôles sont eux moins mis en avant tant Sylvia est au centre de l'attention. En conséquence, les relations avec les autres individus et les dialogues qui en découlent manquent de profondeur. Sur la forme, la réalisation de Magnus von Horn a le mérite d'être proche de son personnage principal, la filmant sous tous les angles. Mais cette mise en scène caméra à l'épaule bouge énormément, offrant des cadres très peu esthétiques en dépit du physique avantageux de son modèle. Ce visuel peu charmant est accompagné par une b.o. aux compostions agréables s'accordant bien avec les situations, à défaut d'êtres marquantes. Cette duperie virtuelle s'achève sur une fin tout de même convenable. Cependant, cela ne suffit pas à faire de Sweat un long-métrage méritant d'être découvert à cause de ses nombreux défauts, dont le principal complètement rédhibitoire, celui de ne pas bien traiter son sujet.
Un bon film, un peu lent cela dit mais c'est OK. L'actrice principale est intéressante. Je ne me suis pas ennuyée mais on sent que ça aurait pu être mieux.
Immersion sensible mais manquant un peu de consistance dans le quotidien formaté mais fissuré d’une coach de fitness polonaise, star des réseaux sociaux, qui derrière les apparences, souffre d’ultra-moderne solitude, illuminée par l’interprétation intense de son actrice principale.
Roub E.
Sylwia est une star du fitness sur les réseaux sociaux. Elle a plus de 600 000 abonnés sur Instagram qui suivent les photos et les vidéos qu’elle poste plusieurs fois par jour. Mais malgré tous les retours qu’elle reçoit Sylwia est dramatiquement seul. Sweat est un portrait intéressant de ce double personnage. La Sylwia des réseaux qui prône la performance, le défi en permanence pour « s’améliorer », une personne qui donne tout d’elle même au point qu’elle s’oublie elle même. Car si elle fait tout cela pour être reconnue et valorisée, elle n’a véritablement personne à ses côtés mis à part son chien Jackson. Sweat est un film intéressant sur le culte de l’apparence sur les réseaux et sur l’empiètement que cela engendre sur le réel voir qui l’efface totalement. Un portrait saisissant et touchant, très bien mis en scène et une excellente chronique de notre monde actuel.
Les réseaux sociaux sont devenus aujourd'hui un tribunal moral ou du jour au lendemain on peut être adulé,adore,populaire ou être lynché sans vergogne.
Magnus van Horn a étudié tout cela et en a fait un thème central de son film.
Une jeune YouTubeuse spécialiste de fitness a un véritable succès et beaucoup de followers,des projets télé.tous ces bienfaits ne masquent malheureusement pas masquer son mal-être du a une certaine solitude.elle se caractérise tout du long du film tel que la scène de repas de famille ou sa mère est très distante et froide on sent une incompréhension, on sent le manque d affection qu elle ressent et le paroxysme de ce mal-être a la fin (scène à l l'hopital et surtout sur le plateau tele). Un film intéressant sur les réseaux sociaux
A découvrir
Magnus van Horn a étudié tout cela et en a fait un thème central de son film.
Une jeune YouTubeuse spécialiste de fitness a un véritable succès et beaucoup de followers,des projets télé.tous ces bienfaits ne masquent malheureusement pas masquer son mal-être du a une certaine solitude.elle se caractérise tout du long du film tel que la scène de repas de famille ou sa mère est très distante et froide on sent une incompréhension, on sent le manque d affection qu elle ressent et le paroxysme de ce mal-être a la fin (scène à l l'hopital et surtout sur le plateau tele). Un film intéressant sur les réseaux sociaux
A découvrir
Je suis bien contente que Canal l'ait sorti récemment, parce que bien que cinéphile avertie, je n'avais pas entendu parler de "Sweat" durant la pandémie.
Et j'ai bien fait de me fier à l'affiche qui me faisait envie, ainsi qu'au pitch, plutôt qu'aux notes assez punitives attribuées à la fois par la presse et les spectateurs.
Magnus von Horn a très bien choisi son actrice principale (j'ai oublié son nom), elle dégage une énergie, une humanité et une force difficiles à faire émerger en même temps en un seul personnage.
La dernière partie du film, à moitié (et seulement à moitié, parce qu'une surprise inattendue poignante vous y attend) m'a scotchée en décidant d'aller contre ce qu'on imaginait au départ.
Si le pitch et l'affiche vous donnent envie, et si vous avez moins de 35 ans, je vous conseille de foncer. Être une fille est également un gros plus en temps que spectatrice je pense.
Et j'ai bien fait de me fier à l'affiche qui me faisait envie, ainsi qu'au pitch, plutôt qu'aux notes assez punitives attribuées à la fois par la presse et les spectateurs.
Magnus von Horn a très bien choisi son actrice principale (j'ai oublié son nom), elle dégage une énergie, une humanité et une force difficiles à faire émerger en même temps en un seul personnage.
La dernière partie du film, à moitié (et seulement à moitié, parce qu'une surprise inattendue poignante vous y attend) m'a scotchée en décidant d'aller contre ce qu'on imaginait au départ.
Si le pitch et l'affiche vous donnent envie, et si vous avez moins de 35 ans, je vous conseille de foncer. Être une fille est également un gros plus en temps que spectatrice je pense.
Un film avec un bon rythme mais je ne l'ai pas senti décoller et par instant le personnage principal m'a un peu saoulé. A voir sans plus
L'envers du décor et de la célébrité des réseaux sociaux, assez touchant et l'actrice principale y est pour beaucoup
Un film superficiel sur un sujet superficiel…ca donne au final un film qui tourne en rond et qui nous ennuie…
Vraiment pas indispensable
Vraiment pas indispensable
Cinéphiles 44
Un film actuel qui bouleverse autant qu'il peut ouvrir les yeux aux plus jeunes sur les artifices des réseaux sociaux.
Benito G
Belle, jeune et sportive, une fille pleine d'espoir, entouré de ses milliers de fans, de ces réseaux sociaux, pour qui elle transpire, lors de ses cours de Fitness, devenues de véritables show TV, qu'elle anime aux rythmes de son sublime corps, dans une vie de rêve, où le bonheur ne semble pourtant jamais vrai, se besoin qu'elle ressent de plonger dans un Monde où le virtuel se mêle au réel, et ce désir de tout oublier, se réinventer, afin de pouvoir se découvrir, quand toutes les heures n'ont pas encore sonné, auprès de cette influenceuse, Sylwia ( Magdalena Kolesnik ) une inspiration qu'ils affectionnent, devenu leur idole, et qui n'aspire qu'a être vu, reconnu, à la recherche d'une confirmation, ces vidéos qu'elle met en ligne, pour ne pas être seul, à coups de Likes effrénés, de marques et de nouvelles recettes, qu'elle veut partager avec tous ces abonnés, un instant magique, qui comble le vide de son quotidien, cette petite boite virtuelle, dont elle ne sais plus comment sortir, mais dont elle maîtrise si bien les codes, ainsi que ces publicitaires, son entourage professionnel qui n'ignore pas comment stimuler toute les envies de son Public, cette image si parfaite, dans un Royaume artificiel, qui n'efface pas malgré tous ces larmes de solitude, et se sourire qu'elle ne veut pas voir disparaitre, un dilemme qu'elle doit choisir, 2 Mondes qui se rencontrent et un système qui lui échappe, c'est un équilibre difficile à trouver. Ce film analyse le personnage de Sylwia, est sa recherche constante de performance, toujours au Top, qui vie selon ses propres règles, une énergie dans un corps sain, une représentation positif et vendeuse quelle véhicule auprès de ces milliers d'adeptes, mais lorsque l'égérie ne devient plus qu'une Approximation, alors tout devient vulnérable, une intimité qui perd de son charme, négative et malsaine, qu'on risque d'oublier, et qui porte un regard intéressant sur cette objet complexe, la représentation de tous ces réseaux sociaux, et leur partie intégrante dans nos vie, nos sociétés, ce phénomène contemporain qui s'en dégage, ses besoins qui en découlent, les dommages aussi, tels que la dépendances, son reflet des relations humaines dans la vie réelle, et notamment une scène dans le film qui permet de mesurer son degré de solitude, un moment de sincérité, tragique, une vie privée dont elle cherche encore le sens véritable, qu'elle ne sait plus comment trouver, perdu, tout en évitant les faux pas, rêvant pourtant d'échapper à son avatar, son envie de fuir et tout aussi forte que celle de rester, elle veut demeurer absente du réel, se réfugier loin des émotions, vivre de fragments dans la crainte de se livrer, le virtuel restera toujours plus beau à ses yeux, pendant que le réel n'est que fuite et solitude, cette réalité aux formes si subtile, qui l'effraie, au point de la rendre invisible, tel un nuage abandonné par le temps, un chemin dont elle ne peut s'échapper, qui la pousse maintenant à ne plus vraiment choisir, car lorsqu'elle se cherche, elle se noie.
Yves G.
Sylwia est une pro du fitness polonaise. À force de sacrifice, elle a sculpté un corps de rêve. Ses cours de fitness qu'elle relaie sur les réseaux sociaux sont suivis par une foule de fidèles. Cette influenceuse compte plus de six cent mille abonnés. Mais l'immense popularité de Sylwia cache une immense solitude.
"Sweat" traite d'un sujet éminemment contemporain et profondément original. Il filme trois jours de la vie d'une influenceuse, cette profession qui dit-on fait désormais autant rêver les enfants que celle de footballeur ou de pop star et qui consiste, si je l'ai bien comprise, à profiter de la célébrité acquise sur les réseaux sociaux pour y faire la publicité rémunérée des produits fournis par des annonceurs.
Cette surmédiatisation remet en cause les frontières entre la vie publique et la vie privée. Mieux : elle les nie, l'influenceur.se promettant à ses followers de partager avec eux sa vie privée.
On pourrait se moquer de cette nouvelle profession, en stigmatiser l'artificialité, en dénoncer la vacuité. Il est facile d'imaginer que l'image avantageuse que donnent ces influenceur.ses est à mille lieux de la réalité moins glamour de leur quotidien.
L'écueil de "Sweat" était de se borner à ce message-là.
Je n'arrive pas à savoir si "Sweat" justement s'y borne ou s'il est plus malin que ça. Pendant tout le film, j'ai soupiré : "Bon... ça va... on a compris .... la jeune bodybuildeuse glamour est en vérité une pleureuse en manque d'amour". Mais, avec le recul, je trouve au personnage de Sylwia plus d'épaisseur que je ne lui en concède. Les événements traumatisants qu'elle vit - et qu'elle provoque - dans la seconde partie du film - et que je tairai pour ne pas être accusé de divulgâchage - sont plus émouvants que la visite dominicale prévisible qu'elle rend à sa mère pour son anniversaire dans la première.
"Sweat" est un film polonais dont je ne sais pas s'il est emblématique de ce pays et de sa récente évolution politique et sociologique. Je serais curieux de ce que Hollywood pourrait faire d'un tel sujet.
"Sweat" traite d'un sujet éminemment contemporain et profondément original. Il filme trois jours de la vie d'une influenceuse, cette profession qui dit-on fait désormais autant rêver les enfants que celle de footballeur ou de pop star et qui consiste, si je l'ai bien comprise, à profiter de la célébrité acquise sur les réseaux sociaux pour y faire la publicité rémunérée des produits fournis par des annonceurs.
Cette surmédiatisation remet en cause les frontières entre la vie publique et la vie privée. Mieux : elle les nie, l'influenceur.se promettant à ses followers de partager avec eux sa vie privée.
On pourrait se moquer de cette nouvelle profession, en stigmatiser l'artificialité, en dénoncer la vacuité. Il est facile d'imaginer que l'image avantageuse que donnent ces influenceur.ses est à mille lieux de la réalité moins glamour de leur quotidien.
L'écueil de "Sweat" était de se borner à ce message-là.
Je n'arrive pas à savoir si "Sweat" justement s'y borne ou s'il est plus malin que ça. Pendant tout le film, j'ai soupiré : "Bon... ça va... on a compris .... la jeune bodybuildeuse glamour est en vérité une pleureuse en manque d'amour". Mais, avec le recul, je trouve au personnage de Sylwia plus d'épaisseur que je ne lui en concède. Les événements traumatisants qu'elle vit - et qu'elle provoque - dans la seconde partie du film - et que je tairai pour ne pas être accusé de divulgâchage - sont plus émouvants que la visite dominicale prévisible qu'elle rend à sa mère pour son anniversaire dans la première.
"Sweat" est un film polonais dont je ne sais pas s'il est emblématique de ce pays et de sa récente évolution politique et sociologique. Je serais curieux de ce que Hollywood pourrait faire d'un tel sujet.
J'ai aimé l'idée de ce que dénonce le film : les réseaux sociaux , les apparences, la superficialité de ce monde de paraitre, la solitude de l'instagrameur obligé à jouer un rôle, la confusion vie privée et vie publique. Mais l'histoire reste trop en surface et n'approfondit pas suffisamment la thématique. Le sujet est uniquement traité par le prisme de la vie de Sylwia
et ne raconte pas tant de choses en fait, il affleure le sujet, interroge mais ne cherche pas à analyser. C'est trop réducteur, et hors le constat auquel on assiste, il n'y a pas de vraie réflexion autour du pourquoi cette dépendance pour certains , quelle prévention pour les plus vulnérables...
Peut-être aussi le choix du personnage n'est pas assez représentatif du public, de la société en général.D'influenceur à exhibitionniste, de spectateur à voyeur... l'équilibre est fragile. Je me souviens de mon post pour Rambo qui abordait aussi le sujet du danger des réseaux sociaux, de manière différente.
Promis quand j'aurai 100 000 followers Instagram j'arrêterai....ou pas ! Ne surtout jamais devenir accroc des "like" et de ceux qui te suivent, Instagram est mouvant...Instagram est jugeant.
et ne raconte pas tant de choses en fait, il affleure le sujet, interroge mais ne cherche pas à analyser. C'est trop réducteur, et hors le constat auquel on assiste, il n'y a pas de vraie réflexion autour du pourquoi cette dépendance pour certains , quelle prévention pour les plus vulnérables...
Peut-être aussi le choix du personnage n'est pas assez représentatif du public, de la société en général.D'influenceur à exhibitionniste, de spectateur à voyeur... l'équilibre est fragile. Je me souviens de mon post pour Rambo qui abordait aussi le sujet du danger des réseaux sociaux, de manière différente.
Promis quand j'aurai 100 000 followers Instagram j'arrêterai....ou pas ! Ne surtout jamais devenir accroc des "like" et de ceux qui te suivent, Instagram est mouvant...Instagram est jugeant.
Même si on sent que le réalisateur et scénariste (c'est le même) a souhaité que le spectateur se fasse sa propre opinion du personnage principal qu'il ne juge pas, on aurait aimé plus de matière et de profondeur. Reste des scènes intéressantes et une mise en scène qui colle au sujet.
Le film démarre à mille à l'heure avec une séance de fitness collective menée par Sylwia dans un centre commercial en Pologne. Celle-ci est influenceuse sur Instagram (600 000 abonnés), et la première partie du film se résume à un condensé de sa vie, au demeurant assez terne. La suite est beaucoup plus intéressante dans l'approche psychologique du comportement de la jeune fille. Entre une mère peu affectueuse et un harceleur, Magdalena Kolesnik parvient à nous émouvoir grâce à ses failles derrière des apparences heureuses. Ce n'est pas toujours très fin mais Magnus von Horn montre l'envers du décor de ces jeunes sous influence. Une oeuvre qui se situe parfaitement dans l'air du temps.
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