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    Les Pires
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    3,8
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    97 critiques spectateurs

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    Olivier Michel
    Olivier Michel

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2022
    Film sur un tournage qui se déroule dans une cité de Boulogne-sur-Mer. Un film dans le film, avec un cadre et des personnages (les actrices et acteurs du film, celles et ceux qui le réalisent) auxquels on s'attache très très vite. Emouvant, déroutant et jubilatoire !
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2022
    Une claque ! Les pires est un film qui montre le casting et le tournage d’un film dans un quartier populaire dans le nord de la France. Le réalisateur choisit pour incarner son film les pires de ce quartier pour tirer le meilleur d’eux et exploiter leurs émotions intérieures et sincères. Un tournage bouleversant pour ces jeunes qui découvrent un univers paraissant inaccessible et qui les sort de leurs tracas du quotidien. Timéo Mahaut est incroyable. C’est somptueux, drôle, touchant et délicat. Du grand cinéma.
    Tricastinette
    Tricastinette

    24 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2022
    Un film intéressant sur ces oubliés des grandes cités , sur la souffrance de la précarité sociale et affective et ce que la valorisation du soi même peut apporter.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    372 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2022
    Dans son premier long métrage, le réalisateur a bien filmé l’univers du monde de la nuit et des drag queen sans tomber dans les clichés inutiles. Dans ce cadre, l’histoire d’amour entre un homme marié et une drag queen est bien scénarisée et fait bien ressortir les ambiguïtés de ce genre de situation. Le film est bien réalisé et les interprètes jouent juste.

    Bernard CORIC
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    Les Pires se présente comme un film méta au sein d'un quartier populaire de Boulogne-sur-Mer. Le côté choral est marqué avec l'équipe de tournage, qui réalise un métrage exploitant des stéréotypes sociaux, les jeunes acteurs non-professionnels locaux et les membres d'une communauté qui ne voient forcément d'un bon œil leur quartier mis en scène dans une fiction sujette à caution. Sans révolutionner le genre, Les Pires parvient à toucher dans quelques scènes qui sonnent justes et correctement interprétées, même si l'argument de l'utilisation de comédiens non-professionnels a tendance à se banaliser et à devenir un gage d'authenticité, au mépris des compétences des "véritables" acteurs (peut-on imaginer d'autres métiers pris au sérieux avec des non-professionnels, que cela soit dans la boulangerie ou le notariat, pour ne citer que deux exemples ?). Par ailleurs, les dialogues du film sont parfois difficiles à capter, dans une langue qui use et abuse d'expressions triviales inusitées chez les plus de 30 ans (le sentiment d'être un vieux schnock dépassé est très désagréable). A part cela, dans sa réflexion sur le faux et le vrai, le réel et le factice, tels qu'enregistrés au cinéma, mais aussi par son énergie et ses ondes finalement positives, Les Pires a des arguments à faire valoir et laisse plutôt sur une bonne impression (relative), dans un créneau de plus en plus visité par le cinéma hexagonal et qui ne peut plus se prévaloir d'une réelle innocence ou originalité.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juin 2022
    À l’instar de « Coupez » de Michel Hazanavicius, le duo de cinéastes Lise Akoka et Romane Gueret nous promène dans un autre type de galère. À Boulogne-sur-Mer, des enfants turbulents vont se libérer grâce au cinéma. Pourtant, la note d’intention au 7ème Art est loin d’être aussi pure et magique qu’il n’y paraît. Le fait de nous immerger dans l’envers du décor admettra des fissures qu’il convient de comprendre, afin d’évaluer la portée de ce récit, rempli de cœur et de passion. L’élaboration d’une fiction, et plus précisément d’un drame social dans ce cas, constitue avant tout un choc des cultures ou encore des générations, qui apprennent à se redécouvrir à travers les yeux d’autrui.

    C’est dans une collaboration, à la fois maîtrisée et imprévisible, que Gabriel (Johan Heldenbergh) cherche à sonder l’émotion que son film devra dégager. Bien qu’il préfère filmer le pire du pire, il n’oublie pas ce qui l’anime par-dessus tout. Fraîchement sorti d’un casting sauvage, il entretient des relations nécessaires avec ses comédiens, essentiellement non-professionnels, afin de montrer ce que l’on peut encore édulcorer. Ce n’est pas autant l’esprit de la cité qui en ressort, car tout cela est une affaire de personnages, qui se regardent à travers un miroir, celui du script ou de la mise en scène. Elle peut paraître artificielle dans sa démarche, ou un peu trop intrusive, mais elle touche une certaine authenticité. L’immersion dans un rôle est le début d’une redécouverte de soi, de ce que l’on ignore réellement de son entourage et de nos sentiments, dont on comprend à peine les subtilités.

    Le message d’espoir passe par une belle démonstration de sagesse, là où la frontière de la maturité n’est qu’une illusion, ainsi qu’un autre argument futile, afin que la jeunesse puisse pleinement s’épanouir. Lily (Mallory Wanecques) est emprisonnée dans son élan romantique, à ne pas confondre avec la fille facile. Jessy (Loïc Pech) est le petit délinquant rigolo, mais qui ne mord pas. Maylis (Mélina Vanderplancke) est à contre-courant de tout et son énergie reflète cette rébellion, qui consume sa tranche d’âge, engagée dans le même combat social que le film dépeint. Ryan (Timéo Mahaut) en est l’ambassadeur principal, celui qui devra donner les vrais coups sous la charge émotionnelle, celui qui devra mêler la fiction à sa réalité. Est-il vraiment dans le jeu ? Sont-ils vraiment des caricatures d’eux-mêmes ? L’intrigue s’interroge sans cesse et pousse ces enfants à trouver leur voie, à capituler parfois, mais ils seront toujours tirés vers le haut, grâce à une équipe soudée.

    On y fait la belle part aux rôles secondaires, les assistants, régisseurs et autres techniciens, qui accompagnent les comédiens jusqu’au bout du projet. « Les Pires » évoque ce en quoi le cinéma exige, par son cadrage et toutes sortes d’artifices émotionnelles, afin que son sujet puisse vivre. Mais au-delà de cette formalité, une poésie règne dans son contre-champ. Ce premier long-métrage est habile par sa direction d’acteur et son atmosphère à la frontière du documentaire. Il existe alors un espace où l’intimité peut entrer en scène, mais il s’agira de mesurer toutes les limites à travers le regard d’une jeunesse, pleine d’espoirs et de promesses. La sensibilité du cinéaste, et des réalisatrices par extension, rappelle malignement cette fraternité que l’on égare souvent au fil d’une conversation, mais que l’on peut récupérer et garder longtemps avec soi, pourvu que l’on accepte nos démons et que l’on embrasse pleinement nos caprices.
    CinemaxGhinozzi
    CinemaxGhinozzi

    13 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2022
    Chaque année, le festival de Cannes nous propose son lot de pépites. Pour 2022, mon coup de coeur revient clairement aux Pires, le premier long-métrage de Lise Akoka et Romane Gueret.
    J'ai trouvé ce film poignant et extrêmement sincère dans ce qu'il propose, tout d'abord grâce aux acteurs : ils sont touchants et n'hésitent pas à se livrer sur leurs états d'âme et leurs doutes, rendant ainsi le film plus humain. Les acteurs sont tellement sincères qu'on se retrouve parfois à la lisière du documentaire, dont les codes sont très présents dans ce métrage notamment avec spoiler: cette séquence d'introduction programmatique où le réalisateur découvre en même temps ses protagonistes que le spectateur,
    comme on avait dans le très bon Climax de Gaspar Noé. L'autre gros point fort, c'est que ce film parle à tout le monde que ce soit aux enfants avec Ryan, aux adolescents avec Jessy et Lily ou aux adultes avec Gabriel. En parlant de Gabriel, j'aime comment les réalisatrices transmettent leurs émotions et leur passion commune du cinéma à travers ce personnage : ça le rend lui aussi plus humain. De plus, certaines séquences deviennent presque intimes : une que j'ai adoré, c'est celle où spoiler: Jessy et Lily sont face à Gabriel pour apprendre à mieux se connaître pour appréhender au mieux la scène où ils s'embrasseront dans le lit.
    On s'immisce dans l'intimité du "couple naissant" sans les juger, juste en apprenant à les connaître et à les apprécier tels qu'ils sont.
    La plan final spoiler: similaire à celui des Quatre Cents Coups
    témoigne d'un film aux airs de Nouvelle Vague. Même si tout n'est pas parfait notamment d'un point de vue technique, ce métrage est tout simplement magnifique, libre et pur.
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