Derniers Avis : 2046 - Page 13

Un pur chef d'oeuvre, un émotion et une sensualité merveilleuse émane de ce film. Une façon de filmer inimitable. Incontestablemnt, Wong Kar Wai est un des plus grands cinéastes actuel !

Envoûtant est le mot qui conviendrait le mieux pour qualifier le dernier film de Wong Kar Wai. Des actrices sublimes, un Tony Leung toujours aussi charismatique...Une musique qui vous emporte loin, très loin... Un réalisateur qui vous magnifie les plans les plus anodins...

Bref ce film aurait pu atteindre la perfection s'il ne trainait pas un peu longueur lors de la dernière demi-heure...

Mais cela ne doit pas faire oublier qu'il reste une oeuvre aboutie et superbe.

<b>Superbe.</b><br>
Tout simplement superbe ! Tant sur le plan émotionnel (ou l’on retrouve cette terrible atmosphère de "In the mood for love") que sur le plan esthétique.<br>
Mais là où "In the mood for love" jouait sur la proximité de voisinage, 2046 va plus loin en entremêlant passé et futur.<br>
Wong Kar-Wai laisse le spectateur perdu entre ces deux époques, faire son propre choix d'interprétation.<br>
Un pur moment de bonheur, d’émotion, et avec comme cerise sur le gâteau, une vision du futur totalement originale, qui ferait presque passer "2046" pour un petit cousin du Blade Runner version longue de monsieur Scott !

Il y aurait tant à dire sur ce film, que je pourrais commencer puis après regretter d'avoir oublié un point. C'est un chef d'oeuvre. Un film d'un esthétisme visuelle et auditive fou. Mon film préféré (avec Old Boy, pas vraiment le même registre mais dans les deux nous retrouvons cette perfection des sens).

Le mot déception n'est vraisemblablement pas assez fort. Après l'enchantement qu'avait suscité "In the mood for love", "2046" est un film toc et sophistiqué. Chaque plan est appuyé par un ralenti par ci, une musique de la Callas par là. C'est consternant à quel point c'est à la fois pauvre et prétentieux. Et les personnages sont tellement concernés par le drame qu'ils traversent ou la mélancolie qui les habitent ! Révoltant. Je ne suis pas sûr de revoir "In the mood for love" de la même façon. Ce film, plutôt que de nous vomir des réflexions pseudo métaphysiques sur la quête du souvenir ferait mieux de s'inspirer de ce conseil : pour garder intact un beau souvenir, vaut mieux ne pas chercher à le revivre. Erreur du réalisateur.

Ce film est tout simplement splendide, mais comme ca a déjà maintes fois été dit, je me contenterai simplement de répondre aux principales critiques récurentes.
1: "le film ne fait qu'être beau": je ne vois pas en quoi le fait de faire un beau film, avec des images léchées et des acteurs et surtout actrices superbes est un défaut. De plus, l'histoire est aussi importante que l'esthétique à travers les liaisons d'un homme à la recherche d'un amour perdu qui le hante.
2: "c'est lent, on s'endort": là encore, WKW n'a jamais prétendu faire un film d'action. Savoir prendre son temps n'est pas un défaut, et surtout pas quand il s'agit d'amour comme dans ce film.
3: "suite d'In The Mood For Love, ou pas?": WKW a été le 1er à dire qu'il ne fallait pas considérer ce film comme une suite mais bien comme une oeuvre indépendante. Biensûr le lien avec In The Mood For Love est évident, cependant, dans le 1er, WKW filme un amour pur, platonique, reposant sur le non-dit; ici, tout est charnel, apparence et vide. Plus qu'un film et sa suite, ces deux films doivent donc se voir comme une unique ode à l'Amour sous Ses différentes formes.
...et Wong Kar-Wai n'a pas d'égal pour filmer l'amour...

Film très lent. Si seulement cette lenteur mettait en valeur la prose et les dialogues des acteurs on pourrait dire que ce 2046 est réussi. Malheureusement rien n'y fait. J'ai failli m'endormir, malgré des déesses asiatiques à faire craquer et un Tony Leung pas mauvais. Si vous êtes fatigué à l'avance, évitez le, surtout tard le soir ! C'est sans doute pas mon type de film !

On sort de la salle comme si on avait été dans un grand huit, malmené, cherchant à comprendre, car il faut suivre !
Les images sont toujours superbes comme de coûtume avec Wong Kar Wai et on retrouve une ambiance mélancolique et pessimiste.
Mais plus que tout, ce film suscite la discussion, fait réfléchir.
Un film envoûtant, obsédant.On y repense longtemps après,en ayant des images dans la tête. C'est la marque des grands films.

2046 est un surprenant mais authentique chef d’œuvre, d’une poésie et d’une sensibilité rare.
Une fable orientale empreinte de sagesse et d’humilité, touchant au sublime et au merveilleux, tant son créateur, malgré un lourd cahier des charges, convenues esthétisantes et bien pensantes, semble avoir été- miraculeusement- touché par la grâce.
Tout au long de ce film, Wong Kar-Wai laisse au spectateur la liberté de ressentir et d’interpréter à sa guise, le récit de cet écrivain qui tente en vain de se délivrer d’un lourd secret :
une histoire d’amour inachevée.
A qui le confier ? À un arbre pour qu’il soit jalousement gardé, ou à une androïde aux émotions différées? Il n’existe pas de qualificatifs pour décrire la beauté, la singularité et la puissance émotive de ce film lorsqu’il tente de donner une réponse à cette quête ultime, la compréhension du verbe aimer, si ce n'est qu'elle tient peut être en trois mots, à voir d'urgence.

Comment un film aussi réussi techniquement (lumière, costumes, décors...), aussi beau visuellement, aux acteurs magnifiques, à la musique enivrante peut-il paraitre aussi froid et aussi artificiel ? Un écrivain en mal d'inspiration se souvient à travers l'écriture des femmes qui ont traversé son existence solitaire. Passionnées, cérébrales ou romantiques, elles ont laissé chacune une trace indélébile dans sa mémoire et nourri son imaginaire. L'un des éléments les plus beaux de ce film est la musique. A travers le theme principal du film on retrouve une musique aux inspirations diverses et aux themes récurrents associés aux personnages. Rarement on aura vu le son et l'image en si parfaite osmose. Les interprètes accèdent quasiment chacun leur tour au premier role et jouent un élément indispensable à l'intrigue. Cependant, les couleurs bien que chaudes et les femmes sensuelles, l'émotion reste figée et assez froide pour émouvoir le spectateur. La réalisation de Wong Kar-Wai peut paraitre bourrée de tics propre au cinéaste ou alors totalement innovante mais l'ennui s'installe alors que l'on voudrait etre pris par cette histoire et le magnétisme des images. Reste cette magnifique bande-originale, la splendeur des acteurs et des images. Dommage que l'histoire soit vraiment peu intéressante pour etre une réussite.

Un film magnifique avec une esthétique impressionante. De superbes histoires d'amour...

Après In the mood for love, film sur le désir, Wong Kar Waï nous offre 2046, sur la mélancolie... Mélancolie d'un homme, amoureux d'une femme autrefois, et qui, ne pouvant se résoudre de l'avoir perdue, multiplie les aventures féminines. Si on ne maîtrise pas toujours tout, et que ce séduisant mélange de passé, présent et futur, n'y arrange rien, le film envoute, le spectateur, par des musiques entêtantes ou des plans tout simplement beaux (des jambes, des mains...). Tony Leung, chef d'orchestre du film, parce que dirigeant le roman et ses relations amoureuses, est magnifiquement perdu à Hong Kong. A ses côtés, trois femmes, la mystérieuse Gong Li, représentante du passé, la sulfureuse Zhang Ziyi, pour le présent, et l'illuminée Faye Wong, paillonnent avec délice autour du héros... Un beau film, avec de belles images...

"In the mood for love" souffrait selon moi d'un gros problème de rythme : mise en scène magnifique, interprètes au top niveau... mais scénario patraque.
"2046" résoud le problème et nous offre une forme parfaite où chaque plan est une trouvaille visuelle qui dépasse le simple gadget : tout est au service d'une histoire originale et profonde, celle d'un loser qui se rêvait artiste. Comment ne pas se reconnaître dans ce personnage moyen (joué à la perfection), en quête d'une fulgurance qu'il trouve au moment où il croit avoir tout perdu ?

si vous aviez aimé In the mood for love, vous devriez aimé celui-ci, c'est la même ambiance.
Il faut se laisser bercer par le film et là on prend un très grand plaisir, comme certains rêves où on n'est plus trop sûr au réveil de l'histoire mais où il reste au coeur une sensation agréable

Somptueux et magique. La séquence où il est perdu dans son imaginaire futuriste avec la fille du propriétaire transformée en hôtesse de l'air... un des plus beaux moments du cinéma que j'ai jamais contemplé !