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Votre avis sur Sommersby ?
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Ce film de 1993 vaut mieux que celui avec Depardieu qui raconte une histoire similaire, il a déjà cette légitimité d'avoir un vrai contexte, avec la guerre civile américaine et ses atrocités. Pour mon avis, il rate l'excellence ou même le chef d'oeuvre pour la seule raison que je mets en spoiler.
spoiler:
En toute fin de film après un procès où tout est déballé, on n'est pas présent à un verdict et il s'ensuit une pendaison qui condamne toute moralité dans le film par pure lâcheté. Là où on aurait pu avoir une fin beaucoup plus subtile et conforme à un minimum d'espérance puisque de toute façon c'est une histoire imaginée avec de forts côtés romantiques. Au lieu de cela le personnage est comme un martyre totalement absurde.
Vu le 06/03/2022.
Un bon film qui est un remake du film français "Le retour de Martin Guerre" (que je n'ai jamais vu) et qui fait son petit effet avec un duo Richard Gere (Jack Sommersby) - Jodie Foster (Laurel Sommersby) épatant malgré les magouilles de Bill Pullmann (Orin Meecham).
La guerre de Sécession s'achève. Jack Sommersby, qui a combattu dans les rangs de l'armée sudiste, retrouve sa plantation du Tennessee, sa femme Laurel et Robert, son fils. Convaincue de la mort de son mari, Laurel a promis d'épouser le pasteur Orin. Elle hésite à reconnaître dans ce revenant affable et entreprenant l'homme violent et rembruni d'autrefois.
Bon, disons le clairement, le scénario me parait bancal, vraiment. Parce que je veux bien croire qu'une personne puisse ressembler à une autre mais j'ai bien plus de mal à croire qu'une femme mariée puisse oublier six ans après le visage, les manières, les mimiques et surtout la voix de son mari. C'est hautement improbable à moins d'avoir perdu la mémoire suite à un choc psychologique.
Comme il est aussi improbable, sans avoir jamais vu les personnes du village, qu'un "étranger" puisse sans se tromper désigner chacune par son nom, même en ayant passé X années avec un gars en prison et que ce dernier lui ait raconté toute sa vie. J'aurai trouvé plus logique que le dénommé Sommersby (qui est en fait un certain Horace) vienne apporter ses condoléances à la veuve quitte ensuite à tenter de la conquérir, ça aurait semblé plus plausible.
Pour le reste, le film est excellent dans cette Amérique post-guerre de Sécession avec de bons acteurs, de l'action, un bon procès qui est touchant et une fin qui ne l'est pas moins.
Après, j'ai été plus embêté par le personnage joué par Pullmann, Orin, qui se dit pasteur mais qui se comporte comme le dernier des pourris quitte à tenter de tuer celui qu'il soupçonne, à juste titre, d'usurpation d'identité. Je ne vois pas un pasteur digne de ce nom se comporter comme ça, même pour l'amour d'une femme.
Malgré ces deux points noirs, je mets à 4/5 à ce film qui reste très bon
Un bon film qui est un remake du film français "Le retour de Martin Guerre" (que je n'ai jamais vu) et qui fait son petit effet avec un duo Richard Gere (Jack Sommersby) - Jodie Foster (Laurel Sommersby) épatant malgré les magouilles de Bill Pullmann (Orin Meecham).
La guerre de Sécession s'achève. Jack Sommersby, qui a combattu dans les rangs de l'armée sudiste, retrouve sa plantation du Tennessee, sa femme Laurel et Robert, son fils. Convaincue de la mort de son mari, Laurel a promis d'épouser le pasteur Orin. Elle hésite à reconnaître dans ce revenant affable et entreprenant l'homme violent et rembruni d'autrefois.
Bon, disons le clairement, le scénario me parait bancal, vraiment. Parce que je veux bien croire qu'une personne puisse ressembler à une autre mais j'ai bien plus de mal à croire qu'une femme mariée puisse oublier six ans après le visage, les manières, les mimiques et surtout la voix de son mari. C'est hautement improbable à moins d'avoir perdu la mémoire suite à un choc psychologique.
Comme il est aussi improbable, sans avoir jamais vu les personnes du village, qu'un "étranger" puisse sans se tromper désigner chacune par son nom, même en ayant passé X années avec un gars en prison et que ce dernier lui ait raconté toute sa vie. J'aurai trouvé plus logique que le dénommé Sommersby (qui est en fait un certain Horace) vienne apporter ses condoléances à la veuve quitte ensuite à tenter de la conquérir, ça aurait semblé plus plausible.
Pour le reste, le film est excellent dans cette Amérique post-guerre de Sécession avec de bons acteurs, de l'action, un bon procès qui est touchant et une fin qui ne l'est pas moins.
Après, j'ai été plus embêté par le personnage joué par Pullmann, Orin, qui se dit pasteur mais qui se comporte comme le dernier des pourris quitte à tenter de tuer celui qu'il soupçonne, à juste titre, d'usurpation d'identité. Je ne vois pas un pasteur digne de ce nom se comporter comme ça, même pour l'amour d'une femme.
Malgré ces deux points noirs, je mets à 4/5 à ce film qui reste très bon
Remake du film français "Le retour de Martin guerre" que je n'ai pas vu, je trouve ce film est plutôt pas mal. Bien que je trouve l'histoire légèrement capillotractée, cela se laisse regarder. Les acteurs font le job même si je n'ai ressenti aucune attraction (Physique ou mental) entre les deux protagonistes et du coup, la romance est un peu "faiblarde". Je regarderai sûrement l'original pour comparer.
Remake astucieux porté par deux grandes stars des 90's, "Sommersby" s'octroie un pitch particulièrement romanesque, donc la mécanique est ici parfaitement huilée! Ce n'est certes pas de la plus grande subtilité, mais la maitrise de l'ensemble laisse une empreinte visuelle durable et délivre une charge émotionnelle qui impressionne malgré l'aspect quelque peu daté du romantisme affiché! Cela dégouline un peu mais c'est diablement efficace!
Le film laisse planer un doute quant à la veritable identité de Jack Sommersby. Les techniques d'identification étaient peu fiable au XIXème siecle. Il faudra attendre 1902 et les empreintes digitales pour les premiers moyens d'identification fiables. Jean Valjean dans les miserables changeait spuvent d'identité. Dans Sommersby l'identification se base principalement sur des témoignages sujets à caution. La pointure des chaussures qui ne correspondent plus au pied de Jack sont contestés par Jack " ce ne sont pas mes chaussures". Et la largeur du pied peut varier dans le temps, 2 pointures cependant c'est peu probable. Une signature prouve qu'il s'agit bien de Jack, mais une signature peut être imitée et la graphologie etait peu fiable. Quant aux aveux, Jack n'avoue pas franchement être un usurpateur, il évoque des possibilités très ambiguës.
Le film démarre sur une note très classique sentimentale/eau de rose.
Ensuite, on se perd un peu dans les personnages.
Au final on se laisse porter par les jolis paysages, la musique, la vie au rythme de la culture agricole.
3,2/5
Ensuite, on se perd un peu dans les personnages.
Au final on se laisse porter par les jolis paysages, la musique, la vie au rythme de la culture agricole.
3,2/5
weihnachtsmann
Le film en lui-même est pas mal en vérité. Il diffère de son aîné par son côté plus romantique alors que l’autre était plus austère et peut-être plus rude et sauvage. On ne peut s’empêcher toutefois de comparer. Le film démarre par une musique à la John Barry. On est dans le mélo et l’on assume cette histoire d’amour tragique finalement
Un très bon film avec Richard Gere et Jodie Foster sur les plantations pendant la guerre de la Sécession.
Remake d'un film français se deroulant pour sa part au Moyen-Age, Sommersby se déroule après la guerre de secessions. Le scénario est intéressant et le film est distrayant, porté par Richard Gere et surtout Jodie Foster qui joue très bien. C'est un film humaniste, qui montre combien l'être humain peut être bon. Une belle romance, avec une fin à pleurer mais réaliste.
HamsterPsycho
Le scénario, largement repris du Retour de Martin Guerre, nous emmène à la fin de la guerre de sécession. L’enchainement des évènements est bien maîtrisé mais le sujet se transforme trop en romance à mon goût. Notamment avec le sirupeux Richard Gere qui a trop souvent cet effet de rendre un peu plus niais que nécessaire les films dans lesquels il joue. Sans compter sur le politiquement correct de certains aspects du film qui ne font pas très crédibles au vu de l'époque et du lieu. Sympa à voir, sans plus.
Remake de Martin Guerre, em moins bien malgré Foster and Gere qui jouent bien. La faute à un scénario pas crédible qui mélange la vie sous la guerre de sécession avec un procès ridicule tourné comme au 20e siècle ! Anachronisme total.
L'histoire est basée sur le film Le retour de Martin Guerre qui lui-même est basé sur une véritable affaire et un procès qui se déroule dans le sud de la France au 16ème siècle. Cela dit j'étais impatient de voir comment le remake allait se transposer dans l'Amérique de l'après-guerre civile. Sommersby a été inspiré par une histoire réelle fantastique et a assez bien commencé malgré de nombreuses libertés c'était potentiellement un film épique. Cependant dans son effort pour suivre (en partie) le dénouement crucial de l'histoire le réalisateur a tout gâché. Connaissant l'intrigue originale je comprends pourquoi il était si important d'essayer de s'en inspirer. Mais c'est précipité et en essayant de mettre A et B ensemble il a utilisé des raccourcis bon marché et pour moi il a tout gâché...
Le remake de Martin Guerre, transposé ici dans le Tennesse post guerre de Sécession. Un film pas dénué d'intérêt, qui se laisse regarder pour déjà le charisme de ses comédiens, mais desservi par le côté mélo un peu pompeux et son manque de mystère sur la vraie/fausse identité par rapport à l'original.
ManoCornuta
Il ne s'agit pas de faire du chauvinisme à tout crin, mais ce Sommersby m'a moins convaincu que le Retour de Martin Guerre dont il est le remake. Sans être dénuée de qualités (le casting est vraiment impeccable, la mise en scène est habile), il faut reconnaître que cette version pâtit grandement de sa soumission aux canons hollywoodiens, dans sa volonté farouche d'embellir le portrait de son anti-héros. On en arrive à un drame aux accents plutôt convenus, heureusement compensés par une interprétation de haut niveau et des dialogues bien construits.
Sommersby, c’est le Martin Guerre de Warner Bros, ce qu’ils ont nié un moment dans l’espoir de ne pas avoir à payer les droits. C’est pourtant transparent très vite après le retour de Gere de sa guerre, située dans les USA esclavagistes histoire de dépayser un peu Foster (ce qui est très bien fait, & elle rend bien en costume d’époque).
Comme Amiel n’avait pas la quantité de pellicule allouée à l’original, il a pas mal précipité l’histoire dans une immédiateté générale qui sied mal aux grands espaces du Tennessee, quoique Gere arrive à remplir sa case de père de famille & de maître de maison par une écriture elliptique qui est assez bien vue du moment qu’on ne la remet pas trop en cause par la discordance que le raccourci produit avec l’accumulation soudaine d’évènements.
Non seulement tout doit se passer vite, mais tout doit se passer bien : l’œuvre présente une insistance curieuse à vouloir aller dans le bon sens des choses, pour ce qui se trouvera une longue mise en bouche trop fournie en optimisme vers un dénouement judiciaire bien ficelé qui n’a quant à lui de tort que sa brièveté. Amiel n’arrive pas à capter l’essence d’un drame dont le spectateur est laissé seul témoin, conscient mais impuissant devant une montée en puissance nécessaire mais qui n’est pas là.
C’est malheureux à dire, mais encore une fois seule Foster paraît réaliser ce dont le film a besoin, & elle le donne de toutes ses forces. Gere n’a pas plus de présence que dans ses collaborations avec Julia Roberts, se contentant d’être l’intermède romantique juste assez solide – un intermède qui dure tout le temps de l’histoire.
L’âme du Midwest prend bien dans le champ de tabac où évolue le casting & que l’équipe a fait pousser elle-même. Il n’y a rien de trop, juste un Bill Pullman sous-exploité & un esclavagisme amené sur le bout des doigts ; l’arrivée du juge noir choque l’audience, & c’est un moment brillant qui n’éclot pas du tout, étant dépourvu de l’écho qu’il méritait dans la cohabitation des deux groupes du temps de la guerre de Sécession.
Le film a le malheur de ne pas évoquer grand chose post-visionnage qu’une idylle bien fonctionnelle mais sans dimension dramatique, & une plantation souvent bien reconstituée & dotée d’une très belle ambiance, mais pauvre en occupation humaine. Peut-être la tentative aurait-elle eu du succès si les Américains avaient pour une fois assumé leur affection (par ailleurs tout à fait défendable) pour le remake transatlantique.
→ https://septiemeartetdemi.com/
Comme Amiel n’avait pas la quantité de pellicule allouée à l’original, il a pas mal précipité l’histoire dans une immédiateté générale qui sied mal aux grands espaces du Tennessee, quoique Gere arrive à remplir sa case de père de famille & de maître de maison par une écriture elliptique qui est assez bien vue du moment qu’on ne la remet pas trop en cause par la discordance que le raccourci produit avec l’accumulation soudaine d’évènements.
Non seulement tout doit se passer vite, mais tout doit se passer bien : l’œuvre présente une insistance curieuse à vouloir aller dans le bon sens des choses, pour ce qui se trouvera une longue mise en bouche trop fournie en optimisme vers un dénouement judiciaire bien ficelé qui n’a quant à lui de tort que sa brièveté. Amiel n’arrive pas à capter l’essence d’un drame dont le spectateur est laissé seul témoin, conscient mais impuissant devant une montée en puissance nécessaire mais qui n’est pas là.
C’est malheureux à dire, mais encore une fois seule Foster paraît réaliser ce dont le film a besoin, & elle le donne de toutes ses forces. Gere n’a pas plus de présence que dans ses collaborations avec Julia Roberts, se contentant d’être l’intermède romantique juste assez solide – un intermède qui dure tout le temps de l’histoire.
L’âme du Midwest prend bien dans le champ de tabac où évolue le casting & que l’équipe a fait pousser elle-même. Il n’y a rien de trop, juste un Bill Pullman sous-exploité & un esclavagisme amené sur le bout des doigts ; l’arrivée du juge noir choque l’audience, & c’est un moment brillant qui n’éclot pas du tout, étant dépourvu de l’écho qu’il méritait dans la cohabitation des deux groupes du temps de la guerre de Sécession.
Le film a le malheur de ne pas évoquer grand chose post-visionnage qu’une idylle bien fonctionnelle mais sans dimension dramatique, & une plantation souvent bien reconstituée & dotée d’une très belle ambiance, mais pauvre en occupation humaine. Peut-être la tentative aurait-elle eu du succès si les Américains avaient pour une fois assumé leur affection (par ailleurs tout à fait défendable) pour le remake transatlantique.
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