Dans ce genre là il existe de bien meilleurs films, "les infiltrés" par exemple. Il y' a un essoufflement sur la seconde moitié, la réalisation manque d'installer assez de force, de tension, d’enchevêtrements, et utilise mal ses personnages (de bons acteurs pourtant!). Mais il reste le plaisir de les voir, ça rappelle d'autres films...
un film au casting impressionnant mais dont le scénario ne suit pas comme il l'aurait dû, Stallone y tient le rôle d'un flic un peu niais et simpliste au milieu d'autres flics corrompus, le film à la capacité d'être excellent mais ne décolle pas vraiment et manque de rythme à mon goût, je reste sur ma faim mais cela néanmoins un film pas mal.
Une flopée d'acteurs connus aussi bien dans les premiers rôles que dans les seconds, mais malheureusement ça ne prend pas. Le scénario est assez bien sans être original mais celui-ci est mou et l'action n'est pas tout à fait au rendez-vous. Heureusement que Stallone, Liotta donnent du pep's à ce film. Même De Niro et Keitel ne scintille pas dans ce long métrage aux discours manichéens ternissant le blason des acteurs de grande classe.
Dommage.Ce film se laisse regarder mais je suis resté sur ma faim.
Serie B pas mauvaise du tout, une bonne petite intrigue, et surtout une prestation de stallone de haut vol. Mais bon, rendons a cesar ce qui lui appartient, ce film ne nous apprend pas grand chose, et est victime de quelques longueur.
La distribution quatre étoiles interpelle en premier lieu : autour d'un Sylvester Stallone bedonnant (pas meilleur que dans ses autres films malgré la nette volonté de casser son image), on retrouve Harvey Keitel, Robert De Niro, Robert Patrick et Ray Liotta. Ce casting homogène a pour effet que rien physiquement ne distingue les bons des mauvais (la même année, Curtis Hanson était arrivé à un résultat similaire avec "L.A. Confidential"). Mais la prouesse réside dans le scénario, riche et complexe. La "terre des flics" du titre renvoie à une ville du New Jersey (théâtre des "Soprano") où habitent les familles des policiers new-yorkais. On pourrait croire à une utopie d'ordre et de respect de la loi. Le film nous montre qu'il n'en est rien. Dans ce monde politicien corrompu jusqu'à la moelle, seul le sherif Heflin est resté intègre (moins par volonté qu'à cause d'une invalidité qui lui a valu d'être recalé au poste de policier municipal). Le film prend son temps pour nous immerger dans ce monde de faux-semblants et de non-dits, à la violence sourde, parant les personnages d'une épaisseur appréciable. Le dernier tiers du film (moins intéressant) reprend le schéma de "3 H 10 pour Yuma" (Delmer Daves, 1957), western avec Glenn Ford. "Copland" se révèle un film prenant, servi par une partition très sombre de Howard Shore, meilleur que les opus suivants du cinéaste ("Une vie volée", "Kate et Leopold", "Identity") sur beaucoup de niveaux. Notons que James Mangold fera mieux dix ans plus tard avec son remake "3 h 10 pour Yuma", plus nerveux et plus visuellement maitrisé.
L' atout principal de " Cop Land " n' est pas le scénario ni la réalisation (bons au demeurant) mais bel et bien le casting : Stallone très convaincant, Robert De Niro (son personnage n' est pas le plus interressant loin s' en faut), Harvey Keitel, Ray Liotta, Robert Patrick... Je m' attendais à un film sans concessions mais ce n'ai pas vraiment le cas (tout du moins dans la dernière partie). Bon petit polar sans prétention et bien fait quand même.
mon avis est assez partagé sur ce film... en tant que grand fan de stallone j'ais eu plaisir a le regarder ,de plus la brochette d'acteur est exelente notament de niro qui pour une fois dans un film de mafieux joue un role d'homme honnête.. cependant mi a part le casting d'enfer et l'exellente performance de stallone le scénario semble ne pas être a la hauteur,celui-ci souffre de quelques longueur et d'improbalités.. ce film m'érite d'être vu une fois pour découvrir un stallone dans une toute autre image mais pas plus...
Copland est un de ces petits polars noirs qui attire l’attention de temps à autre sur une certaine ambiance qui règne tout le long et qui amène le spectateur à frémir pour l’impression de l’arrivée d’une scène cruciale, le comblant d’une satisfaction sincère au moment venu. Mais ici c’est plutôt, du moins pour quelques-uns, la déception qui est au rendez-vous. Avec un rythme pesé habilement pour maintenir le film dans une lenteur de fond (la mélancolie du quotidien du shérif) pourtant bien tendu en surface (Ray Donlan et ses hommes sont des rapaces à l’aguets), la fin n’en fait pas moins son entrée prématurément. Au moment où l’on sent que Copland devrait accomplir une dernière ligne droite avec toute la sensation de ce western urbain qu’il possède, James Mangold fait le ménage de ses ‘’méchants’’ beaucoup plus vite que prévu. Et c’est vraiment dommage. Son film avait pourtant du charme et surtout un casting d’exception : Stallone donnant dans un pathétisme remarquable, Keitel parfait flic ripoux, Liotta totalement dérangeant et De Niro qui lui, malgré une bonne justesse de ton dans son rôle d'agent réfléchi, avait cependant l’air d’être là pour le décor, vu le manque d’ampleur de son personnage. Copland possédait donc de très bons atouts pour devenir un chef-d’œuvre mais malheureusement n’est plus qu’un bon film mal exploité.