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    A Chiara
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    Jeune Ras
    Jeune Ras

    9 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2024
    Une tentative pas vraiment réussi de nous plonger dans un drame familial sur fond de mafia calabraise. Le film se perd dans des longueurs et des scènes comme la fête au début son vraiment mauvaises. Intéressant tout de même
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2023
    Chiara, 15 ans, vit dans une famille aimante dans une ville moyenne de Calabre. Au cours d’une fête de famille, dont le parfum mafieux infuse sous une forme moins romantique que dans l’ouverture du « Le Parrain », le père fuit ; il part en cavale. Chiara aime ce père proche de ses enfants ; elle part à sa recherche. Plus elle avance dans sa quête plus elle va découvrir la face cachée d’un père peu honorable ; un mafieux local.
    Jonas Carpignano va mener deux trames narratives de front. Le premier sujet du film concerne Chiara ; et là, c’est le récit initiatique d’une jeune fille se trouvant dans un conflit de loyauté vis-à-vis d’une famille qu’elle aime mais dont elle découvre l’envers du décor. Swamy Rotolo fait preuve d’un charisme crevant l’écran à l’image de ce regard franc posé sur la vie et la caméra. Les Rotolo et les Fumo trustent le casting qui se veut non professionnel, mais très pertinent ; dans cette famille de fiction, chacun joue son rôle dans la « real life ». C’est troublant et quasi documentaire de se retrouver parmi eux ; mais on comprend mieux la précision dans le jeu ; ils jouent tous une partition qu’ils connaissent.
    Le second thème du film concerne l’influence de la mafia « ordinaire » dans des régions toujours gangrénées par son emprise. Et là, c’est très documenté et on apprend beaucoup ; loin des images d’Epinal et du mafieux à gros cigares ou romancé à la Don Vito Corleone. On est dans le réel. Le rôle de l’Etat pour couper les tentacules de la pieuvre est une découverte pour moi avec la mise à l’écart des enfants. Et là çà matche bien avec le conflit dont est victime la jeune Chiara ; les deux thématiques se rejoignent à ce moment-là.
    Dans la quête existentielle et morale de la jeune fille ; les ellipses sont parfois maladroites au point d’avoir du mal à suivre son évolution et son cheminement intellectuel. On suit cette histoire sans comprendre les ressorts du changement.
    Un regard neuf et original sur le sujet ; donc un film à découvrir.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    LEMON
    LEMON

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Première partie difficile à supporter : image heurtée (camera à l'épaule ?) sans que l'on comprenne quel est l'effet recherché, musique assourdissante, dialogues creux, pas de rythme ...
    Deuxième partie un peu mieux réussie mais pas vraiment aboutie non plus.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2022
    Le récit d’émancipation intense et captivant d’une adolescente de Calabre découvrant que son père adoré est un mafieux, porté par l’interprétation saisissante de la jeune et charismatique Swamy Rotolo. 3,75
    FaRem
    FaRem

    8 781 abonnés 9 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2022
    Chiara fait la grande dehors avec ses copines, mais c'est encore une gamine. Elle reproche notamment à sa mère de ne rien lui dire, mais il semblerait surtout qu'elle ne veuille rien voir alors que l'évidence est sous ses yeux. Comme dans "A Ciambra", le précédent film de Jonas Carpignano, on suit une jeune personne qui veut grandir trop vite. Comme entre "Mediterranea" et ce dernier, il semble encore avoir une sorte de passage de témoin avec un élément mineur qui devient important d'un film à l'autre ou inversement. Le réalisateur propose une plongée dans le monde des adultes, dans la vie telle qu'elle est vraiment. Une sorte de révélation pour l'adolescente alors qu'il faut juste être aveugle pour ne pas voir tout ce que l'on nous montre. Chiara n'est quand même pas la plus futée si elle ne s'est rendu compte de rien... Cela manque d'enjeux, mais c'est une bonne immersion dans une famille de la mafia calabraise où l'on découvre un peu son fonctionnement même si ce sont surtout ces instants de vie en famille qui sont mis en avant. Simple, réaliste et porté par un bon casting notamment Swamy Rotolo même si son personnage est peu attachant.
    Critique Facile
    Critique Facile

    98 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2022
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/04/26/a-chiara-critique/

    " A chiara", C’est Le parrain (1972), mais vu de l’intérieur et totalement socialement. C’est une petite pépite d’émotions, à vif et d’une très grande pureté et sincérité dans la mise en scène. C’est en fait un thriller très intranquille, à la lisière d’un drame permanent, avec une sorte de constance dans le suspense, toujours en lien avec une dramaturgie sociale. Imaginez puis voir son parent en faute devient une équation déchirante pour Chiara.

    A chiara surprend souvent, bouleverse parfois et nous tient véritablement en haleine pendant un peu plus de deux heures, pour un thriller social et familial qu’on ne voit pas passer. Ce film d’initiation est une quête qui touche au cœur, il est de ceux que l’on n’oublie pas.
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 839 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2022
    Dernier volet d'un triptyque, ce film met en scène la jeune Chiara, 15 ans, qui va se rebeller contre le sort réservé à son père. Grande chronique familiale, on peut y retrouver les codes de la mafia calabraise. Cependant, cette oeuvre reste avant tout une déclaration d'amour d'une ado à son père quoiqu'il ait pu faire. Tourné au sein d'une même famille (Rotolo), cela donne encore plus de crédibilité à ces grands moments de fête, de retrouvailles et malheureusement de déchirements.
    Arthus27
    Arthus27

    97 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2022
    Alors que l'on pensait avoir fait le tour des films italiens traitant de la mafia, A Chiara apporte un regard totalement nouveau sur le genre. Ici, l'histoire se focalise sur une cellule familiale, et notamment les deux filles d'un membre éminent d'une organisation mafieuse. Les activités illicites et autres méfaits se déroulent donc hors champs.
    Un évènement entraînant la fuite du père, la réalité rattrape les femmes de la famille alors dans le déni. S'amorce ensuite une quête de réponses, et une réflexion sur les traditions, l'héritage et, bien sûr, la famille.
    Les personnages sont particulièrement bien écrits, et le film est porté à bout de bras par ses actrices qui parviennent à nous transmettre une multitude d'émotions. Le scénario, minimaliste et efficace, réussit son pari d'apporter un vent de fraîcheur sur un sujet vu et revu au cinéma.
    Une grande réussite
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2022
    Troisième film du cinéaste italien Jonas Carpignano, « A Chiara » fait montre d’une belle maîtrise cinématographique en dépit de quelques défauts qui en amoindrissent l’impact. La jeune Chiara, personnage principal du film, fait fortement penser à la Rosetta des frères Dardenne par sa détermination farouche et son obstination à savoir la vérité sur la disparition de son père. Toute la sève de cette œuvre est distillée par ce personnage qu’on ne lâchera pas d’une semelle (de dos, de face et sous toutes les coutures) dans sa quête de la vérité. Et la jeune actrice débutante qui l’incarne impressionne par son jeu naturel et criant de vérité. Swamy Rotolo est une révélation, de celles qui frappent l’esprit par le biais d’une interprétation intense et juste. Et si elle se destine à une carrière de comédienne, on est très impatient de voir la suite.

    Le script de « A Chiara » est assez minimaliste, il consiste en une disparition et la recherche du disparu. Sauf que ce dernier, de prime abord un simple père de famille, n’est pas celui qu’il laissait croire aux yeux de sa fille Chiara. Celle-ci va, par la force des choses et de ces événements, passer de l’adolescence à l’âge adulte. On assiste donc à un récit d’apprentissage en somme, caché sous le vernis d’un suspense captivant et étouffant. Et dans ce thriller, de la tension il y en a. La simili enquête opérée par cette jeune fille déterminée nous emmène dans les recoins sombres et populaires d’une petite ville de calabraise où la mafia rôde tandis que les forces de l’ordre tentent de l’anéantir en coulisses. Les autres points forts du long-métrage sont son atmosphère délétère et surtout le fait de nous présenter cette mafia, vue et revue à travers tellement d’œuvres et d’ouvrages, de manière moins mythique et fantasmée, plus proche de la réalité. La mafia telle qu’on la voit ici est comme une entreprise avec ses règles économiques et sociales et c’est à la fois étonnant et intéressant.
    « A Chiara » aurait pu être une œuvre choc mais malheureusement elle pêche par excès. Le film est bien trop long pour ce qu’il a à raconter (plus de deux heures). Certaines séquences s’avèrent répétitives (les errances de Chiara dans les rues pour trouver des réponses) ou s’étirent plus que de raison (les scènes introductives). Ce qui a pour effet d’atténuer la tension qu’un montage plus resserré aurait forcément empêché. L’ambiance de cette œuvre est presque fantastique et mortifère à certains moments, loin du glamour chic que certains films de mafia peuvent véhiculer. A ce titre, on est plus proche de « Gomorra » que de « Scarface » ou « Le Parrain ». Et on n’aurait pas détesté que Carpignano pousse le curseur de l’étrange et du glauque encore plus loin. Dans tous les cas, on est face à une œuvre forte et très prometteuse pour son actrice et son réalisateur. Imparfaite, certes, mais qui se positionne comme un film à voir pour ses qualités plus prégnantes que ses défauts.

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    Yves G.
    Yves G.

    1 496 abonnés 3 513 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juin 2022
    Chiara a seize ans et vit une adolescence protégée dans une petite ville de Calabre, entre ses amies du lycée, sa sœur aînée qui fête sa majorité et sa petite cadette. Tout s’effondre avec la disparition brutale de son père qui révèle à la jeune fille des pans mystérieux de son existence.

    Jonas Carpignano est un jeune cinéaste italien, revenu en Sicile après des études de cinéma aux Etats-Unis. Il a fait de la petite ville calabraise de Gioia Tauro le théâtre d’un triptyque qui s’achève avec "A Chiara". "Meditteranea" avait pour héros deux immigrés burkinabés fraichement débarqués en Italie. "A Ciambra" s’intéressait à un jeune rom. L’héroïne d’"A Chiara" semble à première vue être une adolescente sans histoire. Mais son père est en fait un des lieutenants de la Ndrangheta, la mafia calabraise.

    "A Chiara" suit la jeune fille dans sa patiente enquête autour de de son père. Elle nous apprend une monstruosité de la loi pénale italienne : pour rompre les liens du sang dont se nourrit la mafia, les enfants mineurs de mafiosi peuvent être séparés de force de leurs parents et envoyés dans des familles d’accueil dans le Nord de l’Italie. C’est le sort réservé à Chiara qu’évoque d’ailleurs la bande-annonce. On n’en dira pas plus.

    "A Chiara" est le portrait touchant d’une adolescente que les événements obligent à plonger sans attendre dans le monde des adultes, leurs silences, leurs compromissions. Ce genre d’histoires, pour touchantes qu’elles soient, ont hélas été déjà trop souvent filmées pour susciter encore l’intérêt.

    Post-scriptum : je ne suis pas sûr d’avoir compris la scène finale : où se déroule-t-elle ? en Calabre ou à Urbino ? Et qu’est-il advenu du père ? Vos réponses en mp m’éclaireraient….
    laval catherine
    laval catherine

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2022
    Bon film bons acteurs sauf la fin bâclée et du coup on est un peu decu
    Les personnages sont etonnants
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    14 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Chiara est une jeune adolescente qui traine avec ses copines dans un village de Calabre. Elle va avoir 16 ans l'age où on s'interroge ce que sera sa vie future. Où l'on regarde avec plus d’acuité le présent. En Calabre la vie est dure et il n'est pas facile de gagner sa vie. Alors heureusement il y a la famille, la maffia...

    Un très joli film qui montre la découverte par une jeune femme d'une réalité et puisque 16 ans est l'age des choix son choix. La réalisation est un peu brut de fonderie mais le coté reportage est là pour plus ancrer le récit.

    A voir sans souci.
    Aurégane Lemière
    Aurégane Lemière

    14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Thématique (la mafia) rarement abordée sous cet angle. Ici ce qui nous intéresse c'est l'amour familiale, la filiation, la tendresse parmi la violence. Il s'agit de montrer que ce n'est en aucun cas une violence gratuite, ni un plaisir. Point de vue particulièrement intéressant. Avec comme point central la scène avec le juge qui est absolument glaçante. Les personnages sont d'une grande justesse, les comédiens sont particulièrement convaincants. C'est un tour de force rare de parvenir à mettre en images des émotions et des sentiments si fins et si complexes. Bravo c'est réussi !
    montecristo59
    montecristo59

    40 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2022
    Réalisation typée docu pour cette fiction mettant en scène Chiara, une jeune calabraise de 16 ans découvrant que son père aimé et aimant est en fait un mafieux spécialisé dans le trafic de drogue.
    L'essentiel du scénario décrit l'enquête téméraire qu'elle entreprend, quand son père disparait à l'issue d'une fête de famille (l'anniversaire de la soeur de Chiara dont on fête les 18 ans).
    Cette scène de l'anniversaire, quasiment en début de film, est trop longue même si elle est utile pour mettre en lumière la cohésion de la famille. La prise de vue caméra à l'épaule est nerveuse et un peu hachée, presque fatigante pour les yeux.
    Tout le long du parcours initiatique qui suit, la technique de prise de vue continue, elle installe son ambiance un peu frénétique.
    Avec Chiara, pendant une heure on découvre effaré le dessous des cartes, caché derrière le bonheur familial. On est secoué, comme elle.
    Le réalisateur a fait appel à une brochette bien choisie d'actrices (et d'acteurs ?) non professionnel(le)s, ai-je lu. Ca ne saute pas aux yeux et c'est à souligner, à porter au crédit de la direction d'acteurs. Mais les séquences finales, une fois que Chiara a pris conscience de l'effrayante réalité, la montrent dans une situation équivoque d'acceptation résignée, seul moyen de conserver l'amour des siens. Quelque chose est cassé, certes, mais la vie continue.
    Le film se contente de constater. Il montre une population dont le quotidien est gangréné par la mafia, c'est vrai. Mais la gangrène est acceptée avec fatalisme et passée sous silence consciencieusement, parce que c'est un moyen de vivre dans le confort et de consommer, basta.
    Plutôt déprimant, en fait !..
    elika65
    elika65

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2022
    Le début du film m'a semblé un peu long .
    Cependant, j'ai aimé ce film,la jeune actrice Chiara est excellente dans son rôle.
    C'est un film trés vivant et trés coloré qui met en valeur les traditions de la Calabre.
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