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    Tout s'est bien passé
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Tout s'est bien passé" et de son tournage !

    Cannes 2021

    Le film est présenté en compétition au Festival de Cannes 2021.

    Histoire vraie

    Tout s’est bien passé est une adaptation du livre éponyme d’Emmanuèle Bernheim, publié en 2013 et dans lequel elle raconte comment elle a aidé son père à mourir.

    L’amitié et la collaboration entre François Ozon et Emmanuèle Bernheim

    François Ozon et Emmanuèle Bernheim se sont rencontrés en 2000, par l’intermédiaire de Dominique Besnehard, qui était à l’époque l’agent du réalisateur. Ce dernier travaillait alors sur Sous le sable, dont le tournage avait été interrompu par des problèmes de financement et de production : « Le scénario et les quinze premières minutes du film ne plaisaient à personne et Dominique m’a alors conseillé de rencontrer une romancière, que je ne connaissais pas, Emmanuèle Bernheim, pour m'aider sur la suite du scénario. Il pressentait qu’elle pourrait correspondre à l’univers de mon film et effectivement, nous nous sommes tout de suite bien entendus et sommes devenus amis. » Outre Sous le sable, Bernheim collaborera avec Ozon sur les scénarios de Swimming Pool5×2 et Ricky.

    Un autre projet d’adaptation

    François Ozon a été ému dès la lecture du roman d’Emmanuèle Bernheim, qui lui avait proposé de l’adapter au cinéma mais le réalisateur ne se sentait pas prêt à s’approprier une telle histoire. D’autres cinéastes ont proposé d’en acheter les droits, dont Alain Cavalier. Mais le projet n’a pas pu se concrétiser car Bernheim découvre qu’elle est atteinte d’un cancer, dont elle meurt en 2017. Cavalier tirera néanmoins de cette expérience le documentaire Être vivant et le savoir en 2019. Quant à François Ozon, il est revenu au roman Tout s’est bien passé après le décès de son auteur, désireux de retrouver son amie à travers ce texte, mais aussi se sentant prêt à plonger dans cette histoire.

    Une collaboration attendue

    François Ozon avait déjà approché à plusieurs reprises Sophie Marceau pour travailler avec elle. La comédienne avait refusé 8 Femmes, 5x2Jeune et jolie et Potiche. À son sujet, le cinéaste raconte : « Sophie Marceau est une actrice de ma génération. J’ai « grandi avec elle » et elle m’a toujours intéressé. J’ai aimé la filmer aujourd’hui, dans sa cinquantaine. Ce film est un peu un documentaire sur elle, comme Sous le sable l’était pour Charlotte Rampling. Elle ne compose pas, elle est là, présente, elle ressent et exprime sa sensibilité. » L’actrice, de son côté, déclare : « Les précédentes fois où François avait pensé à moi, je n’étais pas au rendez-vous de ses histoires, de ses rôles, mais l’envie de travailler ensemble était réciproque ! »

    Angle mort

    Pour écrire Tout s’est bien passéFrançois Ozon a comblé certains trous du récit en enquêtant auprès de Serge Toubiana, le compagnon d’Emmanuèle Bernheim, et Pascale Bernheim, sa sœur. Il a ainsi pu en apprendre plus sur la grande absente du livre : Claude de Soria, la mère, dont il ne savait pas grand-chose, si ce n’est qu’elle était gravement malade et dépressive. Décédée en 2015, Claude de Soria était une sculptrice importante, reconnue dans le monde des arts. « Ce fut un choc de découvrir qu’il y avait une autre artiste dans la famille, pas seulement Emmanuèle, l’écrivaine. Pascale Bernheim m’a offert un livre sur sa mère, montré ses œuvres, que j’ai beaucoup aimées, et un documentaire où on la voit travailler le ciment. »

    L’énigmatique G.M

    On trouve dans le roman d’origine le mystérieux G.M., qui est le seul personnage qui n’est pas nommé clairement. François Ozon explique : « Les deux filles ne l’ont jamais aimé et c’était leur code entre elles : G.M. comme Grosse Merde ! Emmanuèle était inquiète de ses réactions par rapport à son livre, c’est pour ça qu’elle n’a pas donné son vrai nom dans le livre – moi aussi, d’ailleurs, j’ai changé son nom… » Si, dans la vraie vie, Emmanuèle et Pascale Bernheim étaient persuadées qu’il les avait dénoncées à la police et ressentaient de la colère à son égard, le réalisateur a choisi de donner une autre trajectoire à G.M. : « Ce personnage, que je n’ai pas rencontré, m’intriguait, m’amusait et je me suis raconté que Gérard avait vraiment aimé André et qu’il fallait le sauver. »

    Du côté de la vie

    Bien que le film traite de la question de l’euthanasie, François Ozon ne voulait pas signer un huis-clos morbide. Si André Bernheim désire mourir, c’est parce qu’il ne peut plus vivre comme avant. « Il était du côté de la vie. […] Le film est du côté de la vie, comme l’était le livre. De même, dès que j’ai pu mettre de l’humour ou de l’ironie, je l’ai fait, cela venait naturellement des situations et des personnages. »

    Préparation

    André Dussollier a, pour les besoins de son rôle, visionné des documentaires consacrés à des personnes qui avaient choisi de mourir par euthanasie. Il a également rencontré une femme médecin de l’hôpital Lariboisière qui s’occupe tous les jours de gens qui ont fait des AVC et de leur rééducation. Mais le matériau majeur sur lequel il a pu s’appuyer est une petite vidéo qu’Emmanuèle Bernheim a filmé du moment où son père dit qu’il veut en finir. « Ce document a été une base extraordinaire. Il a été comme une bible pour mon jeu, où je retournais chaque jour pour m’imprégner de sa manière d’être et de parler. Pas pour le copier – peu de gens le connaissaient – mais pour m’inspirer de son esprit, de son rythme, sa diction. »

    Le maquillage

    Afin de créer la partie paralysée du visage de son personnage, André Dussollier portait des prothèses conçues par le maquilleur prothésiste Pop (Pierre-Olivier Persin). Elles nécessitaient deux heures et demi de travail chaque matin.

    Une égérie de Fassbinder

    François Ozon a confié un rôle à Hanna Schygulla, égérie du réalisateur allemand Rainer Werner Fassbinder. Il l'avait rencontrée des années plus tôt lors d'un festival de cinéma.

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