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    Suis-moi je te fuis
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    38 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 556 abonnés 4 851 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2022
    Tel quel, privé de sa seconde moitié, bientôt sur les écrans (avoir divisé le film ainsi, pour l'exploitation française, est contestable), Suis-moi, je te fuis semble incomplet, comme un hors-d’œuvre avant le plat principal et donc incapable de satisfaire l'appétit du cinéphile qui apprécie le maître queux Kôji Fukada. C'est la première fois que le cinéaste adapte une bande dessinée, d'où sans doute cette impression d'assister à une succession de péripéties multiples, moitié sentimentales, moitié comiques, avec un brin d'absurde pour relever le tout. Au fond, c'est l'histoire d'un garçon très prévenant et altruiste qui rencontre une jeune femme imprévisible et insaisissable. Si c'était un film noir, cette dernière serait une femme fatale et c'est un peu le cas, surtout pour un homme qui a manifestement une propension à se retrouver dans des situations impossibles. Comme le film est rythmé et riche en personnages pittoresques, aux comportements erratiques, l'on ne s'ennuie pas une seule seconde devant Suis-moi, je te fuis, tout en se demandant où Fukada cherche bien à nous emmener. Pas rassasié par ces 105 premières minutes, le spectateur frustré devra désormais attendre, à moins d'enchaîner les deux parties, ce qui est sans doute la meilleure solution pour pouvoir émettre un véritable jugement. La suite et la fuite, à la prochaine séance, donc.
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2022
    Beaucoup d'ingéniosité dans cette histoire où l'intrigante héroïne, entre mensonges et disparitions, capte l'attention d'un jeune employé, blasé par deux relations sentimentales insatisfaisantes. Cette première partie s'achève sur d'infinies possibilités et on a hâte de retrouver ces personnages un peu superficiels dans la suite de leurs aventures.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mai 2022
    Que ce soit le coréen Hong Som-soo, les japonais Koji Fukada ou Ryusuke Hamaguchi , dans une moindre mesure Katsuya Tolita, la critique tombe régulièrement en pamoison devant ce cinéma qui est présenté comme incarnant la relève du cinéma japonais, qui se dit héritier de Rohmer et dont les films semblent fabriqués pour obtenir des prix dans les festivals … J’en fais à nouveau l’expérience avec « Suis moi je te fuis », premier volet d’un diptyque dont le second volet « Fuis moi je te suis » sort la semaine prochaine …il parait qu’il faut impérativement voir les deux films – l’un étant la suite de l’autre – pour saisir l’histoire dans son ensemble….Conçue en deux parties, cette comédie romantique japonaise mâtinée de thriller est sensée nous entraîner de manière ludique dans les méandres du sentiment amoureux et du rapport hommes-femmes dans une société encore essentiellement machiste…Je n’ai absolument pas accroché à ce scénario , cette love-story compliquée entre deux personnages, où chaque scène du film ne fait en effet que répéter la même situation : le garçon rend service à la fille, celle-ci le remercie et s’excuse en lui promettant de lui rendre la pareille, et puis la voilà qui s’enfuit en laissant le garçon en difficulté et en amplifiant encore plus ses soucis personnels, et ainsi de suite… Au vu d’un jeune protagoniste chez qui l’agacement est toujours plus tangible que la fascination (surtout vis-à-vis d’une jeune femme plus menteuse et hypocrite tu meurs), on se demande bien pourquoi il persiste à se ruiner toujours plus et à saccager non-stop son quotidien pour lui venir en aide – on ne compte pas les fois où la fille remercie, s’excuse et s’apitoie sur son sort – ces trois attitudes, accompagnées par une tête constamment baissée, forgent la quasi-totalité des dialogues et du jeu de l’actrice. . On peine d’ailleurs à croire que la seconde partie viendra éclairer les choses, d’autant que la pauvreté scénaristique de Koji Fukada, et la monotonie de son montage n’ont déjà rien de motivant. Or, après avoir vu le premier film, on hésite très fortement à découvrir la suite – et pour moi c’est joué, je n’irais pas voir la seconde partie , d’autant qu’elle est plus longue que la première !!!
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 481 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mai 2022
    Tsuji est, comme beaucoup de jeunes cadres japonais, au début de sa vie professionnelle. Il loge dans un appartement minuscule dont la seule originalité est son bruyant aquarium. Il travaille dans une PME qui vend des jouets et des feux d’artifice. Il y entretient, en violation du règlement intérieur qui les interdit, deux relations amoureuses parallèles avec deux collègues : Minako, une jeune employée frivole, et Hosokawa, la contremaitre, plus âgée et plus mature. Mais c’est de Ukiyo qu’il tombera amoureux après l’avoir rencontrée un soir dans des circonstances exceptionnelles : il lui sauve la vie en dépannant sa voiture bloquée sur un passage à niveau.
    Ukiyo se révèle vite une femme profondément instable, vivant dans la précarité, couverte de dettes et cachant un lourd passé. Pour la conquérir, Tsuji doit avaler bien des couleuvres jusqu’à la racheter à des yakuzas qui allaient la mettre sur le trottoir.

    "Suis-moi je te fuis" et "Fuis-moi je te suis" est l’adaptation d’une série télévisée en dix épisodes. Elle est diffusée en salles sous la forme de deux films de près de deux heures chacun (sortis à une semaine d’intervalle alors que leur visionnage d’une seule traite est conseillé). Leur titre chiasmatique [le mot pédant du jour !] laisse augurer une structure en miroir : on imagine volontiers qu’après avoir vu Tsuji courir après Ukiyo, les rôles se renverseront dans la seconde partie. Ce n’est qu’en partie vrai. Une autre fausse piste : on avait imaginé que les mêmes événements, vus par les yeux de Tsuji prennent, à travers les yeux de Ukiyo, une toute autre signification dans la seconde partie. Cette piste là n’est pas utilisée : la structure du récit est globalement linéaire, qui révèle peu à peu les pans du mystérieux passé de son héroïne.

    Après quatre heures de films, on sort frustré et déçu. On n’a pas vu l’ombre de la « fresque romanesque » promise par la publicité. Au contraire, on a dû ingurgiter une longue romance sirupeuse qui, lorsque la panne sèche menace, introduit un nouveau personnage : un yakuza philosophe, un mari trompé, un ancien amant désespéré….

    Le cinéma japonais est peut-être l’un des plus riches au monde. L’an dernier encore, "Drive my Car" recevait un accueil critique et public enthousiaste, ratait de peu la Palme d’Or et emportait l’Oscar du meilleur film international. Pour autant, ce qu’on en voit aujourd’hui en France ("The Housewife", "Contes du hasard et autres fantaisies", "Aristocrats"….) est au mieux très répétitif, au pire de plus en plus décevant.
    Daniele
    Daniele

    14 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 juin 2022
    Quelle déception ! Un étirement jusqu'à l'absurde d'intrigue niaise à pleurer. Et ça devrait durer plus de quatre heures en tout !
    Sorte de petite pièce de théâtre à quatre personnages : le jeune premier inhibé, l'héroïne paumée et aphasique, la régulière malheureuse et jalouse, l'ex-mari fou furieux et inconséquent ...
    Du manga pour préados visant un format de série télé interminable et aux ressorts artificiels.
    SOS !
    Ann Ponthieu
    Ann Ponthieu

    4 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 mai 2022
    A part pour le quotidien des employés au japon et des rapports entre collègues ce film s étire sans saveur ni vraiment de profondeur. L actrice est pénible et on a du mal à comprendre pourquoi le héro s obstine à lui venir en aide... pas sûre de tenir pour le second volet... Invoquer Rohmer est à nouveau loin du plaisir que pouvait provoquer ce cinéaste, qui manque.
    islander29
    islander29

    858 abonnés 2 353 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2022
    un thriller psychologique entre un jeune homme et une jeune femme, qui n'est pas celle qu'il croit...Ce n'est pas un tête à tête stérile, il y a des personnages secondaires, notamment des voyous (yakuzas) impliqués dans l'histoire....Le film est admirablement filmé, dans les rues de tokyo ( je suppose), et le scénario ne laisse pas entrevoir la fin....Le film est rythmé certes , mais je trouve qu'il manque de violence dans un univers qu'on voudrait noir, autant moralement que physiquement....C'est un défaut subtil, vous me direz, mais peut être que le réalisateur a préféré l'ignoré....Je pensais à Kitano, pendant le film, qui aurait mis une autre griffe, sans doute plus d'ombres, plus de caractère, car dans l'esprit c'est un film noir...pas assez noir selon moi,c'est un regret sincère qui m'empêche de noter excellent, mais le film vaut peut être le coup d'oeil, s'il passe près chez vous.....A vous de voir;...
    Ufuk K
    Ufuk K

    515 abonnés 1 472 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2022
    "Suis-moi, je te fuis" présenté en 2020 au Festival de Cannes est un drame romantique japonais passable dans l'ensemble. En effet je me suis ennuyé la plus part du temps , il ne se passe pas grand chose , j'ai mis beaucoup de temps à me mettre dans l'histoire , celle-ci comporte quelques qualité cependant comme l'élégance qui s'en dégage le réalisateur décrivant bien la société japonaise notamment la condition des femmes, bref très vite oublié à la sortie de la salle.
    AdamC
    AdamC

    58 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2022
    Cette première partie du film pose les bases de l'histoire de façon très intéressante
    Très vite nous sommes hypnotisés par cette femme si mystérieuse et par l'attraction chimique qu'elle produit chez Tsuji, une bonne entrée en matière avant le film 2 qui est la plat principal
    tixou0
    tixou0

    696 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2022
    C'est japonais. C'est un diptyque. Esthétique (manga) et scénarisation emballantes. Prenant et dépaysant à souhait...
    "Il", "Elle" (et quelques autres) : hasards et coïncidences. Et surtout, mystère, mystères. Ce premier volet donne la couleur, introduit les personnages, mais ne révèle guère, multipliant les chausse-trappes.
    Vite, la 2e partie !... Pour apprécier "The Real Thing"... dans son entier.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 mai 2022
    Alors c’est un film japonais où Tsuji rencontre Ukiyo et se prend d’affection pour elle. Il l’a prend sous son aile, et s’attire de nombreux ennuis à cause de son altruisme. Il faut dire que si lui est honnête, elle est menteuse et manipulatrice. C’est long, c’est chiant, pas du tout attendrissant. La suite va être horrible…
    Goéland
    Goéland

    27 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2022
    A Tokyo, de nos jours, un jeune commercial au physique avenant, sérieux et honnête (Tsuji) est l’objet d’avance de ses deux collègues et coule une vie tranquille quand son destin croise celui de Ukiyo, une femme fantasque à qui il sauve la vie. Dès lors, ils vont se livrer à un jeu de chat et de souris, entre embuches, catastrophes, disparitions et réapparitions. Ce faisant, le film traverse le Tokyo des gens qui travaillent et convoque un Yakusa, usurier.
    La relation entre le jeune homme qui agit par bonté sans savoir qu’il est amoureux et la femme en crise qui prétend ne pas vouloir lui nuire, fonctionne bien. On ne se pose pas la question de savoir si elle est crédible, on est charmé par les deux acteurs et on se laisse porter par les situations tragi-comiques. On ira voir la deuxième partie !
    Aris Tote
    Aris Tote

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 mai 2022
    Relativement ennuyeux. Trop long. Sans grand intérêt. J'ai failli sortir avant la fin de la séance. Les acteurs font ce qu'ils peuvent ... dans cette galère qui ne marquera pas l'Histoire du cinéma.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    79 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2022
    3 voyages au Japon, très insuffisant pour se poser en sociologue spécialiste….
    il n’empêche,
    j'étais plutôt habitué à un pays, particulièrement rationnel et organisé, et voilà que plusieurs films récents, bousculent la tradition…..On s’échappe d’un univers pragmatique pour la fantaisie, l’absurde, l’irrationnel.

    Pleine de charme, nouer une relation de circonstance avec Ukiyo n'est pas de tout repos…..elle ment comme elle respire et se met toujours, dans des situations impossible….

    Qu’est-ce qui peut amener Tsuji, garçon austère et rigoureux, à voler au secours de cette personne imprévisible?

    De façon irrationnelle, on se laisse emporter !
    (j’ai noté que le film était controversé)
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2022
    Kôji Fukada continue de parsemer les cendres d’une passion manquée, quand bien même cela puisse devenir plus ambigu (L’Infirmière). Il se penche à présent sur la passivité et l’oisiveté du peuple urbain japonais, où les heures défilent et les jours s’empilent sans la moindre chance de s’extirper de cette routine. Il en vient à croiser le parcours de deux personnages, qui sombrent chacun dans les ténèbres de leur quotidien. L’un s’attache à un confort, qui n’est ni dû à ses relations sentimentales, ni à son dévouement solidaire. L’autre s’efface au fur et à mesure qu’elle commence à s’arrimer, la plupart du temps au crochet d’une personne, si ce n’est de l’alcool. Un jeu de chasse du chat et de la souris se confirme et les titres francophones accentuent ces moments de recherches, qui semblent tenir de l’idylle théorique et utopique.

    Tsuji (Win Morisaki) pourrait vivre le rêve dans les quartiers populaires, où il ne se passe pas grand-chose. Cependant, il travaille et il possède des amantes, sans passion. Il n’y a pas d’histoire, ni d’avenir pour celui qui ne pense ni au mariage ni à ce qu’il est en train de vivre, si ce n’est la désolation qui s’empare de lui, au lendemain d’une rencontre inattendue. Ukiyo (Kaho Tsuchimura) est une femme perdue, mais libre, car il sera autant difficile de la cerner que de la contenir. Des hommes en ont après sa personne, elle qui ne sème que le chaos derrière elle. Mais qui peut-elle bien être ? Une sirène des temps modernes ou plutôt la justification des couples dysfonctionnels ? Tant d’interrogations nous parviennent avec le silence qui les précède. Le calme irritant de la ville aspire ainsi toute la vitalité de ces protagonistes, qui s’aiment inconsciemment, simplement parce que cela doit être le premier véritable émoi de leur existence.

    La balade à travers des quartiers fréquentés, d’autres peu recommandés, conduit Tsuji à couvrir les arrières d’une Ukiyo maladroite, menteuse, manipulatrice et dont la sincérité reste à prouver. Pourtant, il existe une connexion entre les deux, quel ‘on ne verra nulle part ailleurs. Et elle se voit distinctement lorsqu’il est obligé de partager les méandres de la femme, qui n’a ni foyer ni famille à entretenir. C’est ce que l’on pourrait croire et premier abord et l’on viendra détendre toute cette problématique avec quelques feux d’artifices, qui scintillent dans l’obscurité. Ce ne sont pas les passés respectifs des personnages qui fascinent, bien au contraire, car nous assistons entièrement à leur chute. Et la continuité de cette étude serait une ascension ultime, où ces âmes errantes pourraient se libérer de leurs chaînes et de leurs obligations. En dépendant d’autrui ou de dettes douteuses, il convient ainsi de combler les vides, mais ce sera au prix d’un sacrifice qui doit les amener à défier leur condition de vie, une fois pour toutes.

    Hélas, il faudra patienter avant de connaître le dénouement de toute cette aventure, qui semble si éphémère et pourtant aussi intense dans son déroulé. Il ne reste donc plus que la frustration pour se manifester dans un entre-deux épisodique, indéniablement et nécessairement complémentaires. Le format sériel de « The Real Thing » laisse un goût amer dans ce chapitrage. « Suis-moi je te fuis » et sa suite et fin « Fuis-moi je te suis » gagnent à être découverts d’une traite, afin de pleinement profiter de son double jeu entre l’amour et l’amourette, chose qui fascine déjà énormément dans cette longue exposition.
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