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Hotinhere
547 abonnés
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2,0
Publiée le 4 mars 2023
L’homme qui ne savait pas dire non. Une chronique sentimentale insolite au pitch séduisant, rapidement plombée par un scénario poussif et répétitif. 1,75
Le film intrigue par son personnage de femme fatale mystérieuse et son ambiance oscillant entre la chronique sentimentale et le thriller. Mais le métrage laisse un peu sur sa faim. Sans doute la vision de la seconde partie permettra-t-elle d'avoir plus de recul et de mieux apprécier l'ensemble.
Le pire boulet du cinéma contemporain depuis Le Gamin au vélo... Difficile d'imaginer qu'en 2022, un cinéaste se soit mis en tête de nous proposer un personnage de femme naïve, faible, incapable de gérer sa vie, incapable de faire avancer sa voiture arrêtée sur les rails d'un train qui va passer, incapable de gérer son argent, etc. etc. Et le tout sauvé par un homme rationnel, mature, courageux, protecteur, etc. etc. On est encore au temps des cavernes ?!? Dès les premières scènes, le personnage féminin qui nous est imposé est horripilant. Comme le dit très bien la femme forte de ce film, à savoir la précédente compagne du protagoniste, "C'est insupportable les gens qui ne savent pas se gérer eux-mêmes". Or le film nous inflige des dizaines de scènes entre un individu totalement dépassé par la vie et un grand maso qui cherche constamment à la sauver. C'est ultra-pénible. D'autant qu'à l'exception de deux mouvements de caméra, la mise en scène est d'une platitude absolue. Et puis évidemment, il y a le Japon réel (pas celui qu'on nous vend dans les guides touristiques), à savoir cet amas de constructions grises, sans charme, parcourues de fils électriques, et abritant des intérieurs insipides où à peu près aucun Européen n'aurait le goût de vivre. Bref, le cinéma chinois a malheureusement disparu de nos écrans, et le cinéma japonais s'embourbe dans des chroniques intimistes sans saveur...: ce n'est plus du côté de l'Asie que viendra le salut cinéphilique...
Plutôt que de nous infliger 4 heures de film, Koji Fukada, en adaptant sa série elle-même adaptée d’un manga, décide d’en faire un dytique ; 2 films de 2 heures avec un regard différent sur une même situation. Dans ce premier film, un jeune homme bon samaritain et candide est l’objet de convoitise de deux collègues de bureau, il tombe cependant amoureux d’une 3ème femme qu’il sauve ou croit sauver d’une mort certaine. Partant de là, elle disparait et réapparait sans cesse avec toujours de nouveaux problèmes dans un sac trop lourd pour elle. Son bon cœur le pousse à la sortir à chaque fois de situations périlleuses, puis elle disparait. A chaque rencontre, il en apprend un peu plus, et de mystérieuse, sa conquête devient vénéneuse ; la romance devient thriller. Malgré des longueurs, on est emballé et emporté par cette histoire d’amour nocive. Mais, et c’est ce qui donne envie de voir très vite le second film, ce premier opus adopte le regard du jeune homme. L’histoire est peut-être plus complexe qu’il n’y parait et le jeune homme moins bienveillant que ce premier film pourrait nous le faire penser. Un peu trop long et contemplatif par de longs moments, mais l’envie est bien là de regarder cette histoire au travers d’un autre œil. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Basé sur le succès d’un manga et par la suite d’une adaptation en série, Fukada s’offre une romance dramatique en simplicité basée sur la puisse des personnages et leurs émotions. Une belle critique de la société actuelle japonaise et sa capacité d’auto-destruction. La suite arrive bientôt.
Premier volet d'un diptyque (avec "Fuis-moi je te suis), il en est le moins insupportable des deux. Se construisant en miroir l'un de l'autre, les deux films nous narrent l'histoire sentimentale tumultueuse entre Tsuji et Ukiyo. Le souci principal que rencontre le film tient dans la caractérisation des personnages, et dans l'écriture du scénario. À aucun moment il n'est possible de s'attacher à qui que ce soit, tant les personnages sont tous aussi toxiques et caricaturaux les uns que les autres. Sans compter des facilités d'écriture qui ne visent qu'à créer du rebondissement de manière superflue. On pourra tout de même sauver la mise en scène, très travaillée.
Déjà remarqué pour des films comme « l’Infirmière » ou « Le soupir des vagues », le jeune cinéaste japonais KÔJI FUKADA contribue à faire souffler un vent de modernité sur le nouveau cinéma japonais. Pensé comme un diptyque « Suis-moi, je te fuis » (actuellement en salles) et « Fuis-moi, je te suis » (sortie prévue le 18 mai) constituent une œuvre délicieusement subversive et prend les habits d’une Rocco afin de mieux tordre et inverser les mythes et clichés traditionnellement associés au couple et à la famille japonaise. Le film s’ouvre sur trois scènes symboliques.spoiler: Dans la première, Tsuji, commercial modèle d’un fabricant de jouets (le choix du secteur n’est pas dû au hasard tant on connaît le besoin des japonais de se réfugier dans le « kawaï ») récupère – non sans vociférer en silence contre le patron du magasin - un stock de mini scarabées mécaniques présentant des défauts invisibles à l’œil nu (le fameux « O défaut » à la japonaise est à l’œuvre). La seconde scène oppose une chef de service (amante « libre » de Tsuji) à un employé grossier obligé de s’excuser devant toute l’entreprise pour des paroles et propos outranciers prononcés à l’encontre d’une jeune employé, elle-même flirtant par amour avec Tsuji et ignorant que sa chef le voit en secret. Cette séance d’excuse est une attitude rare et transgressive dans un monde professionnel rarement protecteur pour les femmes). Enfin, la scène du Konbini (sorte de petit magasin très courant dans les grandes villes japonaises) et dans lequel Tsuji cherche vainement à attirer l’attention de la jeune et jolie Ukiyo, visiblement dépassée et perdue dans un quartier qu’elle ne connaît pas (symbole ici d’une société japonaise qui perd même ses contemporains par la complexité de ses règles).
La suite du film que je ne dévoilerai pas voit s’enchaîner une suite de situation qui font au choix songer au théâtre de Marivaux et de Feydeau ou à une Fotonovela subvertie par un Pierre Paolo Pasolini. Toutes les figures de domination masculines sont ici décrites et renversées et le film en dit davantage sur l’absurdité des us et coutumes de la société japonaise que beaucoup d’œuvres plus académiques. La seconde partie en salle le 18 mai promet une nouvelle fois son lot de surprise et de situations révélatrices et jubilatoires.
Une curiosité cinématographique nippone volume 1 qui intrigue malgré une histoire très épurée et sans fioriture. Notre héros s'obstine à jouer les preux chevaliers pour une inconnue qui ne cesse de lui mentir et de fuir. Pourquoi ? Vous le saurez au prochain épisode.
Une seule chronique car contrairement à ce que j'avais pensé ce ne sont pas deux films mais bien un seul film en deux parties qui se suivent, même s'il y a la volonté d'un effet miroir. Adaptation d'un manga "the real thing" ( Honki No Shirushi ) de Mochiru Hoshisato , qui dans un premier temps a donné lieu à une série TV de 10 épisodes. Un homme et 3 femmes, il vit sans vouloir s'engager dans ses amours . Le destin le conduit à modifier sa trajectoire de vie. Selon le chapitre un ou deux, la dynamique n'est plus là même et tant à inverser les rôles. Dans le premier, le héros subit ou plus exactement il se laisse mener par la vie et surtout celles de son entourage , les opportunités, les rencontres ; il ne prend guère de décisions pour lui-même. Il veut aider et ce sont les autres qui l'amènent à avoir des aventures qui bousculent son existence. Dans le second, revirement, il cherche peu à peu à contrôler et provoque alors plus de réactions chez les autres. Il n'est plus seulement celui qui suit . Conséquence de ses choix, il devient celui qu'on cherche et qui doit être sauvé. Ce double film serait à mettre en lien avec la culture japonaise pour avoir les clefs d' une meilleure compréhension et cela m'a manqué. Les relations hommes-femmes en particulier... quelle place la femme a t-elle dans cette société japonaise très formatée ? Des thématiques qui donnent à réfléchir. L'histoire est assez lente, un peu décousue , il faut suivre ces personnages et accepter leur rythme. Ne vous laissez pas décourager par ces deux films quelque peu déroutants qui ne sont pas vraiment représentatifs de la qualité de l' œuvre de ce réalisateur et je vous conseille de découvrir "Hospitalité" sorti en mai 2021 mais créé en 2010, plus original plus amusant plus rythmé et que j'avais beaucoup plus aimé. Ici ce diptyque aurait pu n'être qu'un seul long métrage plus condensé pour donner plus de rythme et de densité au propos . Peut-être l'idée était elle de respecter l'oeuvre originale du Manga et du concept télévisuel mais est ce possible pour le format cinéma sans ennuyer le spectateur ?
Love-story modernisée et à la sauce (et la lenteur) asiatique, cette histoire en manque pas de charme. Les caractères sont esquissés de manière plutôt légère mais cela ne nuit pas à l’empathie que l’on ressent pour les personnages. Sans que cela soit gênant,on ne comprend pas nécessairement ce qui attire Tsuji vers l'énigmatique d’Ukyo, jeune femme qui passe son temps à le fuir, à lui mentir et, petit à petit, à le manipuler. Elle finit par adopter un véritable comportement de mante religieuse entre les mandibules de desquelles le pauvre et gentil Tsuji risque de finir broyé. Le garçon à l’allure très avenante est une victime, une victime de sa gentillesse, lui qui ne sait pas dire non, pas davantage à Ukyo vers laquelle il est attiré qu’à sa collègue amoureuse qui cherche à le retenir.
Je ne sais si Fukada, le réalisateur, a du génie. Mais il s’y prend finalement très bien pour nous intéresser et nous faire partager le destin de tous ses personnages. De sorte qu’on ne loupera pas la deuxième partie de l’histoire qui vient de sortir sur les écrans…
Bon ca n’a pas fonctionne avec moi… Mise en scene mollassone, trop de longueurs et d’ennui. Je n’ai pas tenu jusqua la fin et je ne regarderais pas la suite
Version ciné d'une série télé, le film ne se dépare pas de moyens limités, notamment dans les décors, qui reviennent souvent et donnent l'impression d'une production fauchée. L'intrigue de cette première partie fait illusion un moment, par l'étrangeté du comportement d'Ukiyo avant qu'on ne se lasse des atermoiements de Tsuji. Du coup, on n'est pas vraiment tenté par la seconde partie, dont la bande annonce, diffusée à la fin, ne montre pratiquement que des crises de couples.
C'est la rencontre d'une fille atypique et un garçon bien. Koji Fukafa nous amène de surprise en surprise début jusqu'à la fin de cette première partie Suis- moi je te fuis. J'ai hâte de voir la seconde partie Fuis-moi je te suis.