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Bromston
3 abonnés
14 critiques
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4,5
Publiée le 18 juillet 2022
Le sujet du film est parfaitement présenté par la bande annonce : les réseaux sociaux, le sport comme addiction, "l'ultra-moderne solitude", etc. Mais le résultat va bien au-delà d'un constat sociologique : d'abord parce que l'actrice principale (Magdalena Kolesnik) est exceptionnelle de justesse ; ensuite parce que le film reste constamment dans l'ambiguïté : sur l'image de soi, la sexualité, la violence, la marginalité, etc. On ne voit jamais un cours ou une démonstration pesante, on vibre, on est émus, perplexes, scandalisés,.. du beau cinéma !
Une vision astucieuse, sensible et pertinente de la terrible solitude que peuvent éprouver certaines nouvelles stars des réseaux sociaux. Ici Sylwia, admirablement jouée par l’actrice polonaise Magdalena's Kolesnik, par son talent s’attire plusieurs centaines de milliers de followers et une évidente « fortune » , mais sa vie chaque minute, chaque seconde se devant d’être totalement consacrée aux fameux « followers » peut générer un terrible effet collatéral : une indéfectible addiction au « réseau » et une difficile, pénible voire mortelle solitude. Le film est intéressant.
Ce film aborde plusieurs thèmes du monde moderne, celui des réseaux sociaux mais surtout celui de l'injonction d'un corps parfait et éternellement jeune. Autant vous dire que ce n'est pas une mince affaire. Cela suppose une discipline d'enfer quasi inhumaine qui effectivement finit par isoler, même des plus proches car ne permettant plus de se laisser un peu aller même lors d'une fête familiale. Silvia a donc comme seul lien avec la société dehors de ses prestations de fitness, les réseaux sociaux. Et j'oserai dire, c'est mieux que rien. Donc, un beau corps mais pas le grand bonheur et pas sûr que ce soit un gage de longévité quand on sait que la plupart des enquêtes sur les zones bleues, ont montré l'importance des relations sociales.
Film d’auteur qui peut désarçonner. On y suit Sylwia, jeune star du coaching fitness qui une fois rentrée chez elle se sent désespérément seule. Elle va expérimenter les excès de la notoriété à ses dépens jusqu’au moment où sa tête va lui dire stop… Film passionnant, immersif, bouleversant.
Là où j'attendais trop de clichés, j'ai été surpris de voir le réalisateur les balaie dans le premier quart d'heure.
Le reste du film est donc sur la solitude de ce coach sportive qui a beaucoup de followers.
La scène de la famille est brillamment réalisée avec beaucoup de subtilités. Elle se prépare beaucoup pour montrer à sa maman comment elle peut fière de sa fille, lors de repas de fête d'anniversaire de sa maman.
Mais, sa mère et les invités perdent l'intérêt au bout de quelques secondes de la vidéo qu'elle veut leur montrer. La déception qu'elle récent est brillamment jouée. On ressent aussi une tension entre elle et son beau-père. Elle ne lui répond même pas. Elle ne sollicite pas son aide pour sortir un gros écran plat de sa voiture. Et une scène qui dure quelques secondes, on le surprend mâter les fesses de sa belle-fille. Et sa mère joue la malsaine quand elle demande son copain de masser ses jambes devant elle.
Dans toutes ses scènes, l'actrice principale joue avec brio. Et pour clore je l'ai admirée dans la scène quand son copain/coach réclame son dû, après avoir accompli une mission pour elle.
Bref, du début jusqu'à la fin, l'actrice principale s'en sort très bien au lieu de jouer une nunuche.
« Sweat » interroge la barrière entre la réalité et le virtuel. Nous sommes témoin du clivage entre l'illusion de la vie parfaite mise en avant sur instagram, et la parfois douloureuse réalité. Les réseaux sociaux sont dépeints comme un moyen pour Sylwia de compenser l'absence d'amour (familial, amical et amoureux). Les abonnés de la jeune femme sont les seules personnes qui lui donnent de l'amour dans sa vie (eux et son chien Jackson). En effet, elle n'a pas de copain, elle n'a pas d'amis, et sa famille et notamment sa mère, sont absolument défaillants à ce niveau. Mais alors jusqu'où peut aller une influenceuse ? Peut-elle sortir du cadre de son sujet ? Avec quel degré d'intimité ? Elle partage tout avec ses abonnés, elle se montre sincère : ses bons moments comme les mauvais, la bonne humeur et les pensées négatives. On lui reproche justement de "ne pas donner envie" lorsqu'elle parle de ses problèmes. On lui demande d'incarner la perfection. Elle répond que c'est faux, qu'elle a des faiblesses, des doutes, des angoisses. Elle revendique le fait que ce sont la laideur, la tristesse et les fragilités qui rendent les gens beaux. Ce film est une véritable ode aux looseurs magnifiques. C'est splendide. La scène de fin esquisse un large espoir face à ce tableau plutôt cruel qui est dressé de l'humanité. Le sport est son énergie vitale. Sweat est un film qui parle de la solitude. Sylwia cherche l'affection, la reconnaissance, la tendresse auprès de ceux qui l'entourent. Elle veut qu'on la voit, qu'on la voit vraiment : dans la vie de tous les jours elle est transparente (à l'inverse de sur sa page instagram où elle est scrutée et admirée).
Magdalena Kolesnik qui incarne Sylwia est absolument incroyable de force dans son jeu. La photographie et la bande originale plantent une ambiance très réaliste. Et puis quel plaisir de revoir à l'écran Zbigniew Zamachowski dans ce petit rôle !
C'est réellement un film acide sur la toxicité des réseaux sociaux, l'artificialisation de la société moderne, la distance entre les êtres humains. Criant de vérité, inquiétant sur certains aspects mais empli d'espoir. N'hésitez absolument pas à aller voir ce film c'est vraiment une pépite.
BOUM ! L'un des films que j'attendais le plus de tout l'été est enfin sorti ! Trop contente de retrouver ma Magdalena Kolesnnik sur grand écran. Comme d'habitude, on ne voit qu'elle =) Comment vous dire que j'ai ressenti des émotions rares en voyant ce film. On passe des paillettes au terrible sujet du mal-être des influenceuses... L'image est incroyable et l'histoire renversante !! Le film est très moderne et traite des sujets des réseaux sociaux comme rarement vu auparavant !!
Étant moi-même une grande adepte des réseaux sociaux, j'avoue avoir eu une petite appréhension avant de débuter le film. En effet, nous avons tous en tête les films clichés, qui dépeignent avec des gros sabots le milieu de l'influence et du fitness. Mais j'ai très rapidement compris que ce n'était pas du tout le cas ici ! Magnus von Horn (le réalisateur) réussi cet exercice de style en conjuguant propos engagés, émotions et réalisme. Les nuances apportées à ce portrait de jeune femme la rendent très touchante. Sans compromis, le ton est donné et on ressort du cinéma percuté, marqué, conscientisé ! Du beau travail !
Un film d'une grande intelligence qui porte un regard sensible sur le monde de l'influence. Derrière les apparences se cachent souvent les souffrances. C'est ce que porte à l'écran Magnus von Horn, réalisateur suédois qui travaille avec la sublime Magdalena Kolesnik. On nous montre ici, sans concessions, les travers d'un monde parfait et trop lisse pour paraitre vrai. La caméra est au service des émotions, toujours proche de sa protagoniste, immergeant ainsi son spectateur. Je recommande !
C’est une réalisation de Magnus von Horn dont le premier film en 2014, Le Lendemain, avait été remarqué durant la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Sweat a obtenu le Label "Les nouveaux venus" au Festival de Cannes 2020.
Les productions polonaises sont légion sur Netflix. Malheureusement, elles sont de mauvaise qualité. Il est donc agréable d'aller au cinéma et de voir que ce pays sait nous sortir des films intéressants. Pour cela, le réalisateur suédois va se pencher sur la nocivité des réseaux sociaux.
Du haut de ses 600.000 followers, Sylwia est coincée dans un cercle vicieux. Elle est obligée d'être sans arrêté souriante sous peine de perdre ses sponsors. C'est le pécunier qui la tiens prisonnières de ce système. Elle n'a pas le droit de faire un post sans sourire sous peine de voir se déverser sur elle un flot de critiques. Son quotidien est épié et doit être la perfection. Au-delà de cette pression psychologique, c'est aussi la menace concrète du harcèlement qui est montrée. Avec autant de follower cela ramène des fous. Sweat montre que la frontière entre le virtuel et le réel est mince. N'importe quel détraqué peut la briser et faire des dégâts.
Le message de fond est donc des plus pertinents. On voit la dérive des réseaux sociaux. C'est d'autant plus impactant dans notre société où les jeunes veulent être influenceur. Il faut se rendre compte que cette position a priori idéale est en réalité une prison dorée dont les barreaux sont l'image parfaite perpétuelle. Dommage que pour montrer cela la forme ne soit pas des plus percutantes. Le rythme est plutôt lent. Plusieurs scènes, notamment celle de la mère et de l'hôpital, sont à rallonge et plombent la dynamique.
Si le film a autant d'impact, c'est aussi notamment grâce au personnage superbement bien construit de Sylwia. Ce n'est pas une potiche qui est dans un système sans le voir. Elle se rend compte du côté nocif des réseaux et veut stopper cela. Désormais, elle tape du poing sur la table. L'actrice Magdalena Kolesnik est géniale dans ce rôle. Pour l'anecdote, elle n'avait même pas Instagram au moment du casting. Afin de rentrer dans le personnage, elle a dû s'y mettre.
tout simplement reflète la réalité actuelle..dont personne ose parler..2 ans de covid, distanciation sociale,masques, l'autre est dangereux...,télétravail, réunions en visio..sans brancher de caméra.tu parles à une boite....retour au bureau..silence..flexoffice...être entouré des gens et être seule....notre réalité....
Une jeune polonaise star du fitness sur Internet découvre qu'elle est bien seule et que parmi ses followers certains hommes la placent au même niveau qu'une star du porno. Un pur objet pour pratiques onanistes. Si ce film peut faire réfléchir les jeunes filles qui rêvent d'être reines d'Instagram alors il est utile. Sinon sa mise en scène et son intérêt global sont aussi creux, superficiels et inutiles qu'une "influenceuse"
Il y a des sujets qui sont difficiles à traiter au cinéma. Prenez l'ennui, par exemple : des réalisateurs ont essayé de nous décrire ce que pouvait être le fait de s'ennuyer et, malheureusement, leur film dégageait presque inéluctablement un ennui plus ou moins profond. Dans "Sweat", c'est le fait d'avoir une existence d'une profonde vacuité que Magnus Von Horn a voulu décrire. Magnus Von Horn est un réalisateur suédois qui a fait ses études de cinéma en Pologne et qui, il y a 6 ans, nous avait proposé "Le lendemain", un film tourné dans son pays et qui montrait chez lui des qualités certaines. Cette fois ci c'est en Pologne qu'il a tourné "Sweat", un film dont le personnage principal, Sylwia Zajac, utilise les réseaux sociaux à la fois en tant qu'influenceuse et qu'animatrice d'un cours de fitness. Elle a 600 000 "followers" mais ce que nous montre le réalisateur c'est une existence où le vide est omniprésent. Résultat : un film tout aussi vide que son personnage principal. Magdalena Kolesnik, l'interprète de Sylvia, n'est pour rien dans ce sentiment de vide, elle est même très convaincante, c'est ce sujet du vide qui était trop difficile à traiter pour le réalisateur !
SVP N’ALLEZ JAMAIS LE VOIR !!!!!! Ce film est inintéressant il se passe rien c’est filmé avec un iPhone à ne jamais voir si vous voulez voir un film regarder moi
"Sweat" présenté au festival de Cannes en 2020 est un drame polonais très moyen dans l'ensemble. En effet je m'attendais à mieux de ce film qui traite d'un sujet fort intéressant (l'influence toxique des médias sociaux sur la vie des gens), certains passages sont pertinents et interpelle cependant le sujet est mal traité: trop lisse, trop superficielle, trop monotone c'est bien dommage car l'histoire tourne vite en rond, vite oublié à la fin de la projection.