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Bubbletonez
5 critiques
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0,5
Publiée le 14 avril 2022
Bof. Du deja vu, je ne comprends pas pourquoi on en parle autant et pourquoi ce film a autant d'applaudissement. Il y a un coté très pompeux dans ce film qui est très difficile a ne pas remarqué. c'est vraiment dommage parcequ'il peut surement mieux faire et il a deja fait.
Chiara est une jeune italienne de 15 ans. Elle vit sa jeunesse insouciante jusqu’à ce qu’elle découvre que son père ; en cavale, est dans la mafia. Elle va alors enchaîner les bêtises. Ce film raconte la fin de l’enfance de Chiara brisée par les activités de son père. Par des longueurs le spectateur se perd en route et perd le fil de l’histoire. Décevant.
Quelle deception, parfois un film venant de Cannes ne merite pas d'occuper les salles tellement l'histoire de ce film italien est ennuyeuse et peu engageante. Un vrai dommage car j'aurais probablement pu me concentrer sur un meilleur film sur une plate-forme en ligne au lieu de predre du temps pour aller voir ce film en salles.
C’est une réalisation de Jonas Carpignano qui continue son triptyque autour de la ville calabraise de Gioia Tauro, entamé avec Mediterranea puis A Ciambra. Chiara a été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2021 avec le Label Europa Cinema.
Les films sur la mafia vont habituellement être l'occasion de montrer de la violence. Cependant, ce n’est pas le cas de Chiara. Le regard sur cette organisation va être tout autre. Attention, ce n’est pas pour dans le but de cautionner, mais d’offrir un point de vue inédit. Cette fois, on va se pencher sur Chiara, la fille d’un membre de la ‘Ndrangheta, la mafia de Calabre. Cette région est située au Sud de l’Italie. On va voir comment cette jeune adolescente va vivre ce qui arrive à son père sans pour autant comprendre la situation au vu de son âge. Lorsque la vérité éclate, elle va être déstabilisée.
On va voir comment ses parents l’ont fait grandir dans une bulle où son père n’avait rien à se reprocher. Sa famille accepte parfaitement la situation, mais mettant à l’écart Chiara, mais cela ne pouvait pas durer. Forcément, l’acceptation de tout cela va être compliqué. Déjà que l’adolescence est dans une période difficile, ça ne va pas aider. Son personnage est génial à voir. Elle a une grande force pour affronter la situation. Son acharnement, à faire la lumière sur tous ces secrets lui ayant été caché, est remarquable.
Âgée de 15 ans, elle va faire preuve d’une grande maturité. C’est émouvant de la voir se dépatouiller dans tout cela. Ses relations avec sa famille sont poignantes. La volonté de secret a cassé quelque chose. On ressent son désespoir face à cela. L’amour qu’elle porte à son père est tellement pur qu’elle ne supporte pas qu’il soit sali par ces révélations. Grâce à tout cela, Chiara nous procure beaucoup d’émotion.
Surtout que la jeune Swamy Rotolo est très bonne dans son rôle. Elle attire le regard et nous fascine. Alors qu’elle est entourée de ses grandes sœurs, et proche de son père, c’est son jeu qui se démarque le plus. Une grande réussite pour sa première.
Ce film retrace bien la réalité de la vie d’une famille calabraise dont le père s’avère être un maffieux notoire. Le réalisateur suit particulièrement l’itinéraire d’une jeune fille bien installée dans son cocon familial mais qui découvre peu à peu l’activité maffieuse de son père et son évolution personnelle dans ce cadre. Le scénario de ce film dépeint avec réalisme cette découverte et la direction qu’elle va prendre ensuite. Le réalisateur souligne également dans ce film, la place que prend cette activité mafieuse en Calabre qui est prise comme un moyen de survie pour les populations de cette région de l’Italie.
S'il semble plus écrit que ses deux films précédents, A Chiara, dernier volet d'une trilogie calabraise de Jonas Carpignano s'attache toujours à un réalisme nerveux, sans être pour autant pleinement documentaire, et une prédilection pour les scènes de groupe (ici, des anniversaires). Carpignano ne refuse pas quelques touches d'onirisme mais c'est surtout l'utilisation peu conventionnelle de la musique qui suscite l'admiration. Le cinéaste multiplie par ailleurs les gros plans de son interprète principale et débutante, Swamy Rotolo, une jeune fille de 15 ans, qu'il côtoie depuis longtemps dans la vie réelle, et qui joue aux côtés d'autres membres de sa famille, ce qui explique que celle-ci donne beaucoup dans ce rôle d'une adolescente qui découvre que son père est un mafieux. Il n'est pas interdit de penser à Marco Bellocchio même si Carpignano ne traque pas le romanesque ni le romantisme dans ce portrait psychologique qui s'apparente presque à un thriller. Fort intelligemment, le film ne donne pas plus de clés que celles que possède son héroïne dont la volonté et le jusqu’au-boutisme ont de quoi impressionner. L'ellipse finale, pour sa part, assez frustrante et déstabilisante, entend garder le mystère quant à l'avenir du personnage central de A Chiara. Le choix est très personnel et ne s'imposait pas, sans doute, mais il ne saurait, à lui seul, retirer toute sa puissance au récit.