Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Pascal
156 abonnés
1 624 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 27 juillet 2022
"Le rapport..." nous conte l'évasion de la partie camp de travail du camp d'Auschwitz, par deux détenus Slovaques en avril 1944.
Épisode historique documenté et cité dans le film exceptionnel "Shoah " de Claude Lanzmann, il mérite d'être connu.
Il souligne que les alliés surent ce qu'il en était de la vie des prisonniers et ne firent rien de ce qu'ils demandaient : le bombardement des camps.
Le traitement de cette partie est reussie, si l'on se réfère à son accent de vérité. " le rapport..." trouve sur ce points quelques correspondance avec " la passagère " film de Has, réalisateur polonais fameux de la fin des années 50 et du debut des années 60.
Le traitement de cette partie correspond au 3,5 étoiles que j'attribue au film.
Par contre, lors du générique final, les voix de responsables politiques actuels qui tombent comme un cheveu sur la soupe et qui évoquent les questions actuelles de l'immigration en Europe et aux Usa, sont extrêmement critiquables.
Le réalisateur laisse entendre qu'il y a un rapport entre ces propos, l'immigration et ce qu'on vient de voir.
Cette relation me semble complètement hors de propos, voire malhonnête. C'est, selon moi, le point très contestable et surtout polémique du film.
Si je m'en tenais à ce moment ultime, j'aurais noté " le rapport..." avec la note la plus basse possible.
Dommage pour un film qui vaut beaucoup mieux que cette tentative de contextualisation actuelle, selon moi, complètement inopportune.
C’est une réalisation de Peter Bebjak. Le Slovaque qui a adapté le rapport Vrba-Wetzler écrit par Rudolf Vrba et Alfred Wetzler, deux Juifs slovaques échappés d'Auschwitz. Il a fait le scénario avec Tomáš Bombík et Jozef Paštéka.
Chaque année, nous avons le droit de films sur la Seconde Guerre mondiale et plus particulièrement le sujet de la Shoah. Le Rapport Auschwitz rentre dans la lignée de La Liste de Schindler et Le Fils de Saul. Ce drame historique permet de nous peindre la réalité glaçante du fascisme. On est donc plongé dans ce camp de la mort où plus d’un million de personnes ont trouvé la mort. Il était le plus grand camp de concentration et centre d'extermination du Troisième Reich,
La première partie est sûrement la plus prenante émotionnellement parlant. Nous allons suivre la vie du camp durant quelques jours. Il règne un climat de terreur et de morbidité. Nous allons voir les exactions immondes des nazis qui n'avaient aucune considération pour la vie des prisonniers. Des passages qui ne sont pas évidents à regarder tant ils sont durs. Au milieu de cela, l'évasion va presque paraître anecdotique. Elle va tout de même avoir une importance historique capitale, car cela va permettre de révéler toutes les exactions s’y déroulant.
La seconde partie laisse plus perplexe par son apport plus minime. Nous allons suivre les deux prisonniers dans leur tentative de dévoiler la vérité. Leur combat est noble et on ne peut qu’admirer leur courage. Malgré tout, on était pris dans le camp, et le déroulé en dehors va être moins percutant. La dernière scène montre le peu d’intérêt des alliés sur ce sujet. La réaction de leurs interlocuteurs est d’ailleurs très prévisible. En revanche, la conclusion vient directement se répercuter dans notre présent. Lors du générique, on entend des brides de discours de politiciens modernes. Ceux-ci vont être clairement xénophobes. Cela nous montre qu'il ne faut jamais relâcher notre attention face aux pensées extrêmes qui menacent notre vivre-ensemble. Ce n'est pas la démocratie qui nous protège du fascisme, mais l'éveil des citoyens.
Le casting fait son travail. Noël Czuczor et Peter Ondrejička sont tous de bons niveaux, mais aucun ne va particulièrement se distinguer. On arrive tout de même à bien s'identifier à eux.
Par contre, lors du générique final, les voix de responsables politiques actuels qui tombent comme un cheveu sur la soupe et qui évoquent les questions actuelles de l'immigration en Europe et aux Usa, sont extrêmement critiquables.
Le réalisateur laisse entendre qu'il y a un rapport entre ces propos, l'immigration et ce qu'on vient de voir. Aïe
Cette relation me semble complètement hors de propos, voire malhonnête. C'est, selon moi, le point très contestable et surtout polémique du film.
Si je m'en tenais à ce moment ultime, j'aurais noté " le rapport..." avec la note la plus basse possible.
Dommage pour un film qui vaut beaucoup mieux que cette tentative de contextualisation actuelle, selon moi, complètement inopportune.
Le film est intéressant et prenant, bien que certaines scènes soient un peu longues. En revanche, le rapprochement avec certains acteurs politiques, lors du générique de fin, me paraît totalement déplacé et n'a pas sa place dans ce genre de film. Cela détruit un peu le reste du film.
Les noms de Rudolf Vrba et d'Alfred Wetzler, Juifs Slovaques ayant réussi à s'échapper de l'enfer du camp d'Auschwitz-Birkenau, en avril 1944, restent encore méconnus. Le rapport qui porte leur nom, transmis aux Alliés, n'a pas permis le bombardement du camp, comme le souhaitaient les deux évadés mais a contribué à sauver des milliers de Juifs Hongrois. Filmer l'inconcevable, à savoir l'Holocauste, est une entreprise la plus souvent vouée à l'échec et même si les images de la première partie du Rapport Auschwitz rappellent celles du Fils de Saul, elles ne font que susciter le malaise, davantage que l'émotion. La suite, soit le calvaire enduré par les deux fuyards jusqu'en Slovaquie, est traitée de manière plus classique mais convaincante, comme une épreuve de survie. La phase décisive de révélation des crimes commis précisément à Auschwitz est en revanche largement tronquée, eu égard à ce que l'on espérait voir confirmer, à savoir un certain scepticisme des Allés et, en tout état de cause, leur choix de ne pas intervenir en privilégiant la continuation de la guerre sur le terrain. Ce vrai sujet n'est pas véritablement traité, alors qu'il pose des questions dont les réponses restent toujours insatisfaisantes. spoiler: Quant aux déclarations récentes de politiciens xénophobes et racistes qui ferment le film, elles ont bien évidemment valeur d'avertissement sur les temps futurs sans que l'on soit persuadé qu'elles alerteront au-delà de ceux qui ont déjà la conviction que l'Histoire bégaie souvent.
Un sujet traité a de multiples reprises au cinéma ! Cette fois l'angle "contemplatif" a été choisi Il ne se passe pas beaucoup de choses mais à travers les respirations les visages ont ressent Par contre selon moi ça aurait dû être un court métrage télé + qu'un film au ciné
Le Rapport d’Auschwitz (en slovaque : Správa) est un film slovaque réalisé par Peter Bebjak, sorti en 2021. Il a été sélectionné comme l’entrée slovaque pour le meilleur long métrage international à la 93e cérémonie des Oscars, mais il n’a pas été nominé Le film est basé sur l’histoire vraie de Rudolf Vrba et Alfréd Wetzler, deux prisonniers du camp de concentration d’Auschwitz qui parviennent à s’échapper avec des détails sur le fonctionnement du camp, y compris une étiquette d’un bidon du pesticide Zyklon-B, utilisé dans les meurtres là-bas. Une fois de l’autre côté de la frontière avec Žilina, en Slovaquie, la résistance leur demande de taper leurs souvenirs, ce qui deviendra plus tard connu sous le nom de rapport Vrba-Wetzler. Les deux hommes sont finalement présentés à un représentant de la Croix-Rouge qui, malgré l’incrédulité suscitée par leurs revendications, accepte de transmettre le rapport aux alliés Le rapport de Pilecki est un rapport sur le camp de concentration d’Auschwitz écrit en 1943 par Witold Pilecki un film pour l histoire pour ne jamais oublie dans nos mémoires
On sort rarement indemne d'un film qui se déroule dans un camp de concentration et dans l'univers nazi. Ici, on quitte la salle presque physiquement épuisé : la manière de filmer; tout en plans séquences, dans une quasi-pénombre permanente, avec des choix de perspective déroutants, finit par fatiguer le spectateur qui ne sait plus très bien ce qu'il doit regarder. De ce fait on perd un grand nombre d'éléments de l'intrigue, d'autant plus que le cinéaste use et abuse des ellipses qui rendent le suivi de ce film particulièrement pénible. Les scènes qui se déroulent dans la forêt sont en particulier assez difficilement compréhensibles. Quant au fond, certes, les Alliés, prévenus de l'existence des camps d'extermination, auraient pu larguer sur eux le feu du ciel, anéantissant prisonniers et bourreaux dans une même apocalypse, ce que suggère l'un des deux protagonistes qui semble reprocher à Warren de ne pas privilégier cette solution. Imagine-t-on un instant ce qu'aurait été la réaction internationale, après la guerre, si les Américains ou les Anglais s'étaient avisés de recourir à cette solution ? A un moment où l'on cherchait partout des coupables, ils auraient été condamnés sans ambiguïté aucune. Comme le dit avec sa justesse habituelle l'historienne Annette Wieviorka, quand on lui dit que Churchill, informé, n'a rien fait : "Et que vouliez-vous qu'il fasse?"
Candidat de la Slovaquie pour la catégorie du "meilleur film en langue étrangère" lors de la 93e cérémonie des Oscars, "The Auschwitz Report" raconte l'histoire des deux jeunes slovaques à l'origine du rapport Vrba-Wetzler. Suite à leur évasion d'un camp de la mort, ils ont tenté d'alerter le monde de ce qu'il se passait dans les camps et notamment celui d'Auschwitz-Birkenau où ils étaient détenus. Si je dis "tenté, ce n'est pas pour dire qu'ils ont échoué, mais surtout pour insisté sur le fait qu'ils ont du convaincre les gens que de telles atrocités étaient réellement commises. Le film de Peter Bebjak est divisé en trois parties avec notamment une partie sur la difficile vie dans le camp et une deuxième sur la fuite. Si dans le déroulement des faits, c'est du déjà vu, la première partie est très forte. Le réalisateur met l'accent sur la bravoure de ces deux hommes et surtout sur les sacrifices consentis par ceux qui sont restés et qui étaient en première ligne pour subir les répercussions. La solidarité comme mot d'ordre pour sauver le plus de vies possible. La suite du film m'a un peu moins plu, mais c'est un film qui documente un important moment d'histoire.
Dans la torpeur estivale avec ses nouvelles programmations assez raplapla dans les salles obscures (phénomène de saison), ce film coup de poing émerge. Un récit historique pour rappeler la violence, l’horreur au-delà des mots, au-delà des images. Ce sera la première partie de ce film (une heure sur les 94 minutes totales, c’est-à-dire une longue et insoutenable reconstitution). Suivi de l’évasion des deux (futurs) témoins auxquels cette mission de vivre pour alerter les consciences a été confiée par leurs compagnons de misère restés sur place et de fait comme « déjà morts » (sic). Auschwitz est en Pologne occupée et martyrisée. Les deux fugitifs y trouveront soutien et assistance pour rejoindre la Slovaquie (indépendante de la Tchécoslovaquie de l’époque mais inféodée au Troisième Reich) pour y présenter aux autorités religieuses et administratives (Judenräte) et morales (Croix Rouge dans ce film ; en vrai je crois le Bureau des Réfugiés de Guerre, institution américaine) leur rapport circonstancié, dactylographié pour la circonstance afin qu’il puisse circuler. Le film occultera les péripéties pleines de doutes, d’interrogations, de scepticisme, de demandes de preuves supplémentaires, de confrontation avec des éléments de propagande par lesquels l’Allemagne Nazie présentait aux autres Nations une version édulcorée, presque pacifique, de ses camps. Cet aspect sera essentiellement résumé par une commentaire à l’écran lors du lancement du générique. Générique qu’il ne faut pas quitter trop tôt car, en guise de mise en garde, il sera émaillé d’extraits sonores de discours politiques contemporains, issus de différents pays et régimes européens.
Rien de déshonorant mais rien de franchement palpitant, le scénario n'arrive pas s'émanciper et la tension n'est pas présente. Pas grand chose de neuf et la fin est ennuyeuse.
Un film slovaque très intéressant. La réalité des camps est filmée d'une manière très réaliste. Les Deux acteurs principaux sont excellents. Et surtout attendez le générique de fin avant de quitter la salle. C'est assez édifiant.
Deux Juifs slovaques évadés d’Auschwitz en avril 1944, Rudolf Vrba et Alfred Wetzler, ont rédigé un rapport dans lequel ils témoignaient pour la première fois des crimes de masse qui y étaient commis. Ce rapport, on le sait, n’a pas convaincu les Alliés qui ont refusé de bombarder les camps pour y arrêter le génocide qui y était perpétré.
Cette histoire vraie pouvait susciter un film qui aurait raconté les motifs de cette incrédulité. Pourquoi les Alliés n’ont-ils pas cru Vrba et Wetzler ? Parce que la crédibilité des témoins, dont les Alliés auraient peut-être questionné les motivations, aurait été mise en doute ? ou bien parce que les faits qu’ils rapportaient étaient tellement monstrueux qu’ils dépassaient l’entendement ? ou bien encore parce que, quand bien même leur témoignage aurait été cru, les Alliés, par cynisme auraient sciemment laissé mourir des millions de Juifs ? ou bien enfin parce que, après de longues délibérations, la décision aurait été prise en connaissance de cause de se concentrer sur la victoire militaire contre l’ennemi nazi, dont les Alliés auraient estimé qu’elle était le meilleur moyen de mettre un terme rapide à la déportation des Juifs et à leur extermination de masse ? Il y avait là matière à un film qui, d’Auschwitz à Bratislava, de Londres et à Washington, aurait montré des antichambres, des salles de réunions, des discussions passionnées opposant les deux ex-prisonniers lançant des appels vibrants à l’aide pour leurs camarades de captivité dont ils savaient la mort imminente à des militaires ou des hommes politiques, empathiques ou cyniques, compréhensifs ou obtus.
Mais tel n’est pas le film que tourne le réalisateur slovaque Peter Bebjak. Il préfère se concentrer sur l’évasion des deux prisonniers comme le ferait n’importe quel thriller hollywoodien. Il les filme d’abord à l’intérieur du camp puis durant leur longue odyssée. C’est seulement dans le tout dernier quart d’heure et avec le carton final qu’est expédié sans surprise le récit de leur cruelle déconvenue.
Par conséquent, "Le Rapport Auschwitz" se condamne à une énième description sans originalité de la monstrueuse inhumanité des camps de la mort avec ses figures convenues : le nazi sadique, les baraquements miteux, le prêtre sacrificiel… "La Liste de Schindler" ou "Le Fils de Saül" ont définitivement filmé l’infilmable. Il ne fallait pas attendre mieux du "Rapport Auschwitz".
Une version méconnue de l'histoire. On ne parlera jamais trop de cette époque noire de l'Europe. La répétition même si elle déplaît à certain.es est indispensable ! Les personnages sont excellents dans leur rôle et crédibles dans la souffrance que les personnes ont subit. A voir pour la mémoire des personnes disparues !