Collaborateur de Coline Serreau (Trois hommes et un couffin), Gérard Krawczyk (L'Eté en pente douce), Bernard Giraudeau (Les caprices d'un fleuve), Jean-Loup Hubert (Marthe ou la promesse du jour), Jean-François Lepetit a notamment produit Chambre à part (Jacky Cukier), Loin du Brésil (Tilly), Léolo (Jean-Claude Lauzon) et Jane Eyre (Franco Zeffirelli).
Il avait également travaillé sur Bezness (Nouri Bouzid), dans lequel apparaissait Abdellatif Kechiche, le réalisateur de La Faute à Voltaire.
En 2001, il retrouve Catherine Breillat pour A ma sœur !, trois ans après avoir produit Romance.
« Le personnage de clandestin est un prétexte pour dépasser les frontières physiques, faire se rencontrer des univers différents : le passé de Jallel, son origine, et les règles de vie en France. Pour moi, La Faute à Voltaire est un conte, ou une fable. C'est aussi un récit initiatique. Le personnage est confronté à l'inconnu, au danger, à des réalités avec lesquelles il doit se mettre en phase, et auxquelles il est contraint d'ajuster ses rêves. »
Au Festival de Venise 2000, La Faute à Voltaire a obtenu le Lion d'Or de la Meilleure Première Œuvre ainsi que le Prix du jeune Public. A Namur (Belgique), le film s'est vu décerner le Prix du Jury.
« Je ne voulais pas tomber dans le piège d'un « film à idées », qui dessert souvent les idées qu'il est censé défendre. Une lecture politique est bien sûr possible, mais elle ne fait pas le film. Je voulais vraiment ménager plusieurs niveaux de lecture, et que le film reste ouvert aux interprétations, dans une forme proche du contre arabe, qui illustre avant tout un certain plaisir de raconter. »