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HawkMan
183 abonnés
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2,0
Publiée le 19 décembre 2017
Voilà un film pour lequel on peut miser beaucoup et pour lequel on peut perdre beaucoup. Le casting du film est XXL avec un mélange d'acteurs brillants. Le résultat est vraiment décevant. L'histoire tient la route : on suit une petite ville aux abords de New York dominé par la mafia et des policiers corrompus. Tout bascule le jour où l'un des leurs abats 2 jeunes noirs par erreur. Celui-ci sera protégé par les flics ripoux et le shériff de la ville comprendra qu'il est temps de ne plus se laisser faire... Le gâchis vient de la mise en scène, très molle et surtout par la fin du film, complètement absurde et dénué d'intérêt. Bref : Je dirai que ce film est dans la lignée des Badmovieland.
Un film sympathique... la première fois... qui serra la dernière. Sylvester Stallone joue là, peut être son meilleur rôle et... ça fait plaisir. Le scénario est un peu trop cliché par moment et sonne le déjà-vu, mais tout de même bien ficelé et l'on passe un agréable moment.
Avec ce casting impressionnant, on a affaire simplement à une série B qui se laisse regarder, mais le scénario reste poussif et on a dû mal à se passionner réellement pour la trame. Dans la même idée, Harvey Keitel est assez caricatural. Mention spéciale pour Stallone qui arrive à être assez touchant dans son rôle de shérif méprisé de tous, et à donner un certain répondant à ceux avec qui il partage l'affiche.
Mouais mouais mouais... Il est vraiment moyen ce Copland, pourtant au vu du quatuor de tête (Stallone, Keitel, De Niro et Liotta), on pouvait se dire que ça ne pouvait être que sympa comme film, en plus, il était dit que Stallone y trouvait un des ses plus "beaux" rôles, loin de sa réputation d'action-man, et c'est le cas, en prenant 15 kilos de graisse pour le rôle ainsi qu'en ayant un salaire en-dessous de ce qui était prévu, le bonhomme nous prouve qu'il avait vraiment envie de se détacher de son image de gros bourrin, Stallone arrive même à rendre son personnage de shérif naïf (voire débile) attachant, mais c'est tout ce qu'il y a à retenir de ce film qui commençait pourtant bien en brouillant dès les premières minutes la frontière du "bien" et du "mal" car le reste est très très chiant à cause d'une histoire qui tarde à arriver et qui quand elle arrive est inintéressante au possible, on s'ennui, on regarde très souvent sa montre pour savoir quand cela va s'arrêter. Seules les 30 dernières minutes arrivent à captiver, quand Stallone commence à ce rendre compte que "sa" ville est blindé de ripoux et qu'il décide à la nettoyer, malheureusement, la scène d'action finale (bah oui c'est Stallone quand même) est extrêmement mal foutu, on se demande où Mangold a eu cette brillante idée de tout filmer au ralenti, déjà que son film était assez chiant à suivre alors si en plus le moment où ça commence à déménager (un peu) est filmé tel un interminable ralenti on en finit plus de se faire ch*er, et, pour ne rien arranger la morale véhiculer à la fin du long-métrage est d'un extrême manichéisme alors que le début ne l'était pas. Vous l'aurez donc compris, Copland vaut juste le détour (et encore) pour la performance de Sylvester Stallone, le film souffre dans sa globalité d'énormes problèmes de rythmes et rend le tout très très ennuyant.
La prestation fine et très juste de Stallone ne permet pas à ce film de se doter d'un scénario original, de péripéties solides ou de personnages passionnants. Une série B prévisible en somme!
"Copland" met en avant un Stallone en perdition dans les 90's. En dépit d'un casting de rêve et d'un scénario alléchant, ce film n'arrive jamais à réellement se subjuguer. La réalisation est mollassonne. Ce qui sauve le film : si le rôle à contre-emploi de Sly laisse dubitatif dans un 1er temps, il devient vite l'attraction principale du film. Mais il faut vraiment attendre le dernier 1/4 d'heure pour avoir une petite dose d'action. Le dénouement est trop vite expédié. Le potentiel de ce "Copland" a été, en partie, mal exploité.
Si vous n’avez jamais vu Sylvester Stallone dans un rôle à contre-emploi, alors "Copland" vaut la peine d’être vu, d’autant plus que l’acteur joue assez bien le coup. Car en cette année 1997, c’est pour ainsi dire la première fois qu’il ne revêt pas un rôle musclé. Mieux, sous un physique grassouillet, il campe un personnage tellement blasé et désillusionné qu’il n’est plus que l’ombre de lui-même. Votre curiosité serait-elle titillée ? Attendez, ce n’est pas tout : le casting est enrichi de quelques grands noms en plus de celui de Stallone. Harvey Keitel, Ray Liotta, et Robert De Niro sont venus donner de la consistance à un scénario qui en avait bien besoin. Parce que celui-ci a beau revêtir un style scorsesien, il n’est pas suffisamment clair pour que le spectateur ne se perde pas dans les volutes de la confusion (voire l’incompréhension) à un moment ou un autre, au risque de le décrocher définitivement. Je m’explique : nous avons des flics qui sont des flics (jusque-là tout va bien), et des flics qui ne sont pas des flics. Ah !... Avouez qu’il y a de quoi perturber un peu. Et là-dessus, on rajoute des flics qui n’en sont pas vraiment mais qui en sont quand même. Vous ne comprenez rien ? Eh bien ça reflète à peu près ce que vous allez ressentir. Mais rassurez-vous, tout va s’éclaircir en regardant le film. Point de crapules donc. Enfin telles que nous les attendons. Que des flics. Des flics par-ci, des policiers par-là, certains en civil, d’autres en uniformes. Cependant une question demeure : pourquoi un flic en uniforme n’en serait pas un ? On ne peut pas dire pourtant que le scénario ne soit pas fouillé. Parce qu’il l’est. Et c’est parfois nécessaire pour traiter de la corruption, des non-dits, et des manipulations, même si le sujet n’est pas nouveau en soi. Il n’y a guère que le lieu qui change de ce qu’on a pu voir auparavant. Le contexte est d’ailleurs bien implanté par l’introduction narrée en voix off. A cela a été rajoutée une ambiance lourde, grâce à laquelle on ressent bien la menace de certaines paroles et les diverses pressions qui s’exercent de partout. Il en ressort une ambiance délétère, où la suspicion est omniprésente, au point d’être sur ses gardes en permanence, quitte à plonger dans une paranoïa qui n’est jamais très loin. Tout cela a été élaboré sur un rythme lent, si lent que même la fusillade finale est montrée au ralenti. Le bien nommé "Copland" ne comporte donc pas de scène d’action à proprement parler, James Mangold ayant préféré se placer exclusivement sur l’évolution psychologique des personnages, en particulier celui du sheriff Freddy Heflin (Sylvester Stallone). En résumé : intéressant, mais ne laissera pas un souvenir impérissable.
Voici là un petit film sans prétention qui n'a pas sa place en temps que film culte. Stalonne est plus que piètre acteur dans son role de flic. Le scénario bien que atypique ne démarre pas... Une certaine lenteur sur l'ensemble du film sans fait sentir. Bref, un pâle mélange de film. A voir? peut etre une fois si l'envie se fait forte, sinon non!
James Mangold n'était pas encore en possession de tous ses moyens et il est vrai que le film s'en ressent... Le talentueux réalistaeur nous offre il est vrai avec "Copland" un film quelques peu décevant et peu aidé par un faux rythme assez peu convaincant et qui semble ne vraiment savoir quoi raconter. Les propos de Mangold restent flous, tout comme sa mise en scène et ses personnages... Bref, on ne voit vraiment pas ou on va et on veut en venir tout ce petit monde. Et puis, une sorte de déclic finit par se produire, rendant alors le film plus fluide et plus intéressant à suivre. La structure devient elle aussi mieux construite et on arrive à enfin comprendre le propos assez pessimiste du réalisateur. On pourra alors regretter un règlement de comptes final un peu poussif et sans doute trop rapide (bien qu'intégralement tourné en ralenti, ce qui n'était peut-être pas une si bonne idée), mais l'ensemble devient néanmoins nettement plus recommandable. Notons enfin un casting assez impressionnant, ou Stallone, malgré son manque d'expressivité, réussit à rendre son personnage touchant et quelques salauds joliment campés (Harvey Keitel et Robert Patrick notamment.) Le résultat est donc honorable et finit plutôt bien, même si l'ensemble reste il est vrai un peu décevant. Dommage.
Un petit policier surprenant,presque atypique.Réalisé par le polyvalent James Mangold,"Copland" ne renouvelle pas le genre,avec des flics corrumpus jusqu'à l'os dans une bourgade calme en apparence.Ce qui le démarque,c'est l'interprétation saisissante de Sylvester Stallone.En shérif bedonnant,démissionnaire et moitié sourd,Sly émeut.Il maitrise le registre dramatique parfaitement,ce que sa carrière n'a jamais laissée présagé.Entouré par des gueules du cinéma américain(De Niro,Keitel et Liotta).Chacun peut montrer la peur sur son visage,la haine,au gré d'intérets discutables.Tout se paye.C'est la morale à retirer de ce film,qui se termine comme un western urbain.Un bon cru,bien qu'un peu lent et manichéen.
Malgré un casting de haute renommée avec un Stallone qui surprend, Cop Land reste très mou dans sa mise en scène. James Mangold semble vouloir accentuer le réalisme des flics menteurs et corrompus, mais le film traîne assez longtemps jusqu'au final plutôt bien filmé. Dommage car l'histoire en tant que telle est très maline et aurait pu gagner davantage d'intérêt si cela avait été plus dynamique. Mais un casting en or ne suffit pas à faire un bon polar. Réaliste mais mou, Cop Land n'est pas le genre de films qui reste gravé dans les mémoires. Néanmoins, Stallone livre une prestation assez différente de ses autres rôles et le fait à merveille. Tout le reste, y compris De Niro, est plutôt transparent face à son personnage, qui est d'ailleurs le mieux écrit de tous. Tout se précipite sans pourtant que ça soit trop rapide, tout est plutôt bien ficelé mais avec une mise en scène beaucoup trop molle, des acteurs excellents mais avec des personnages fades, bref, Cop Land est un film très imparfait qui aurait mérité plus de dynamisme et de profondeur. Ça reste largement regardable de par sa courte durée, et son histoire de corruption.
Deuxième long-métrage de James Mangold, cinéaste très talentueux bien qu'un tantinet inégal, Copland met en scène une sombre histoire de corruption et de lois du silence au sein de la police qu'un shérif injustement rabaissé par ses collègues va tenter de percer. Ce dernier y est interprété de manière très touchante par Sylvester Stallone (ici dans son meilleur rôle après Rocky). Afin de se réveler de manière spectaculaire au public, Mangold a voulu frapper fort ; non seulement il relance la carrière en roue libre du comédien mais il entoure ce dernier d'une pléiade d'acteurs imposants (De Niro, Keitel, Liotta) évoluant au coeur d'une intrigue prometteuse. Mais sa technique ne marche fort qu'un temps. En effet à mi-parcours il remplit brusquement son scénario de dommageables lacunes et son film ne convainc pas de partout. Il ne se rattrappe même pas sur la fin qu'il bacle totalement. Mais on s'en contente.
2.5/4 Copland, le film de gangsters ou ceux-ci sont des policiers. Attiré par la distribution du film j'ai pris le temps de regarder ce film. En effet on trouve réunis dans ce film ni plus ni moins que Sylvester Stallone, Harvey Keitel, Robert de Niro et Ray Liotta ! Cependant si leurs performances sont correctes (surtout celle de Stallone qui est inattendu dans ce type de personnage) le film ne parvient jamais à "décoller". Là ou Serpico avait réussi à nous captiver Copland nous laisse de marbre.