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    Stars At Noon
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    47 critiques spectateurs

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    Audrey L
    Audrey L

    632 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mai 2022
    "Il fait chaud, non ?" / "Oh ben alors, on va s'envoyer en l'air de façon totalement gratuite, non ?". Bienvenue dans Stars at Noon, un film redondant à l'extrême, sans âme aucune ni enjeu, dont la longueur de 2h20 est plus étouffante que le sauna qu'il dépeint en boucle. Margaret Qualley (oui, la brillante star de la série Maid) et Joe Alwyn peuvent donner de leur personne (de leur corps suant, pour le coup), ils ne peuvent malheureusement pas sauver les meubles de ce scénario creux, plus intéressé par le thermostat et la monnaie courante ("T'as pas des dollars ?") que par l'approfondissement de ses personnages, commençant comme les petites tribulations d'une femme paumée en Amérique Latine autoritaire (un portrait de dictature brouillon et mal exploité) qui tourne au film de fuite à deux qui piétine, lambine, et ne trouve jamais sa fin (on est ressorti en se demandant s'il ne manquait pas de pellicule...). Une partie de pur plaisir (attention, ironie) qui s'accroît d'autant plus dans des scènes qui ressemblent plus à des tests de self-control (la scène de la fête, bruyante à l'excès, inesthétique au possible, et longue, tellement longue...). Dans la salle du Grand Palais, le public s'est étiolé au fur et à mesure de la séance, et il n'était pas rare d'entendre alterner les discussions creuse de l'écran et les soupirs assoupis des rangées jouxtant la nôtre ("Bonne sieste, on vous envie."). Avec ses délires obsessionnels sur la recherche de la bonne monnaie de change ("T'es sûr, t'as pas des dollars ?") et de la bonne température ("T'es sûr qu'il fait pas chaud, là ?"), Stars at Noon zappe complètement l'étude de ses deux protagonistes qui semblent aussi faux que leur passeport, nous fait regretter même les médiocres films de fuite, et nous plonge dans un état soporifique contre lequel il est dur de lutter. Parce que nous, on a la clim.
    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    138 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 juin 2023
    Une grande chatte efflanquée ( la fille d'Andie Mc Dowell ) promène ses os dans les rues et hotels du Nicaragua... elle rencontre un très très beau blond... tous deux ont chaud et ils aiment les dollars et la clim ... voilà vous pouvez vous vanter d'avoir vu le dernier film primé à Cannes mais c'est dommage : vous n'avez pas vu le très très beau blond:))
    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2022
    Après l'insupportable Avec amour et acharnement et sans la présence de Christine Angot à l'écriture du scénario (ouf !), Stars at noon avait de bonnes chances de faire remonter Claire Denis dans notre estime. Hélas, non, cette histoire imperturbable de sérieux, dans un Nicaragua de pacotille, n'a aucune substance, son intrigue ne semblant nullement intéresser une réalisatrice qui cherche plutôt à créer une ambiance poisseuse de pré-révolution, autour de ses deux personnages principaux. spoiler: Hélas, encore, ceux-ci, une prétendue journaliste américaine et un vague homme d'affaires britannique, sont totalement dépourvus d'épaisseur et surtout de crédibilité. Leur histoire d'amour, qui passe par quelques joutes sexuelles fastidieuses, n'a pas non plus d'essence dans le moteur, fade au possible du fait du manque d'alchimie criant entre les deux tourtereaux bloqués en Amérique centrale. Claire Denis aime à filmer le visage d'ange et le corps maigre de Margaret Qualley mais même de cela, on se lasse, autant que de ses pérégrinations ou de ses tentatives désespérées pour récupérer son passeport et des dollars.
    D'une certaine manière, Stars at noon rappelle les productions exotiques et coloniales que le cinéma français produisait en quantité dans les années 30 et 40 (L'homme du Niger et Malaria, pour ne citer que deux exemples). Dépaysement naïf, intrigue stupide ou nébuleuse et personnages sans consistance : n'aurait-on pas pu demander à Christine Angot d'intervenir à l'écriture, histoire de rendre l'entreprise encore plus vaine ?
    DanDan
    DanDan

    83 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mai 2022
    Pas bon du tout lent et inutile même la belle margaret qualey (on l'avait vu comme une révélation dans " il était une fois à Hollywood" de Q.Tarantino) ne peut pas sauver ce film soporifique à volonté..grand prix du jury à Cannes...on se demande pourquoi...mais peut intéressé certains fan de Claire Denis ou cinéphiles avertis..
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 juin 2022
    Un ratage sans appel pour Claire Denis, qui propose une caricature de son cinéma. On imaginerait même la présence de Michel Hazanavicius derrière la caméra, pour une parodie des séries B d'aventures des années 80. Quelle mouche a piqué le jury du Festival de Cannes 2022 pour avoir décerné le Grand Prix à ce film manqué ?
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juin 2023
    Adaptation du roman « Des étoiles à midi » du journaliste et écrivain américain Denis Johnson, livre sorti en 1986 dans sa version anglophone sous le titre « The stars at noon » et dont l’action se déroule au Nicaragua en pleine révolution sandiniste, le film, censé se passer au Nicaragua en 2021 et tourné en langue anglaise, a en fait été tourné au Panama. En fait, ce changement de décors n’a strictement aucune importance. Ce qui, par contre, a beaucoup d’importance, c’est que le film s’est beaucoup trop écarté du roman au point d’avoir remplacé les enjeux politiques qu’il décrivait par des scènes à caractère sexuel inexistantes dans le roman, c’est donc le fait qu’on n’arrive jamais à savoir si on est dans un film d’espionnage sur fond d’histoire d’amour ou d’un film sur une relation amoureuse sur fond d’intrigue d’espionnage, c’est le manque de consistance des personnages qui sont censés affronter des dangers mortels mais n’en oublient pas pour autant de faire l’amour aussi souvent que possible, c’est la vacuité navrante des dialogues, tout cela aboutissant à un manque d’intérêt pour ce que l’on voit et ce qu’on entend, les interprètes faisant ce qu’elles et ils peuvent face à ce véritable naufrage. Par contre, comme c’est devenu une habitude dans les films de Claire Denis, c’est dans la musique du groupe Tindersticks qu’on arrive à trouver un point positif. critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-stars-at-noon/
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 juin 2023
    Film confus sans grand intérêt, histoire difficilement compréhensible ou les personnages passent leur temps à baiser, boire et fumer....
    Corinne76100
    Corinne76100

    44 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juin 2023
    Film incompréhensible qui va de non-dits en non-dits. Aucun intérêt, tout est superficiel et invraisemblable. L'actrice principale est très bonne par contre pour se dévêtir et boire à outrance, dans ce pays moite et humide. Quelle déception!!! Comment ce film a pu être primé à Cannes 2022?!
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    140 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2022
    L'intrigue de départ était prometteuse. Les scènes d'amour sont joliment tournées. Le film, par contre, est lent et ne nous offre que peu de scènes dont on se souviendra. La fin arrive sans que l'intrigue décolle vraiment.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juin 2023
    Claire Denis sort enfin de son train-train parisien infernal et c'est tant mieux. Elle nous offre un film d'espionnage qui se déroule dans un Nicaragua où militaires et agents de la C.I.A. sont aux aguets. La réalisatrice filme avec virtuosité une histoire d’amour tragique entre une journaliste américaine en détresse et un voyageur anglais énigmatique. Un film où les vapeurs d'alcool, la pluie tropicale et la mort créent une atmosphère moite, languide, poisseuse servie par une mise en scène impeccable et sensuelle. C'est du tout bon.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2023
    Pas facile de défendre (un petit peu) ce film fragile de Claire Denis, tant il cumule de faiblesses et d'approximations.

    Alors, OK, son scénario filandreux n'est pas passionnant, son propos est ténu, ses développements approximatifs, son intrigue confuse et son rythme émolient.

    Mais il me faut avouer, à rebours de la majorité de la critique, que j'ai été assez sensible à l'histoire d'amour naissant entre les deux personnages joués par l'excellente Margaret Qualley (une future grande, c'est clair) et Joe Alwyn. J'ai rarement eu cette sensation de voir un sentiment éclore à ce point à l'écran.

    L'autre point fort du film, c'est la moiteur qui baigne le film, une moiteur symbolique et physique à la fois, qui m'a vaguement rappelé les romans de Graham Green et de Malcom Lowry, moiteur qui imbibe une atmosphère de complot permanent, d'embrouilles politique et de faux-semblants tropicaux.

    Tel un cocktail bien chargé en rhum et arrosé par le score toujours délicieux des Tindersticks, le film m'a gentiment enivré, et bercé dans une molle torpeur dans laquelle l'apparition irréelle de Benny Safdie m'a ravi.

    Un petit plaisir coupable, bien imparfait.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2023
    Mal reçu par la presse, stars at the noon est un film qui mérite pourtant le détour. Denis filme magnifiquement l'Amérique latine. La moiteur de l'environnement traverse l'écran et cette atmosphère languissante renforce la sensualité des scènes charnels entre les deux comédiens principaux. L'intrigue se construit au fur et à mesure de l'avancée du film pour mieux déstabiliser un spectateur qui voudrait dès le début en savoir plus. S'il lorgne, par instant, vers le thriller paranoïaque, stars at noon étiré le temps, joue sur la répétition du presque même pour finalement moins raconter l'histoire d'un pays corrompu, ce qu'il fait en filigrane, que pour mettre en scène l'errance puis la cavale de ces deux personnages. C'est peut-être un peu trop théorique, on pourra trouver les personnages opaques, l'intrigue un peu nébuleuse mais Claire Denis livre une vraie proposition de cinéma qui aurait mérité un jugement moins sévère.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2022
    C’est le second film de Claire Denis à sortir sur les écrans cette année après le déjà pas terrible « Avec amour et acharnement ». Et comme à son habitude elle change totalement de registre sur la forme même si sur le fond ses obsessions et thématiques semblent avoir quelques similitudes. Elle passe donc d’un appartement bourgeois dans la grisaille parisienne qui accueillait un triangle amoureux et adultère à une rencontre sulfureuse au Nicaragua nappée de coup d’État et de magouilles financières et politiques. Seule constante : c’est peut-être la seule cinéaste à aimer autant illustrer le Covid et ses mesures à l’écran : masques, tests, contrôles sanitaires, ... Merci Claire, mais non merci, on ne paye pas pour voir des acteurs sans expression et voir ce qu’on a subi pendant deux ans! Et elle passe ici de la langue de Molière à celle de Shakespeare pour une œuvre toujours aussi âpre et peu aimable qui a reçu le Grand Prix du jury à Cannes cette année. Une récompense qui est tout de même la seconde plus prestigieuses après la Palme d’or. Un prix reçu ex-aequo avec le « Close » de Lukas Dhont, autrement plus apprécié des festivaliers. A se demander si cette récompense n’est pas la preuve du copinage entre la cinéaste et son acteur fétiche, Vincent Lindon, qui était alors le président du jury de cette édition 2022. Car franchement, on ne voit clairement en quoi ce film mérite un tel privilège. Sans être mauvais ou détestable, il ne recèle rien de transcendant qui mérite une reconnaissance de la sorte, que ce soit sur le fond ou sur la forme. « Des étoiles à midi » est interminable, épuisant et n’a pas vraiment de fond assez fort qui lui permette de prétendre à un prix politique. En effet, hormis une vague et timide critique des intérêts américains dans les pays d’Amérique centrale et des petits arrangements politico-financiers entre pays riches et pauvres quant à leurs ressources, rien de bien excitant sous le soleil nicaraguayen à se mettre sous la dent.

    Au niveau du cinéma pur et simple, « Des étoiles à midi » a certaines qualités que l’on ne peut nier. L’atmosphère étouffante de la moiteur de l’Amérique centrale transpire (c’est le cas de le dire) à travers l’écran. Cette moiteur languissante a la qualité de son défaut. Assortie de nombreuses longueurs et d’un rythme flirtant souvent avec l’ennui, elle n’en demeure pas moins envoûtante par moments. Denis sait également emballer quelques séquences atmosphériques comme celle dans ce club vide sur la douce et tout aussi envoûtante mélodie de Tindersticks. Quant au côté sexuel un peu dépassé souvent reproché au film, c’est un faux problème, les scènes de sexe n’étant pas si nombreuses ni explicites que cela et collant parfaitement au coup de foudre entre les deux protagonistes. Cependant, le film se traîne inutilement et si l’histoire d’amour nous emporte par intermittences, le versant thriller politique ou d’espionnage (on ne sait plus trop) ne convainc pas du tout. Trop nébuleux, perclus de zones d’ombres et avançant par à-coups, il désintéresse de plus en plus. Pour terminer, le couple formé par Margaret Qualley et Joe Alwyn est probant, on ne peut nier qu’il l y a une certaine alchimie entre eux. Mais lui manque un peu de charisme et de prestance tandis qu’elle en fait un peu trop dans la désinvolture et le laisser-aller au vu de la situation. Bref, « Des étoiles à midi » est inabouti et parfois épuisant mais tout n’y est pas à jeter. Ce qui est sûr c’est qu’il ne méritait pas son prix cannois au vu de la sélection.

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    Hulufo
    Hulufo

    7 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juin 2023
    "I wanted to know the exact dimensions of Hell."
    Un thriller érotique suintant au fin fond de l'enfer où résonnent en écho les sonates d'un jazz fusion verbeux et sans précédent
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 juin 2023
    Trish Johnson (Margaret Qualley) est une journaliste américaine coincée au Nicaragua, en pleine crise du Covid. Les autorités lui ont confisqué son passeport après qu'elle a écrit un reportage sur les exactions commises dans le nord du pays et refusent de le lui rendre. Trish n'a en tout état de cause plus assez d'argent pour se payer son billet de retour. Elle croit trouver une planche de salut en rencontrant un homme d'affaires anglais, Daniel DeHaven (Joe Alwyn), au bar de l'hôtel Intercontinental. Mais elle réalise vite que Daniel est une personnalité louche, suspectée par la CIA qui le file d'être de mèche avec les autorités nicaraguayennes.

    "Stars at Noon" est l'adaptation du livre éponyme, écrit en 1986 par Daniel Johnson qui racontait son séjour chaotique dans le Nicaragua sandiniste en pleine guerre civile deux années plus tôt. Curieusement, Claire Denis n'opte pas pour une reconstitution historique dans les 80ies mais situe l'action de nos jours, avec des téléphones portables, des liaisons Internet et des masques pour se protéger du Covid. Le résultat en est paradoxal, sinon bancal qui ancre définitivement cette petite république centraméricaine, qui a vaillamment pansé ses cicatrices, dans son passé et dans une guerre civile qui ne passe pas.

    Mais là n'est pas le principal défaut du film qui en compte un autre, beaucoup plus rédhibitoire.
    "Stars at Noon" a en effet tous les atours d'un film d'espionnage, une sorte de "Journaliste à Panama" façon John Le Carré ou de "Notre agente à La Havane" façon Graham Greene avec son héroïne sexy en diable et son héros plus mystérieux que nature. Mais "Stars at Noon" nous frustre du plaisir qu'il nous promet en oubliant en cours de route son intrigue qui s'enlise dans la jungle costaricaine.

    Claire Denis semble prendre tant de plaisir à filmer les corps sensuels de ses deux héros qu'elle en oublie son scénario en chemin. On la comprend volontiers. Margaret Qualley - révélée dans la série "The Leftovers", à mon sens la meilleure série de la dernière décennie, qui accomplissait une prestation bluffante dans la pub pour Kenzo World et dont les pieds dans "Once Upon a Time... in Hollywood" ont enflammé mes paraphilie podophiles (avec un o) - y est éblouissante. Je prends le pari qu'elle rejoindra bientôt les rangs des plus grandes stars de Hollywood, quelque part entre Nicole Kidman et Tilda Swinton.
    En revanche, Joe Alwyn est nettement moins convaincant. D'ailleurs le rôle a été proposé à Robert Pattinson, qui y aurait été parfait (et que Claire Denis avait fait jouer dans "High Life") puis à Taron Egerton. Alors que les deux héros partagent la tête de l'affiche et le même lit, dans des scènes qui se voudraient d'un érotisme torride, aucune alchimie ne naît entre eux pour enflammer la pellicule.
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