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Iloonoyeil
28 abonnés
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3,0
Publiée le 8 septembre 2024
Le film : " L' abbé Pierre, une vie de combats "
138 minutes .
Réalisateur : Frédéric Tellier
Homo sapiens sapiens :..........entre l ' infiniment petit et l ' infiniment grand ......... Cela signifie quoi ?
François Villon , poète au moyen âge , écrivit en ayant faim : " Frères humains qui après nous vivez ........" Rutebeuf aussi ........... François d ' Assise , né dans une famille cossue, fit un choix de vie radicalement inouï .......Idem pour Marie Joseph Henry Grouès qui choisit la vie des capucins au lieu de vivre dans une réelle opulence financière.. ..........
Il naquit en 1912. Il fit la guerre déclenchée par la lourde nuit nazie et fit de la résistance sous le nom de Abbé Pierre .. nom qui lui fut donné par une femme dont la personnalité est justement bien détaillée dans ce film........Vous connaissez la suite de la vie de ce guerrier pacifique qui , irréductible, hurla sans relâche son indignation irréfragable face aux scandales des êtres humains sans logis , sans pain , sans rien et cria chaleureusement son amour envers tout être humain sans le juger et qui souleva des montagnes toute sa vie contre cette violence fondamentale faite aux humains : la pauvreté financière, les misérables comme le dénonçait Victor Hugo jadis .
Ici et maintenant, on écrit SDF et migrants ........S comme Savoir D comme Dignité F comme Fierté ! Les migrants sont uniquement des oiseaux qui migrent suivant le cycle des saisons et cela ne peut pas désigner tout être humain ! On devrait écrire réfugiés politiques, économiques ou climatiques,etc..........
Aucun mot n ' est neutre et souvent " le silence des pantoufles " est aussi inquiétant que "le bruit des bottes " au sens propre ou psychique !
Filmer la vie de cet homme totalement authentique est ardu mais Frédéric Tellier le fait avec minutie, avec un rythme qui propose de méditer réellement sur la nature humaine et parfois avec des plans séquences quasiment bressonniens ce qui est admirable.
Benjamin Lavernhe( de la comédie française)incarne totalement et avec minutie tous les âges de cet homme authentique et actif qui a su donner un sens profond à sa vie, dense et intense, tout en doutant de ne pas avoir assez agit!
Que ferait - il actuellement ?
Que faisons - nous ici et maintenant ?
Quelle Époque ! Oui mais tous les humains sont l ' époque et ceci depuis les cavernes à aujourd'hui évidemment.Nous sommes tous responsables du vivre ensemble ou pas , de nier ou pas, de se voiler la face ou pas , de tourner le regard ou pas, de haïr ou pas , de se révolter pacifiquement ou pas , de réfléchir ou pas et d ' agir ou pas pour le mieux être pour tous naturellement !
Qui n ' avance plus régresse !
Utopie ? Celui qui ne fait rien se trompe qu'une seule fois :....de ne rien faire ou rien voir........
" Un homme doit savoir s ' empêcher " écrit le philosophe Albert Camus et si tout humain a des failles , voire même des pensées glauques au sens du salaud définit par le philosophe Jean Paul Sartre , il peut toujours se mettre en cause et ne pas s' abîmer dans les logiques du tout à l ' égo ou s ' aliéner en étant encerclé par des amoncellements d ' argent réel ou fantasmé ou les deux !
Cet homme ,totalement vrai, nous donne une leçon simple de vie radicalement humaine .
Que vous soyez athé ou croyant , le film "l ' abbé Pierre,une vie de combats "montre le chemin de cet homme étonnant et en harmonie avec ses valeurs humanistes et spirituelles .Ici son éthique de conviction est en harmonie avec son éthique de responsabilité qu' il soit député , citoyen, homme de foi, fondateur d' Emmaüs, etc.........
Ainsi le film propose des plans séquences méditatifs , cosmiques et distanciés dans cette oeuvre cinématographique au rythme âpre nécessairement.
Qu' est ce qui est réellement fondamental dans toute vie humaine ?
Comment ne jamais renoncer ?
Comment être ensemble tout à fait ?
Inlassablement , l ' espoir lucide se doit de durer et perdurer, ici ou ailleurs, et cela est possible si cet espoir est vivifié constamment et concrètement au quotidien..........
Benjamin Lavernhe réussit à faire " revivre " l' abbé Pierre et on sent que la vie de cet homme habite le comédien au plus prêt .Quel travail admirable !
La musique, méditative, dialogue avec les images et le récit et nous fait réfléchir sur la nature humaine .
" Je est un autre" écrivit Arthur Rimbaud.
" Je pense donc je suis " est un aphorisme de René Descartes
L ' appel du début février 1954 sur les ondes de radio Luxembourg eut un impact considérable car un humain authentiquement sincère et décidé bouleverse et vivifie notre humanité solidaire.
Le film et un chez d'œuvres ça y'a rien à redire. L'abbé pierre était un grand homme mais le film nous montre pas toute la vérité sur ses pulsion sur les femmes.
Encore un mythe qu'on casse en deux . Pour moi î restera l'homme qui a sauver les plus pauvres
Ce film est politique, même s'il porte sur un homme croyant (et encore, est-il vraiment croyant ?). C'est sans doute cet aspect qui le rend puissant et intéressant. Le film a également une valeur documentaire, historique: il permet de connaître les début d'Emmaüs, cad d'une organisation sociale avant l'ongisation, et l'esprit insoumis face à la société du spectacle. Son message est certes humaniste, car il s'agit de rassembler les rejets de la société dans un esprit de transformation individuelle (et politique, bien que là, le projet Emmaüs a échoué). Le film est très bien interprété. Il reste qu'il y a des transitions quelque peu abruptes, et les extraits historiques en noir et blanc ne passent pas de manière assez naturelle. Enfin, il est normal que ce film ne plaise pas trop à la critique parisienne et/ou blasée.
j au du assister pour faire plaisir a un proche a ce navet ..en avant 1 ère ...c est long, inintéressant, gênant parfois, et ennuyeux a mourir ...mention spectacle pour la fin ou c est dieu qui parles....on sait maintenant a la lumière des récents événements qu c est plutôt le diable ....
Un biopic linéaire qui s étend sur une période bien trop longue pour nous apprendre vraiment quelque chose sur le personnage. Le film présente une succession d événements, beaucoup sont juste évoqués et du coup pas traités. Seul l aspect intolérable de voir des gens dormir dehors encore aujourd hui ressort du film mais on passe en même temps à côté de beaucoup d aspect du combat de ce personnages hors du commun. Dommage pour Benjamin Lavernhe qui s en sort très bien avec son rôle en trouvant le bon ton entre interprétation et imitation.
LES UNS (P)OU(R) LES AUTRES. Peines, luttes et joies. Amen des couvertures, amen ta solidarité, amen les autres pour transformer leurs regards. Les 11 vies de l'abbé qui s'engagea et s'inspira pour faire d'un projet une vie, mais pas d'un film. Donner c'est recevoir. Georges Legay a aimé.
Le parcours de l’abbé Pierre et son engagement pour les plus démunis ne peut laisser indifférent. Si la biographie de cet homme d’exception, réalisée en 2023 par Frédéric Tellier, restitue de manière fidèle les grandes étapes de sa vie, le caractère linéaire et académique du récit laisse un goût d’inachevé. En effet, le réalisateur ne parvient quasiment jamais à rendre compte du contexte politico-social dans lequel ce grand sage a évolué, ce qui empêche de saisir la véritable grandeur de son action. De même, malgré une belle prestation de Benjamin Lavernhe, l’épaisseur philosophique du personnage reste survolée. A tel point qu’on ne ressent presqu’aucun élan émotionnel pour ce Monsieur. Bref, un film très didactique qui demeure néanmoins indispensable.
Honnêtement.. ce film est top. Il n'est pas TROP. Il m'a mit les larmes aux yeux olus d'une fois durant la séance. Il est très bien réalisé il est joliement filmé du début à la fin. Vraiment c'est un chef d'œuvre qu'il me tarde d'aller re voir. Grâce à ce film je suis devenue encore plus fan de L'abbé Pierre.
Adaptation réussie sur la vie de l'Abbé Pierre. Même s'il n'y a pas trop "d'action", le scénario est très bien écrit et il n'y a jamais de temps mort. Le film montre des aspects moins connus de sa vie. La prestation de Benjamin Laverhne est bluffante : il arrive à jouer parfaitement le rôle tout en gardant la simplicité du personnage.
J'ai revu avant le film Hiver 54. J'ai beaucoup mieux aimé le film de Denis Amar, plus proche de l'image que j'ai du personnage réel. L'élan soulevé par les appels radio était bien décrit et le réalisateur n'insistait pas sur ses doutes.
Très bon film, un film biopic bien réalisé, touchant et poignant qui nous permet de réfléchir et se remettre en question sur notre utilité dans le monde
Je ne voudrais pas refroidir les ardeurs, mais ce combat de toute une vie mené par l'Abbé Pierre selon Frédéric Tellier se révèle globalement décevant. Comme je l’écris souvent, peu m'importe la vision artistique en matière de biopic, l’essentiel c’est d’apprendre. Et c’était instructif.
Je pense qu’il aurait fallu se cantonner à une période précise de la vie de l’abbé Pierre. Capucin, il est recalé pour raison de santé. Pourquoi les Capucins ? Puis après on le voit mobilisé pendant la guerre de 39-45 ; il devient maquisard, ensuite résistant où il rencontre Lucie Coutaz ; enfin, à la fin de la guerre, on le découvre sur les bancs de l’Assemblée nationale où il est député.
Tout ça c’est super instructif comme le fait qu’il ait été rescapé d’un naufrage, comme le fait qu’il se soit bourré d’amphétamines ; comme le fait qu’il ait tenu un discours à New York. Hiver 54, on l’a déjà vu, et la suite aussi.
Toute cette première période est riche, et en ce qui me concerne, inattendue. Qu’est-ce qu’il l’a décidé à postuler sur les bancs de l’Assemblée nationale ? D’où lui vient cette conscience politique ? Il aurait été intéressant de creuser davantage cet aspect. Evidemment, à travers le récit, le spectateur est relativement bien renseigné grâce à quelques séquences où l’aspect politique l’emporte sur l’aspect religieux. Développer aussi cette relation étroite et assez surprenante avec Lucie Coutaz. Ce n’est pas banal pour un prêtre de partager le même toit avec une femme, non ?
En ce qui me concerne, l’abbé Pierre faisait partie de mon paysage depuis les années 80. Je ne connaissais rien de lui hormis ce que les médias en rapportaient. Parfois superficiel ou une ligne dans l’actualité. J’ignorai à ce point que c’était avant tout un homme hors norme.
Je devrais être relativement satisfait puisque j’ai appris qui était réellement l’abbé Pierre. Réellement ? Franchement, quand on y regarde de plus près, c’est assez survolé. Frédéric Tellier plante des punaises de couleurs, points de repère sur une frise du temps. Ça va vite, trop vite dans la dernière demi-heure. Tout s’accélère après l’hiver 54. Ainsi nous avons une séquence pour 1963, puis une autre qui suit qui nous annonce 1966 qui s’efface pour 1976, laquelle fait place à l’année 1982, et ainsi de suite.
Je me contenterai de retenir la prestation Benjamin Lavernhe qui prête ses traits à l’abbé Pierre ; il est troublant par moments dans son aspect physique et dans la tonalité de sa voix ; la prestation plus discrète mais tout aussi imposante d’Emmanuelle Bercot dans le corps de Lucie Coutaz.
Le film est parfois ponctué d’images d’archive bienvenues. Par contre, que penser de ces dernières images récentes qui concluent le film ? Sont-elles là pour rappeler que le combat de l’abbé Pierre doit être toujours mené ? Sont-elles là pour nous dire que le combat de l’abbé Pierre est finalement un échec ?