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CrackO DingO
43 abonnés
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2,0
Publiée le 10 octobre 2023
Un film qui ne donne pas envie de visiter le nord. Une œuvre du festival de Cannes effrayante. J'ai tout de même aimé être projeté dans une région différente de la mienne, d'où mes deux étoiles. ----Octobre 2023----
Avec ce genre de film sociétal, il y aura ceux qui disent que c'est un bon film montrant les difficultés d'un quartier d'une ville du nord de la France et il y aura ceux qui critiqueront le film négativement en disant qu'encore une fois on discrédite le Nord en faisant penser que l'on y trouve que des cassos. Il faut alors se placer en dehors de ces considérations pour évaluer le film. Et là, nous avons un film dramatique montrant les misères familiales , sociales, financières de grands nombres de coin de France et il en ressort beaucoup de tristesse et de désespoir. On termine ce film avec beaucoup de pessimisme.
Bon casting dans ce film assez mineur et plaisant. Tout d'abord, le plaisir de retrouver le phrasé flamand de Johan Heldenbergh (Alabama Monroe notamment). La jeune actrice est presque top belle et pétillante pour être vraie, mais elle a une vraie présence. Pour le reste, on se dit que le film sur le film est sans doute plus pertinent que le film en train de se faire.
Sympathique mais pas exceptionnel. "Les pires" met en avant les jeunes d'un quartier populaire du nord de la France dans un style proche d'un documentaire. L'histoire ne m'a pas trop emballé malgré un message positif sur la confiance en soi et un très bon casting. L'ensemble m'a paru trop brouillon et finalement assez plat.
Un film dont il faut souligner le courage, l'entreprise de remise en question et d'autocritique ne cessant d'interroger le concept même de l'oeuvre. Les jeunes acteurs sont effectivement formidables et, quelque soit le dispositif et l'intention des cinéastes, il faut bien s'avouer qu'ils sont instrumentalisés pour les besoins de cette mise en abyme, laquelle est bel et bien une fiction. Dès lors, l'intérêt du questionnement s'essoufflant assez rapidement, il reste au spectateur le suivi du tournage... intérêt franchement relatif et de courte durée. Difficile alors de ne pas avoir le sentiment que le film patauge dans son concept et finit par se montrer arrogant dans sa prétention de révéler quelque chose d'incroyable... qu'on a tous compris en 5 minutes! Ce qui interroge d'autant plus une entreprise franchement fragile qui parait finalement cacher son incapacité à raconter une histoire derrière un jeu de miroir moins empathique et plus intéressé qu'il n'y parait...
Quand je l'avais vu au ciné, j'étais la seule dans la salle... wow... je crois que c'est la seule fois que ça m'est arrivée. Ca montre bien une jeunesse désoeuvrée, sous-éduquée, cassosisée, sans respect, sans famille, qui ne connait pas les limites de la sexualité. Les acteurs jouent très bien, on dirait un documentaire. Mais je mets pas une bonne note car j'ai pas aimé et j'aurais pu très bien ne pas le regarder. Ce n'est pas une valeur ajoutée.
Prix "un certain regard" au festival de Cannes 2022. Ce film pseudo documentaire raconte le casting puis le tournage dans un quartier dit "difficile". Le casting pèse pour beaucoup dans ce film sociétal, qui vous choppe sur la scène finale.
Quand le cinéma se regarde droit dans les yeux, se tourne en ridicule et met le doigt là où ça peut faire mal !!! C’est le sujet de « Les pires ». Une équipe de tournage tourne un film social dans un quartier HLM, et voulant être au plus près de la réalité, caste et recrute des jeunes du quartier. Pour faire le plus réel possible, les autres jeunes du quartier dit du réalisateur qu’il a recruté les pires. Ce qui pose déjà la question du cinéma social collant à la réalité, il est déjà bien moqué par ce choix scénaristique. Ensuite, l’équipe de tournage est aussi ridiculisé bien souvent à son tour. C’est une mise en abyme maline du cinéma, une expérience novatrice qui a enchanté mon fils de 14 ans ½. Voir des jeunes de son âge dont une partie est proche du public de son collège l’a fasciné. Ils sont tellement vrais que l’on a l’impression d’assister à un vrai making off du film, alors que ce sont de jeunes comédiens amateurs portant avec force des dialogues ciselés. La jeune Mallory Wanecque a accumulé les prix, elle qui a été repérée à la sortie d’un collège, devrait voir sa carrière décollée. Tout comme Timéo Mahaut qui fait tellement penser à Benoit Magimel à ses débuts. Ces jeunes délurés et effrontés éclaboussent la toile. Et c’est aussi le sujet du film : montrer comment cette expérience va modifier le présent de ces jeunes et surtout donner du souffle à leur futur. Le prix « Un certain regard » de Cannes lui sied tellement bien ; à l’image du regard que les deux réalisatrices portent sur leur art. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
The directors created the monsters they were looking for. Ryan was pushed to release his tensions and anger which the family social workers were working to control. The film-in-a-film director crossed a line talking with Ryan about his own maternal hang ups. This scene was totally unrealistic: no credible film company would have permitted a minor to be handled in this manor. The male lover boy likely never had been with a female before. The young woman created her own Lolita reality. The scene of a pregnant Ryan, grandmother & dioves made no sense. It angered me that the actors were victimized beyond the realities of their lives.
'Les Pires', comédie dramatique sociale française de Lise Akoka et Romane Guéret, sortie en 2022. Film récompensé du prix 'Un certain regard' au Festival de Cannes 2022. Un traitement original pour ce film très "nord de la France" tourné dans la banlieue de Boulogne sur Mer avec de jeunes acteurs dont le film met en scène le casting, pour le film. Une mise en abîme originale et de jeunes acteurs talentueux. Une réalisation qui alterne de beaux cadres et des scènes filmées caméra au poing en plans serrés. Un montage assez haché, qui demande à rentrer dans le film. Portraits touchants de jeunes ados des milieux populaires. Un pseudo-documentaire sympathique. Le film a été récompensé du prix 'Un certain regard' au Festival de Cannes 2022.
Au début, on se demande un peu dans quoi on est tombé. « Les Pires » enchaîne les entrevues d’enfants face caméra par ce qui semble être un réalisateur. Documentaire ? Fiction ? Docu-fiction ? Voire même making-of de quelque chose < ? On est un peu perdu et le premier quart d’heure n’est pas franchement emballant. Puis, tout se met petit à petit en place et on comprend que l’on assiste au tournage d’un film, on est plein dans ce qui est presque un sous-genre du septième art : le concept de la mise en abyme ou du film dans le film. Cependant, le long-métrage gardera toujours une ligne de conduite ténue entre le film de fiction et le documentaire enrobé dans cette sorte de best-of de tournage. Non seulement parce que la quasi-totalité des acteurs choisis sont non professionnels mais aussi parce qu’on se demande continuellement si c’est leur vie que l’on filme, un scénario écrit de toute pièces ou un mélange des deux car le long-métrage est agrémenté de scènes de la vie de tous les jours de ses comédiens amateurs et habitants de Boulogne-sur-Mer.
En cela, voici un premier film peu commun qui nous balade dans une sorte de réalisme trafiqué du meilleur effet. Car, oui, « Les Pires » fait partie de ce type de cinéma à la fois naturaliste et social qui se rapproche donc beaucoup du genre du documentaire, où les frontières entre fiction et réalité sont poreuses. Un cinéma que n’aurait pas renié les frères Dardenne pour le côté ultra réaliste et les acteurs non professionnels (surtout qu’il se déroule dans le Nord de la France), Ken Loach pour l’aspect analyse du microcosme social ou encore le Laurent Cantet de « Entre les murs » pour le travail documentaire sur les enfants. Le film aurait pu être voyeuriste ou misérabiliste en choisissant d’investir une cité désœuvrée du Pas-de-Calais et ses habitants. Il l’est sans le vouloir a quelques reprises mais on sent que ce n’est pas fait exprès et que la majorité du long-métrage tente, à l’inverse, d’humaniser et de donner du baume à cette communauté. Il y a un vrai regard empli de tendresse et d’empathie. Une séquence vers la fin ouvre d’ailleurs intelligemment le débat à ce sujet.
Sans que l’on s’en rende compte, on s’attache à tous ces personnages, que ce soit l’équipe du film ou à ces enfants et leur famille. On rit avec eux, de leur naturel et de leur gouaille imparable. On est ému aussi par leur désarroi, leurs peurs et leurs douleurs. Tout cela transpire le vrai comme on voit rarement cela au cinéma. Une authenticité dont peu de films peuvent se targuer. Et pour un premier film, on peut dire que le Grand Prix du Jury à la sélection Un Certain Regard à Cannes l’an passé n’a pas été usurpé. Mais que serait « Les Pires » sans cette incroyable distribution d’acteurs non professionnels, des seconds rôles aux quatre premiers. Seul bémol, ils sont tous excellents mais la jeune Mallorry Wanecque vole radicalement la vedette à tous ces petits camarades, avec plus de présence à l’écran, un passif plus fouillé et une énergie qui transpire à travers la pellicule. Elle est magnétique et déséquilibrerait presque le film en phagocytant chaque séquence où elle apparaît. L’oubli impardonnable des Césars du meilleur espoir féminin l’an passé. En tout cas, un bien joli petit film plein de bonnes intentions et au constat social affiné et juste.
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Tout simplement magnifique... les personnages sont si touchants... surtout Lily, Ryan et Jessie. Un regard sur les jeunes de quartiers défavorisés et leurs vies pas faciles...
« On partage cette chienne de vie » Un tournage a lieu dans une cité sur le sujet également des cités avec des acteurs issus de celle-ci (même procédé pour le film réel : une splendide mise en abyme). Ce qui fonctionne avant tout c’est l’authenticité avec le vocabulaire impénétrable des jeunes et leurs interjections parasites comme « wesh ». Mallory Wanecque sublime une lolita bouleversante des classes ouvrières notamment grâce à sa faconde ch’timi. Il y a des thèmes osés comme l’homosexualité obligatoirement occultée pour conserver la face dans ces quartiers. Une dérobade vers la duperie de la fiction s’enclenche.