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    Tout s'est bien passé
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    3,5
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    177 critiques spectateurs

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    soundsmatt
    soundsmatt

    33 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2021
    Que dire encore d'une magnifique histoire dirigée par Ozon... Une magnifique interprétation de la part de Marceau et Dussollier. Un thème simpliste, mais pourtant bien traité !
    Vu à la présentation du Festival de Cannes, "Tout s'est bien passé" est un pur régal en terme de réalisation et ne il ne fait qu'enrichir le véritable cinéma Français. Il mérite amplement d'être vu.
    traversay1
    traversay1

    3 111 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2021
    Emmanuèle Berheim n'est plus là pour la voir, hélas, mais elle serait sans doute heureuse de l'adaptation de son livre Tout s'est bien passé qui raconte la décision de son père de mourir après un AVC qui l'a laissé diminué. Elle serait surtout fière de la façon dont André Bernheim est montré, paternel un brin cynique et égocentrique mais irrésistible y compris pour ses deux filles qui l'ont aidé à accomplir sa volonté. Dans cette chronique d'une mort décidée, François Ozon s'est mis entièrement au service de ll'histoire sans chercher d'artifices visuels et c'est une excellente chose car le film sent le vécu, notamment à travers le quotidien de sa fille préférée, Emmanuèle, devenue écrivaine. Le pathos est hors champ dans Tout s'est bien passé, conforme en définitive au souhait de son protagoniste principal qui souhaitait régler "l'affaire" sans nulle émotion, comme un aboutissement logique d'une vie bien remplie. Reste que le film décrit aussi joliment, avec beaucoup de pudeur, ce qu'est une solidarité sororale même si les deux filles concernées sont très dissemblables. Si Géraldine Pailhas et surtout Sophie Marceau, trop rares au cinéma, excellent, c'est la performance "monstrueuse" d'André Dussolier qui retient évidemment l'attention. Une composition de virtuose que Cannes n'a pas daigné récompenser mais qui devrait lui valoir un César, sans l'ombre d'une hésitation. Là haut, André et Emmanuèle Bernheim ont dû apprécier et vraisemblablement s'amuser aussi de cette performance de haut vol.
    lmc-3
    lmc-3

    228 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2021
    Afin d’être clair dès le départ: ce film n’est pas un choix pour passer un bon moment de détente au cinéma après une pénible journée: le thème du suicide assisté par les enfants est abordé de la manière la plus grave et la plus brutale qu’un réalisateur aurait pu imaginer, les instants de souplesses, de ‘légèreté’, se limitant ni plus ni moins aux images que l’on peut apercevoir dans la bande annonce.
    Du près de ses deux heures, le film est plombant, dur, froid, et le personnage de Dussolier fait tout pour surenchérir le poids de la situation générale.
    Glacial, poignant, l’humour et la légèreté se font rares; les personnages, excellemment bien interprétés, sont autant émouvants que le père est insupportable.
    Nominé au festival de Cannes, on est en plein dans le film d’auteur, pour un public averti.
    Pour du français… on peut dire que c’est singulier.

    Expérience intéressante, pour public averti. Pour son sujet encore tabou en France, excellemment bien instruit, le film mérite d’être vu.

    Le grand père n’éprouve rien pour sa petite fille, et réciproquement: Une explication, même d’une seule phrase, de l’origine de cette absence totale de rapport entre les deux, aurait méritée d’être donnée.
    missfanfan
    missfanfan

    75 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2021
    J'avais un peu peur et quelques aprioris part chance André Dussolier est parfait Géraldine Pailhas également et Sophie Marceau moins mauvaise que d'habitude ce qui n'est pas peu dire

    Film très émouvant sans patos quelques scènes assez dures on se pose pas mal de questions que ferai-je ou pas ,bref très bon film même si le sujet ne prête pas à rire
    PASCAL M.
    PASCAL M.

    5 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2021
    dur, brut, poignant, émouvant et terriblement juste. je vais quasiment tout voir de François ozon,sans toujours adhérer. tout s'est bien passé est sans aucun doute son film que je préfère. il ne va pas dans la facilité et touche en plein cœur.le casting est sublime et Marceau/pailhas/dussolier/Rampling ne méritent que des louanges. trop triste de savoir que l auteur du livre et l'héroïne du film soit décédée sans avoir pu voir ce que François ozon a réussi à faire de sa tragédie familiale.
    laurent joulin
    laurent joulin

    42 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2021
    Le film de François Ozon est abouti et peut être le plus personnel de tous ses films en hommage à son amie et écrivaine Emmanuèle Bernheim. Le film est un long déroulement et processus pour celui qui décide après un avc handicapant de choisir son moment de fin de vie et de partir avec dignité. Tout est mis en scène sans patos , ni sensiblerie ni prise de position . Le film reste dans une position la plus juste avec les yeux d Emmanurlle jouée par Sophie Marceau . C est parfois boulversant et d une grande émotion le choix de André joué remarquablement par André Dussolier. Un choix difficile à accepter par son entourage qui l accepte en espérant qu il changera d avis . Un long chemin parsemé d étapes pour l ultime voyage .
    Un beau film avec des acteurs formidables .
    Cinévore24
    Cinévore24

    300 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2021
    Un drame familial abordant un sujet tabou (et pas encore légal en France), traité avec justesse, même si le film manque parfois d'un soupçon de vie pour nous faire ressentir l'impact qu'a le choix d'André sur les membres de sa famille, et en particulier ses filles.

    André Dussollier y est tantôt cruel, tantôt facétieux, tantôt touchant, entouré des impeccables Sophie Marceau et Géraldine Pailhas. 6,5/10.
    Pigeon V.
    Pigeon V.

    2 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2021
    magnifique, subtil, fin et délicat sont autant d'adjectifs qui qualifient ce film qui traite avec brio d'un sujet difficile
    Christoblog
    Christoblog

    743 abonnés 1 616 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 septembre 2021
    Pas un grand Ozon.

    Tout s'est bien passé est assez mal écrit : le film donne l'impression d'avoir été fini sur un coin de table. Des dialogues tombent à plat, le montage est erratique, les scènes de remplissage ne font même pas semblant se servir un peu à quelque chose, les personnages semblent réduits à des stéréotypes.

    Il faut l'interprétation étonnante d'André Dussolier et le rayonnement solaire d'une Sophie Marceau au sommet de son art, et de son charme, pour empêcher l'attention du spectateur de sombrer.

    Dans sa seconde partie, le film s'améliore un peu. On finit par se demander comment l'affaire va se terminer, et le personnage que joue Dussolier est tout de même un sacré numéro de mauvais esprit, au final typique de l'univers d'Ozon.

    Tout s'est bien passé est toutefois trop quelconque et imparfait pour décrocher la mention "J'aime".
    Sylvain P
    Sylvain P

    301 abonnés 1 333 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2021
    Ozon s’attaque au scandale de l’absence de loi pour mourir dans la dignité en France, pays qui pourtant se qualifie de « pays des droits de l’Homme ». Dans un pays où les bigots, qui croient qu’un dieu existe comme les enfants croient au Père Noël, imposent des supplices à leurs frères et sœurs humains, la détresse et la souffrance imposent à des malades et à leur famille de rocambolesques anomalies administratives. Ozon raconte, de façon claire et du coup un peu dénuée d’émotions, les papiers, les rendez-vous chez le notaire, les risques de prison encourus, l’obligation de voyager en Suisse, les coûts financiers, la fatigue physique et morale pour obtenir l’un des droits les plus fondamentaux de l’être humain. Puisse ce film faire changer un peu les choses dans notre monde politique sclérosé par les dévots tartuffes.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 174 abonnés 3 974 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2021
    Devenue rare devant les écrans, chaque passage de Sophie Marceau est désormais un rayon de soleil dans le cinéma français. Un an après son thriller amoureux “Eté 85”, François Ozon nous ramène au présent en adaptant le roman d’Emmanuèle Bernheim. Avec justesse et intelligence, André Dussollier incarne un homme de 85 qui vient de faire un accident vasculaire cérébral. Désormais diminué, il demande à ses deux filles, et plus particulièrement l’aînée, de l’aider à mourir. Si le film nous invite dans les rouages du suicide assisté qui n’est pas encore légal en France, il est surtout question d’amour entre un père et sa fille. Si on peut regretter une absence de profondeur dans le rôle de Charlotte Rampling, ceux de Marceau, Dussollier et Géraldine Pailhas sont troublants d’évidence. Ozon ne fait jamais tomber sa triste histoire dans le pathos et préfère plutôt teinter ses dialogues de sarcasme et d’humour. “Tout s’est bien passé” est une œuvre sur le droit à mourir dans la dignité, traitée dans une mise en scène classique, mais extrêmement fluide et touchante de vérité.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Ufuk K
    Ufuk K

    466 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2021
    "Tout s'est bien passé" présenté cette année au Festival de Cannes est un drame social qui finit par émouvoir. En effet François Ozon revient à la réalisation avec un sujet fort : l'euthanasie, le film doit beaucoup à ses interprètes pleins de subtilités dans leurs jeux avec en tête Sophie Marceau , André Dussollier et Géraldine Pailhas dans une histoire dense et émouvante même si parfois l'ensemble s'étire en longueurs.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    584 abonnés 2 755 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 septembre 2021
    Ce qu’il y a d’original dans Tout s’est bien passé, à savoir sa tonalité oscillant en permanence entre le drame et la comédie, est aussi ce qui le dessert le plus : la dérision qu’injecte le personnage d’André dans les situations qu’il traverse renvoie au spectateur une posture d’indifférence, presque d’amusement devant une fin de vie mise en scène tel un spectacle de la cruauté. François Ozon s’intéresse davantage au règlement de comptes entre les filles et leur père, prend le soin de rappeler l’humiliation répétée pendant l’enfance au moyen de flashbacks grossiers qui ont pour effet involontaire de renforcer cette impression de cabotinage malvenu, les acteurs étant au mieux remplacés, au pire rajeunis. Le problème de fond que rencontre le long métrage tient à la distance qu’il prend à l’égard de son sujet ; distance qui s’avère tantôt excessive – tremplin vers la pochade de boulevard – tantôt absente, ce qui occasionne alors une obscénité déconcertante – pensons à ce plan sur le lit souillé d’André ou le matraquage de plans sur les prothèses faciales de Dussollier. Ozon s’efforce de traiter pêle-mêle des sujets hétérogènes qui, s’ils convergeaient avec succès dans l’œuvre littéraire adaptée, s’articulent mal les uns aux autres : passé douloureux d’une famille juive, homosexualité d’un père qui n’hésite pas à se montrer cruel à l’égard de sa femme et de ses filles, réflexion sur l’euthanasie, vendetta familiale qui nous donne accès aux rêves et pulsions de meurtre d’Emmanuèle contre celui qu’elle aime malgré tout. En refusant de choisir, en adoptant une forme épurée, impersonnelle, presque hygiénique, Tout s’est bien passé se disperse et disperse les thématiques qu’il aborde, une larme au coin de l’œil et le sourire aux lèvres. Histoire de plaire à tout le monde, histoire de ne choquer personne. Confusion entre la volonté de rendre une thématique universelle et la lâcheté d’un artiste qui prétend s’attaquer à l’interdit pour seulement l’effleurer, tant le refus de prendre position traduit ici une angoisse puérile devant l’engagement politique – alors qu’un tel sujet l’exigeait. À titre de comparaison, nous préférons l’audace du plan qui refermait Une Nouvelle amie (2014).
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    151 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2021
    Tout s'est bien passé. J'ai effectivement passé un très beau et bon moment devant ce nouveau film de François Ozon. Le 1er plan de surcadre annonce la couleur. spoiler: Sophie Marceau enfermée entre le cadre de la porte, en plan large, comme enfermée dans la décision prise par son père. Plan faisant écho au dernier plan du film, au même endroit, semblable, mais en plan serré sans l'encadrement de la porte... un dernier long plan sur Sophie Marceau absolument puissant en émotion, rien que par le regard et où tout le film prend sens.
    Magnifique.

    Un film nécessaire et très instructif sur l'accompagnement en fin de vie, qui est encore un sujet tabou dans la société française et au combien délicat dans la communauté religieuse. Mais ici il n'est pas question de religion, mais simplement d'une philosophie de vie et d'un choix déterminé entrepris par André, le personnage joué par André Dussollier, victime d'un AVC, qui a entraîné une réduction de ses facultés physiques.

    Le scénario est très simple et suit le parcours classique que peut avoir une telle thématique. Jusqu'à la fin, on se demande si André reviendra oui ou non sur sa décision. C'est ce qui fait l'enjeu principal du film en termes d'intrigue. Mais en vérité les enjeux sont multiples, à travers les personnages de ces 2 filles qui sont condamnées à accepter le choix de leur père. La façon dont elles doivent assumer ce choix et surtout l'organiser, au détriment des lois françaises existantes. Ce qui rajoute encore de l'enjeu, car elles deviennent tout simplement complices de cet acte d'amour aux yeux de la justice française.
    Clairement, André Dussollier tient ici un rôle incroyable de justesse et extrêmement touchant. Et Sophie Marceau l'est tout autant.

    J'ai été assez frappé par l'absence quasi totale de musique qui accompagne les scènes. Il y a un vrai parti pris de ne pas rajouter un côté larmoyant aux scènes, et pour cause, le jeu du duo fonctionne à merveille et se suffit à lui-même. J'ai été profondement touché, ému, d'autant plus qu'il y a également une certaine légèreté apportée par des touches d'humour ici ou là, bien pensé et utilisé pour dédramatiser un peu l'ambiance, tout en permettant de s'attacher davantage au personnage d'André.

    Le travail de la prothèse au niveau du visage et de la lèvre d'André (qui nécessitait 2 heures de pose chaque jour) permet aussi de donner un grand impact au personnage, et au réalisme de la situation.

    Ce n'est pas le film de François Ozon le plus esthétique, et le plus recherché en termes de mise en scène. Mais l'histoire est tellement forte, la cause tellement importante, que tout fait sens, que tout s'emboîte naturellement. Et le final reste très fort en émotion.
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    31 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2021
    "Tout s'est bien passé" de François Ozon laisse un gout amer. Un casting solide avec des performances notables pour le trio Marceau - Dussolier - Pailhas, mais le reste des personnages manquent de charismes et de présences. Des retours en arrière très approximatifs qui n'apportent rien au sujet principal, d'ailleurs les rajeunissements de Andrée Dussolier et surtout Charlotte Rampling font très "cheap" à mon gout. Le personnage de André aux portes de la maladie aborde la fin de vie avec une facilité limite déconcertante, parfois désintéressé. Pourtant il délivre quelques beaux passages qui redonne de la valeur au film, mais cela ne suffit malheureusement pas. Dénoncer le fait qu'on ne peut pas choisir de mourir ou et quand on le souhaite en France est un des sujets important du long-métrage. Mais on en reste là. spoiler: Tout se termine pour moi rapidement, en queue de poisson. On n'accompagne pas André en Suisse, tout s'arrête avant l'arrivée à Berne, le film ne nous confronte donc pas à l'épreuve qui devrait être la plus difficile du film, à savoir : se donner la mort. Cela reste donc dans la même veine que la manière dont le père aborde sa propre mort, dans toute son indifférence. Le lendemain, un appel de l'association a sa fille (Sophie Marceau) : "Votre père a bien pris son cachet, il s'est endormi sans souffrir (physiquement)", et ensuite rideau.
    Tout ne s'est finalement pas si bien passé.
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